
La zoomorphie satirique, constante dans l’histoire de la littérature, constitue un vivier de sens très diversifiés, voire antagonistes. L’animal sert-il de masque pour ne pas désigner directement ses cibles ? Assure-t-il une fonction de désindividualisation et donc de naturalisation des désordres sociaux et politiques ? Sert-il de médiateur du point de vue de l’auteur ? Le colloque tenu à Paris les 7 & 8 novembre 2024 tentait de répondre à ces questions en assumant une conception large de la satire comme forme hybride privilégiant le rire orienté, et, parfois, un comique plus discret, aux intentions complexes. Les Colloques en ligne de Fabula en accueillent les actes, réunis par Anne Simon et Nicolas Corréard, avec la collaboration de Louis Pijaudier-Cabot, et mis en ligne avec le soutien de l'Université de Lausanne.