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Fabula entre dans la danse

Après la musique, la peinture et les arts visuels, la collection "Littérature, art, science" des Colloques en ligne de Fabula nous invite à quelques pas de danse, chorégraphiés par N. Kremer et E. Nye. Ce dossier sur La danse et les arts (XVIIIe-XXe siècles), qui réunit les contributions d'une journée d'études à la Sorbonne nouvelle, examine l’art de la danse dans sa spécificité comme dans son rapport à d’autres formes artistiques traditionnelles, dans une perspective à la fois historique et théorique. La perspective historique pose la question de la capacité d’expression de la danse, entre imitation et représentation : quelle est la place pour l’(in)expression de la danse, comme pure plasticité du corps sur la scène ? La perspective théorique met en lumière la capacité créative de la danse, envisagée ici dans ses recoupements et différences avec la littérature, la peinture, la statuaire ou la musique : comment la danse est-elle représentée dans les autres arts – peinture, opéra, sculpture, littérature ? Et inversement, comment la danse peut-elle être un détour inspirant pour les autres arts ?
Territoires du récit bref

Les Colloques en ligne de Fabula accueillent une série d’articles issus d'un séminaire de l’Institut IRPALL de l’Université Toulouse-Jean Jaurès, portant sur les spécificités du récit bref dans la littérature européenne contemporaine. Le récit bref, genre narratif en perpétuelle réinvention, a été et reste, en raison même de sa plasticité, un terrain d’expérimentation où se reflètent les évolutions qui affectent l’ensemble des champs littéraire et artistique. Cette spécificité a incité plusieurs contributeurs à adopter dans leurs analyses un angle d’approche intermédial, soit par l’étude des diverses manifestations de l’iconotexte, soit par celle de l’adaptation cinématographique du récit bref. Le processus de diversification du récit bref s’est également manifesté au cours du XXe siècle par un changement de paradigme littéraire avec l’adoption des registres de l’anticipation, de la science-fiction et de l’utopie.
Le personnage, un modèle à vivre

« Les inventions des romanciers et des dramaturges sautent aussi souvent de leurs livres et de leurs pièces dans la vie réelle que les événements de la vie réelle montent sur le théâtre et se prélassent dans les livres », écrit Balzac. Comment le XIXe siècle s’est-il représenté ce « saut » des fictions dans la vie réelle ? Comment a-t-il conçu l’influence du personnage de roman sur le lecteur ? L’exploration du personnage conçu comme un modèle à vivre a donné lieu à un Atelier du XIXe siècle de la Société des études romantiques et dix-neuviémistes (SERD), organisé par Émilie Pézard, qui s’est tenu à l’Université Paris Diderot le 9 décembre 2016, et dont les actes viennent d'être publiés dans les Colloques en ligne de Fabula.
Livres en mouvement

Des « livres qu’on laisse battants comme des portes » écrivait André Breton dans Nadja. C’est aux livres mouvants, ouverts à la poésie, à la peinture, au dessin, au cinéma ou à la photographie que s’est intéressée la journée d’études « Le livre en mouvement : poésie et arts visuels aux XXème et XXIème siècles. », organisée par Jeanne Bacharach et Élisa Sclaunick à l’Université Paris Diderot, le 7 octobre 2016. Les Colloques en ligne de Fabula en accueillent aujourd’hui les actes.
Machines à voyager dans le temps

Qu’est-ce que le temps littéraire et/ou artistique ? Qu’est-ce, en littérature et dans les arts, que le temps ? Ou encore, qu’est-ce, pour un écrivain, pour un peintre, pour un photographe, pour un réalisateur, que le temps ? Comment les œuvres nous font-elles voyager dans le temps ? Telles sont quelques-unes des questions débattues dans le colloque "L’art, machine à voyager dans le temps" tenu à Mulhouse en mars dernier dont les Colloques en ligne de Fabula accueillent les actes, réunis par F. Toudoire-Surlapierre et A. Voegele.
Internationale de la Critique Policière

En mai dernier, s'est tenu au Mans le Premier symposium de critique policière. Autour de Pierre Bayard, qui constituait l'acte fondateur de l'Internationale de la Critique Policière (InterCriPol). Inventée par Pierre Bayard en 2001 pour traquer les assassins qui, cachés dans les pages des livres, pensaient échapper aux griffes de la justice, la critique policière se donne d'autres missions qui débordent le genre policier et les meurtres avérés : elle peut s’étendre à l’ensemble des productions fictionnelles, pourvu qu’on leur applique un soupçon systématique. Déployant les possibles de la fiction, elle tend à faire émerger des éléments du texte utiles à sa compréhension, qui, sans cette perspective, seraient demeurés dans l’ombre. L'ensemble des textes de ce symposium, réunis par Caroline Julliot, sont désormais en ligne dans les Colloques de Fabula.
Voyages imaginaires

Les colloques en ligne de Fabula accueillent les archives d'un récent séminaire tenu à l'École normale supérieure (Paris), et consacré, à l'initiative d'Elsa Courant, aux Voyages imaginaires et récits des autres mondes (XIXe-XXIe siècles). L’idée de ce séminaire provenait d’une intuition partagée, celle de l’importance de la sensation d’étrangeté dans le plaisir de la fiction. Ce constat, qui invite à interroger une double tradition littéraire, celle de l’itinérance imaginaire et celle de la construction de mondes de papier, a permis de réunir les travaux de chercheurs portant sur Balzac, Jules Verne, I. Calvino ou Tolkien…