Colloques en ligne

éditos

Chambres closes

Chambres closes

Si le motif de la chambre close s’est imposé peu à peu comme le fondement d’un sous-genre à part entière du roman policier de détection, il se présente, rétrospectivement, comme consubstantiel au genre lui-même, comme une version superlative de l’énigme soumise au détective – et, au-delà, au lecteur ou à la lectrice. Pour ce colloque organisé par Maxime Decout et Caroline Julliot célébrant le premier lustre d’investigations de l’Intercripol, qui s’est tenu à l’Université Jean Moulin-Lyon 3 les 21 et 22 Novembre 2024 avec le soutien de l’Université Paris-Sorbonne et de l’IUF, les intervenantes sont parti.es du postulat que la chambre close présente en réalité bien plus d’ouvertures qu’on ne pourrait le croire et avons fait le pari, non seulement d’en explorer tous les recoins, mais aussi de l’approcher de l’extérieur, jusqu’à sortir de l’espace du roman policier pour nous aventurer du côté de l’imaginaire gothique, du conte de fées, du théâtre grec, de la science-fiction, etc… afin d’en multiplier les clés de compréhension – et d’en libérer les potentialités herméneutiques et réflexives. Car étudier la chambre close, c’est, in fine, étudier comment, dans le roman policier comme dans la recherche, l’esprit tente de sonder un mystère qui lui échappe, et dont, par la force de ses petites cellules grises, il parviendra à briser l’hermétisme. Fabula en accueille les actes, réunis par Caroline Julliot et Maxime Decout.

Littérature indiciaire

Littérature indiciaire

Littératures sauvages : le surréalisme hors du livre

Littératures sauvages : le surréalisme hors du livre

Récurrente au fil du temps, l’exploration des alternatives au livre s’intensifie au début du XXe siècle, en devenant une constante des mouvements modernistes et avant-gardistes. Le surréalisme n’y échappe pas, créant même en ce domaine une position originale, mais non dépourvue d’ambiguïtés : porté par le désir d’une poésie exprimée dans la vie même ou, en Belgique, par le refus de toute forme d’institutionnalisation, ce mouvement exploitera assidument les possibilités offertes par les littératures sauvages, ces productions élaborées hors du circuit traditionnel de l’édition, le plus souvent sur des supports de fortune ; mais il apparaîtra également, en France à tout le moins, comme la plus livresque des avant-gardes. La journée d’étude « Le surréalisme hors du livre », qui s’est tenue le 20 juin 2023 à l’université de Namur, déplie les tensions au cœur des usages surréalistes de la littérature hors du livre à partir des surréalismes français et belge, sans exhaustivité mais avec le souci d’interroger les points les plus représentatifs de l’histoire de ce mouvement. Les Colloques en ligne de Fabula en accueille les actes, réunis par Manon Houtart et David Vrydaghs.

Recensement des populations fictionnelles

Recensement des populations fictionnelles

Littérature et zoomorphie satirique

Littérature et zoomorphie satirique

La zoomorphie satirique, constante dans l’histoire de la littérature, constitue un vivier de sens très diversifiés, voire antagonistes. L’animal sert-il de masque pour ne pas désigner directement ses cibles ? Assure-t-il une fonction de désindividualisation et donc de naturalisation des désordres sociaux et politiques ? Sert-il de médiateur du point de vue de l’auteur ? Le colloque tenu à Paris les 7 & 8 novembre 2024 tentait de répondre à ces questions en assumant une conception large de la satire comme forme hybride privilégiant le rire orienté, et, parfois, un comique plus discret, aux intentions complexes. Les Colloques en ligne de Fabula en accueillent les actes, réunis par Anne Simon et Nicolas Corréard, avec la collaboration de Louis Pijaudier-Cabot, et mis en ligne avec le soutien de l'Université de Lausanne.

Terreur et rhétorique

Terreur et rhétorique

Les femmes et la Shoah

Les femmes et la Shoah