Colloques en ligne

éditos

Politiques de la littérature. Fortunes et infortunes d’une formule critique

Politiques de la littérature. Fortunes et infortunes d’une formule critique

Quinze ans après la publication de Politique de la littérature (Galilée, 2007) de Jacques Rancière, dont Pascale Fautrier avait rendu compte pour Acta fabula, la formule "politique(s) de la littérature" s’est largement répandue dans la recherche littéraire contemporaine. Son usage témoigne d’une volonté de repenser la place du littéraire dans l’espace social, et de la tentation de déplacer « hors du livre » l’enquête sur les liens entre politique et littérature. Plusieurs travaux se sont approprié la réflexion de Rancière, mais également les conceptualisations amorcées par Benoît Denis et Jean-Francois Hamel au sujet des "politiques de la littérature". Un nouveau dossier accueilli dans la collection "Le fond de l'air" des Colloques en ligne de Fabula propose de revenir sur cette formule. Le sommaire réuni par Lucie Amir, Justine Huppe et Julien Jeusette prend acte de son hétérogénéité, présente les objets de recherche qu’elle a permis de penser et les prolongements auxquels elle a pu – et peut encore – donner lieu.  

(Illustr. : The Book Bloc)

Écrivains-chercheurs contemporains

Écrivains-chercheurs contemporains

En mai dernier, l'Université de Chypre accueillait le colloque international "La Plume savante. Écrivains-chercheurs contemporains". Les participants à cette manifestation scientifique s'y étaient interrogés sur la double posture des auteurs d’œuvres de fiction ou des poètes menant parallèlement une activité de chercheurs (linguistes, historiens, anthropologues, sociologues, géographes, critiques littéraires, etc.). Dans le champ littéraire contemporain, la figure l’écrivain-chercheur occupe une place qui grandit considérablement, d’où l’intérêt d’examiner les rapports qu’entretiennent aujourd’hui la littérature et la science sous l’angle de leur émanation d’une seule et même plume. Les Colloques en ligne de Fabula en accueillent aujourd'hui les actes, réunis par Iulian Bogdan Toma.

(Photo : Florence Henri)

Exilés et réfugiés

Exilés et réfugiés

Les Colloques en ligne de Fabula accueillent les actes du colloque tenu le 1er juin 2023 au Collège de France, comme journée de clôture de l’année de la Chaire européenne que Mieke Bal était invitée à occuper pour l'année 2022-23. Tout au long de l’année, Mieke Bal avait conduit un séminaire dont les séances étaient consacrées à "Un rêve culturel : l'Europe au pluriel", avant de réunir pour une journée d'études sur "La solitude dans la foule" un parterre d'invités pour une réflexion collective, une méditation et une discussion sur l’état social et l’état d’esprit des réfugiés arrivant en Europe sans aucune attache, sans relations, et sans langue commune qui leur permettraient de communiquer avec leur nouvelle société. Sans être seuls, ils sont abattus par l’isolement : ils connaissent la solitude dans la foule.

(Photogramme issu du court-métrage Refugeedom, Mieke Bal, Lena Verhoeff, 2023)

Bouvier dans le monde

Bouvier dans le monde

Intempestif XIXe siècle

Intempestif XIXe siècle

Enseigner la littérature du XIXe siècle, mission impossible ? Ce siècle qu’on associait, il y a peu encore, à la modernité des révolutions (politique, sociale, esthétique), et donc à un socle de valeurs dont notre société serait l’héritière, s’éloignerait de nous non véritablement en raison du temps qui passe, mais parce qu’il incorporerait des contenus, des pratiques et des discours subitement devenus inconcevables pour les mentalités contemporaines– et à ce titre il serait devenu fatalement réfractaire à toute pédagogie. La nouvelle collection "Le fond de l'air" des Colloques en ligne de Fabula accueille les actes d'un colloque tenu à l'Université de Strasbourg en novembre 2023, réunis par Victoire Feuillebois et Bertrand Marquer sous le titre Le XIXe siècle : actuel ou intempestif ? Comprendre, enseigner, transmettre la littérature du XIXe siècle. Ce recueil de textes a pour objectif de regarder en face les "difficultés" que posent le XIXe siècle et de faire un bilan des approches critiques et herméneutiques qui permettent d’y répondre en contexte pédagogique. Il cherche moins à relancer une polémique qu’à considérer ces débats comme une opportunité de réfléchir aux héritages et aux partages possibles autour de cette littérature parfois perçue comme intempestive et qui reste néanmoins cardinale dans les pratiques de lecture et d’enseignement.

(Illustr. : The White Rabbit, Alice’s Adventures in Wonderland (1865) de Sir John Tenniel)

Trois comédies de Corneille

Trois comédies de Corneille

Le programme d’agrégation 2024-2025 réunit trois comédies de Corneille : la première, La Place royale, publiée en 1637 mais jouée dès la saison 1633-1634, appartient au jeune Corneille, avant le tournant du Cid ; les deux autres, Le Menteur et La Suite du Menteur viennent dix ans plus tard, où Corneille renoue pour le Théâtre du Marais avec le genre comique, sous des formes nouvelles pour une trouve renouvelée. Les Colloques en ligne accueillent les actes d'une journée d’études tenue à l’Université Jean-Moulin Lyon 3 le 13 décembre 2024, réunis par Olivier Leplatre et Maxime Cartron. Rappelons que Fabula a mis en ligne à la rentrée dernière les bibliographies pour l'étude du Menteur comme de La Place royale, par Marc Escola.

Discours rapportés en contexte épistolaire

Discours rapportés en contexte épistolaire