Colloques en ligne

éditos

Littératures sauvages : le surréalisme hors du livre

Littératures sauvages : le surréalisme hors du livre

Récurrente au fil du temps, l’exploration des alternatives au livre s’intensifie au début du XXe siècle, en devenant une constante des mouvements modernistes et avant-gardistes. Le surréalisme n’y échappe pas, créant même en ce domaine une position originale, mais non dépourvue d’ambiguïtés : porté par le désir d’une poésie exprimée dans la vie même ou, en Belgique, par le refus de toute forme d’institutionnalisation, ce mouvement exploitera assidument les possibilités offertes par les littératures sauvages, ces productions élaborées hors du circuit traditionnel de l’édition, le plus souvent sur des supports de fortune ; mais il apparaîtra également, en France à tout le moins, comme la plus livresque des avant-gardes. La journée d’étude « Le surréalisme hors du livre », qui s’est tenue le 20 juin 2023 à l’université de Namur, déplie les tensions au cœur des usages surréalistes de la littérature hors du livre à partir des surréalismes français et belge, sans exhaustivité mais avec le souci d’interroger les points les plus représentatifs de l’histoire de ce mouvement. Les Colloques en ligne de Fabula en accueille les actes, réunis par Manon Houtart et David Vrydaghs.

Littérature indiciaire

Littérature indiciaire

Littérature et zoomorphie satirique

Littérature et zoomorphie satirique

La zoomorphie satirique, constante dans l’histoire de la littérature, constitue un vivier de sens très diversifiés, voire antagonistes. L’animal sert-il de masque pour ne pas désigner directement ses cibles ? Assure-t-il une fonction de désindividualisation et donc de naturalisation des désordres sociaux et politiques ? Sert-il de médiateur du point de vue de l’auteur ? Le colloque tenu à Paris les 7 & 8 novembre 2024 tentait de répondre à ces questions en assumant une conception large de la satire comme forme hybride privilégiant le rire orienté, et, parfois, un comique plus discret, aux intentions complexes. Les Colloques en ligne de Fabula en accueillent les actes, réunis par Anne Simon et Nicolas Corréard, avec la collaboration de Louis Pijaudier-Cabot, et mis en ligne avec le soutien de l'Université de Lausanne.

Terreur et rhétorique

Terreur et rhétorique

Les femmes et la Shoah

Les femmes et la Shoah

Écrire la lecture

Écrire la lecture

Politiques de la littérature. Fortunes et infortunes d’une formule critique

Politiques de la littérature. Fortunes et infortunes d’une formule critique

Quinze ans après la publication de Politique de la littérature (Galilée, 2007) de Jacques Rancière, dont Pascale Fautrier avait rendu compte pour Acta fabula, la formule "politique(s) de la littérature" s’est largement répandue dans la recherche littéraire contemporaine. Son usage témoigne d’une volonté de repenser la place du littéraire dans l’espace social, et de la tentation de déplacer « hors du livre » l’enquête sur les liens entre politique et littérature. Plusieurs travaux se sont approprié la réflexion de Rancière, mais également les conceptualisations amorcées par Benoît Denis et Jean-Francois Hamel au sujet des "politiques de la littérature". Un nouveau dossier accueilli dans la collection "Le fond de l'air" des Colloques en ligne de Fabula propose de revenir sur cette formule. Le sommaire réuni par Lucie Amir, Justine Huppe et Julien Jeusette prend acte de son hétérogénéité, présente les objets de recherche qu’elle a permis de penser et les prolongements auxquels elle a pu – et peut encore – donner lieu.  

(Illustr. : The Book Bloc)