Colloques en ligne

L’héritage littéraire de Paul Ricœur

 

Postures d'héritiers

Micheline Cambron, Université de Montréal/Centre de recherche sur la littérature et la culture québécoise (CRILCQ)

L’œuvre de Paul Ricœur a inauguré un nouvel espace de travail interdisciplinaire sur les textes et a de ce fait profondément marqué les études littéraires des trente dernières années[1]. Ainsi, et pour s’en tenir au seul ouvrage Temps et récit, les concepts de récit, de temps, d’identité narrative et d’événement tels que Ricœur les déploie en les problématisant, ont donné lieu à des déclinaisons littéraires qui paraissent désormais aller de soi : « le récit national » comme élément structurant les textes singuliers dans une communauté spécifique, l’identité narrative comme clé de l’autofiction, les apories du temps comme outils de compréhension du rythme et de la diction poétiques, l’événement, enfin, comme nœud de significations qui permet d’appréhender des expériences en apparence aussi différentes que la lecture individuelle ou la constitution de l’histoire littéraire.

Les visées du colloque

Le colloque international L’héritage littéraire de Paul Ricœur[2], organisé par la Chaire du Québec contemporain de l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3, en collaboration avec le Centre de recherche sur les arts et le langage (EHESS/CNRS) et avec le concours du Fonds Ricœur, se voulait l’occasion de dresser un premier bilan de l’héritage littéraire de Paul Ricœur, de manière à dégager les lignes de force actuelles de l’appropriation de la pensée de Ricœur par ses héritiers – que nous sommes. Le colloque a ainsi accueilli à la fois des travaux sur la dimension littéraire des textes de Ricœur, des études décrivant les travaux actuels qui en sont inspirés, des réflexions sur les enjeux théoriques liés à l’application en études littéraires des propositions philosophiques de Ricœur. Mais le colloque a également ouvert un espace de discussion interdisciplinaire autour de concepts clés, qui intéressent les littéraires mais également les philosophes et les historiens. Il serait ironique que les travaux de Paul Ricœur, caractérisés par un véritable souci d’échanges menés par-delà les frontières disciplinaires soient discutés dans des officines disciplinaires aux portes closes.

Organisé à l’initiative de la Chaire du Québec contemporain de l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3, le colloque souhaitait également prendre la mesure du retentissement des travaux de Paul Ricœur au Québec. Ricœur a en effet effectué de très nombreux séjours au Québec et y a beaucoup enseigné. Son enseignement a d’abord touché les milieux philosophiques. C’est à partir de là que sa pensée s’est diffusée, ses étudiants québécois ayant essaimé en littérature et en histoire, entre autres. Cet enseignement initial a ainsi joué un rôle déterminant dans le développement des travaux inspirés par la pensée de Ricœur au Québec. Le présent ouvrage comporte donc des études et des témoignages qui éclairent la diffusion de la pensée de Ricœur au Québec et au Canada. Présentés de manière groupée dans la table des matières, ces textes font l’objet d’une éclairante mise en contexte de Suzanne Foisy. Ils rappellent l’importance de Ricœur en soulignant la fécondité des prestations qu’il fit lors de ses séjours et les échos qui en résultèrent à la fois pour des individus singuliers, dont beaucoup sont devenus des chercheurs émérites, et pour l’ensemble de la communauté savante. Il ne faut pas pour autant réduire la portée de ces textes au seul Québec : ceux-ci participent aussi à l’évaluation de l’héritage de Paul Ricœur et, à ce titre, contribuent au mouvement général du présent ouvrage.

Un bilan

Quel bilan peut-on tracer à partir des contributions ici rassemblées[3] ? Outre le fait que les travaux de Ricœur suscitent l’intérêt par-delà les frontières géographiques puisque les participants venaient de France, de Belgique, d’Allemagne, des États-Unis, et du Québec, il faut noter que l’accent a été mis sur certains concepts cardinaux, ceux d’identité narrative, d’événement, de triple mimèsis et, surtout, celui de préfiguration (mimèsis I) – lequel apparaît comme un concept qui fait particulièrement débat. Les apories sur le temps, placées par Ricœur au centre de Temps et récit, suscitent également des réflexions de nature théorique, associées à la fois à la notion de récit et à celle de mémoire. Cela tient-il au fait que la pensée de Ricœur rejoint ou confronte autour de ces concepts les voies actuelles de la réflexion littéraire ? Sans doute, mais pas seulement. L’article d’Alexandre Gefen, « “Retours au récit” : Paul Ricœur et la théorie littéraire contemporaine »,montre bien que les liens entre la pensée de Ricœur et la théorie littéraire actuelle sont complexes, et que leur analyse doit dépasser l’inventaire des liens avec la littérature explicitement revendiqués par le philosophe.

Malgré ces convergences, les auteurs des textes du présent ouvrage collectif élisent des objets divers et usent de stratégies différentes pour entrer en interaction avec les travaux de Ricœur. D’une certaine façon, hériter revient, dans une perspective intellectuelle, non seulement à recueillir mais aussi à transmettre à son tour[4], ce qui impose une mise à l’épreuve de l’héritage. Dans le disparate apparent des travaux, se déploient donc des postures d’héritiers, des façons de recueillir l’héritage et de le mettre à l’épreuve. Ces postures permettent à la fois d’éclairer la nature de l’héritage laissé par Paul Ricœur et les modes d’appropriation de cet héritage qui engagent, en partie du moins, l’avenir de la lecture de l’œuvre de Ricœur en littérature.

Analyser l’héritage littéraire

Il y a d’abord, dans l’ordre de l’analyse des textes de Ricœur eux-mêmes, place pour une nécessaire posture d’élucidation. Comment comprendre les textes de Ricœur dans leur complexité, en dénouer les fils, en mesurer le poids dans nos réflexions actuelles ? Telle est la voie choisie par Bastien Engelbach, qui reconstruit, dans une perspective proche de l’exégèse, le parcours qui conduit Ricœur « Du modèle du récit à l’énonciation de soi ». Jochen Mecke, qui analyse la façon dont Ricœur résout, par le biais du concept de configuration narrative, les paradoxes de la mimèsis classique et étudie le fonctionnement de la théorie ricœurienne du temps narratif, met à l’épreuve de quelques œuvres de la modernité littéraire la théorie de Ricœur pour en mieux dégager les ressorts.

Mais l’analyse peut aussi s’engager sur les voies du débat, voire de la confrontation, en tout respect. C’est le cas de Lambros Couloubaritsis, qui souhaite réhabiliter le concept de préfiguration, peu explicité chez Ricœur, afin de pouvoir « donner un nom, un visage, un corps à l’être souffrant au moyen de la configuration du récit ». Cette nécessité du resserrement des liens entre préfiguration et configuration se trouve illustrée par l’analyse du roman Tò noúmero 31328, d’Ilías Venézis. De manière plus provocante, peut-être, Thomas Pavel remet en question la notion d’identité narrative. S’appuyant sur la sémantique des noms propres et sur la théorie des prédicats, Pavel inverse les termes de Ricœur, posant l’identité comme un donné qui rend la description et la narration possibles. Le détour par la psychologie spéculative le conduit à discréditer le récit qui, dans un contexte thérapeutique semble offrir la clé du « véritable soi », alors que ce dernier est toujours partiel, changeant. Le risque d’enfermement dans une identité narrative réifiée en un récit est bien réel. La contribution de Jacques Poulain se veut l’analyse d’un conflit entre Paul Ricœur et Jacques Derrida, qui eut lieu à Montréal en 1971, lors du XVe Congrès international des sociétés de philosophie de langue française, qui avait pour thème la communication. La séance inaugurale réunissait les deux conférenciers et fut suivie d’une discussion animée qui a laissé d’importantes traces dans l’histoire de la philosophie contemporaine. Jacques Poulain, analyse le différend, « l’incommunicabilité des propos », il en fait ressortir la complexité et propose une interprétation de l’impossible réconciliation des deux philosophes sur le terrain du discours et de la communication. David Carr retrace dans son texte la façon dont fut élaborée, avec et contre Ricœur, son ouvrage Time, Narrative and History, qui contenait plusieurs discussions théoriques de l’œuvre de Ricœur, et marquait son désir de ramener la discussion autour de la notion de récit du côté des questions philosophiques, tandis que Ricœur l’inscrivait surtout dans l’ordre de la théorie littéraire. Ici, opposition et dialogue sont fortement entremêlés, d’autant que le Ricœur dernière manière, celui de Soi-même comme un autre et de La Mémoire, l’histoire, l’oubli, semble avoir renoué avec la philosophie. Cet article illustre bien le fait que face à un même héritage, les héritiers font des choix différents, effectuent un tri apparenté à une acceptation sous bénéfice d’inventaire. Serge Cantin, quant à lui, construit, autour de la notion de mémoire, par les voies de l’intertextualité, un dialogue entre Fernand Dumont, philosophe québécois, et Paul Ricœur, dialogue qui ne se produisit pas en réalité, malgré les nombreuses circonstances qui auraient pu rendre possible un tel échange. Ce dialogue imaginé éclaire certains des concepts élaborés par Ricœur à la fin de sa vie, concepts qui sont actuellement débattus non seulement en philosophie mais aussi en histoire et en littérature.

Inscrire les concepts de Ricœur en études littéraires

Plusieurs contributions s’attachent plutôt à inscrire les concepts de Ricœur en histoire littéraire, à exposer leur nécessité dans des voies disciplinaires qui n’étaient pas les siennes. Cela peut se faire par l’application de concepts ricœuriens à des genres ou à des œuvres spécifiques. Ces applications littéraires tirent alors leur pertinence du choc avec certains corpus, comme c’est le cas dans le texte de Sophie Milquet, qui met à l’épreuve le concept d’événement tel que Ricœur le construit pour aborder un roman de guerre, Ana non d’Agustin Gómez-Arcos, s’attachant particulièrement à l’idée suivant laquelle les fictions sont des « laboratoires » de l’action. Sabrina Parent part de l’étude de deux romans de guerre, Les Champs d’honneur, de Jean Rouaud, et L’Acacia, de Claude Simon, pour montrer comment la pensée de Ricœur joue un rôle essentiel dans la mise en relief des liens entre les procédés d’écriture lié à l’événement (entendu au sens de Ricœur) et les effets éthiques de cette écriture.

L’inscription des concepts philosophiques en littérature peut également conduire à l’élaboration de développements conceptuels, voire à l’émergence de nouveaux concepts, ou encore au prolongement de la réflexion du philosophe, par une discussion théorique qui fonde la pertinence des concepts et, éventuellement appelle à leur affinement. Ainsi, Jean-Marie Schaeffer montre bien l’importance théorique de la notion de préfiguration (mimèsis I), non seulement dans l’architecture de la théorie de Ricœur sur le récit, mais aussi dans l’élucidation de la fonction existentiale du récit. Selon lui, la conviction de Ricœur en la présence originaire d’une narrativité inchoative dans l’expérience humaine se trouverait à poser l’existence du récit hors de la littérature. Faisant un détour éclairant par les théories actuelles liées à la dysnarrativité, cette incapacité à comprendre un récit qui frappe les personnes dont certaines fonctions cérébrales sont affectées, le philosophe conclut que « la thèse narrativiste de Ricœur a mis en évidence un aspect central de l’identité humaine » dans l’individuation du sujet et dans la constitution de communautés humaines. Johanne Villeneuve, prenant appui sur les témoignages des victimes de l’atroce guerre civile du Rwanda, revient sur la notion d’inchoativité narrative et sur la demande de récit qui se fait jour de manière particulièrement vive en période de crise. Peter McCormick s’attache plutôt à la notion de « mondes fictifs ». Confrontant le sens qu’attribue Ricœur à cette notion et des poèmes de Wallace Stevens, il s’interroge sur la possibilité de considérer le monde comme une « vraie fiction ». Quant à Marjolaine Deschênes, elle entend démontrer que même si Ricœur a peu abordé la question de la création, ses réflexions permettent néanmoins de « raccommoder » deux des paradigmes usuels en ce domaine : celui de l’esthétique de l’expression, fondé sur la notion de génie, et celui, plus formaliste, qui conduit à « la mort de l’auteur (Barthes) [voire] à son effacement (Blanchot) ». Son analyse intègre des réflexions d’auteurs québécois et français (Pierre Bertrand, Catherine Mavrikakis et Nancy Huston) qui illustrent la pertinence du recours à Ricœur.

Le geste de l’héritier que constitue le prolongement théorique détermine une posture qui vise en quelque sorte à faire fructifier l’héritage. Il trouve sa forme la plus explicite dans les témoignages de Luc Brisson et d’Yvan Lamonde, le premier révélant qu’il doit à Ricœur son désir de travailler sur les récits mythologiques sans leur dénier leur forme narrative, le second reconnaissant que, sans Ricœur, il n’aurait pu se tourner vers une carrière d’historien, privé qu’il aurait été du désir de « se penser dans l’histoire » que lui communiqua Ricœur. La notion ricœurienne de reconnaissance trouve également deux exemplifications éloquentes. Dans le témoignage de Jean Grondin, lequel raconte ses rencontres avec Ricœur et leur impact sur les choix philosophiques et personnels qui furent ensuite les siens, et dans celui de Maurice Lagueux, qui retrace comment il apprit de Ricœur une certaine manière de lire qu’il adoptera pour la suite de sa vie intellectuelle.

D’autres contributeurs témoignent plutôt du désir de s’adosser aux concepts, pour développer des ensembles notionnels ou conceptuels différents tout en reconnaissant leur dette à l’égard de Ricœur. Ainsi Marielle Macé développe-t-elle, s’inspirant étroitement du concept d’identité narrative de Ricœur, le concept d’identité stylistique. Pour cela, elle suit les deux pistes que sont La Métaphore vive et Temps et récit, et conclut que « le récit n’offre pas le seul cadre possible aux “variations imaginatives” d’une identité », d’où la nécessité de s’attacher aussi aux autres formes dans lesquelles se déploie la stylisation, les voies d’une identité stylistique. Gérard Langlade suit un parcours homologue, partant de la notion d’événement historique construit par Ricœur, et s’appuyant sur les développements donnés par Micheline Cambron au concept d’identité narrative dans des analyses de récits autobiographiques, pour développer la notion d’événement de lecture et exemplifier les possibles théoriques de la notion grâce à des textes autobiographiques de Georges-Arthur Goldschmidt. Lucie Bourassa examine, quant à elle, la relation entre le temps et le discours, et soutient que celle-ci peut être étudiée au-delà du récit, principalement dans l’ordre temporel déployé par le poème dans sa matérialité. L’analyse de textes, récits et poèmes, comme des « entrelacs », montre que le « tenir ensemble » de plans hétérogènes de signification ne peut être ramené à l’unicité de l’intrigue non plus qu’à une résolution. Enfin, Micheline Cambron présente, selon un ordre chronologique, les divers développements théoriques qu’elle a puisés chez Ricœur, particulièrement autour des concepts de triple mimèsis et d’identité narrative, et indique la fortune de ces divers adossements dans les travaux actuels en études littéraires au Québec et au Canada.

Un dernier groupe d’héritier cherche plutôt à refigurer les concepts de Ricœur à partir de leurs propres pratiques, les mettant à l’épreuve pour en faire surgir des images ou des pratiques neuves. François Dosse, menant une réflexion sur la nature de la biographie, part de l’histoire du genre biographique afin d’en caractériser l’état actuel. La passion biographique contemporaine lui paraît « quête de singularité à partir de la pluralité des possibles identités plurielles », ce qui rejoint la définition plurielle de toute identité chez Ricœur. Frappée par une métaphore suggérée par Ricœur, selon laquelle le texte serait comme une partition musicale, et après un détour par la pratique de l’interprétation musicale, Marie-José Fourtanier, spécialiste de la lecture littéraire, s’attache à la façon dont les réécritures du Télémaque de Fénelon constituent autant de variations lectorales, autant de « concrétisations imageantes » d’un texte interprété comme une partition et favorisant la « fusion de l’interprétation du texte à l’interprétation de soi-même ». Enfin, Ioana Vultur, s’appuyant sur les théories actuelles sur la communication littéraire, met en relief les liens entre ces théories et la conception de la littérature de Ricœur et expose la manière dont l’ouverture interdisciplinaire de Ricœur a contribué à renouveler la question de la communication littéraire.

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Chacun pourra circuler au sein de l’ensemble des textes, grâce aux outils associés à une publication en ligne. Ces textes, qui conservent toute leur pertinence pris isolément, gagnent cependant à être saisis au sein de l’ensemble ici rassemblé. Ils témoignent de concert d’un premier effort organisé de réflexion pour baliser les voies ouvertes par Paul Ricœur à la jonction de la philosophie et de la littérature. Et aussi de premiers dialogues.

Remerciements

La publication de cet ouvrage a été possible grâce au concours de nombreuses institutions que nous tenons à remercier : l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3, l’Université de Montréal, le gouvernement du Québec, particulièrement la Délégation du Québec à Paris, le ministère de l’Éducation, du Loisir et des Sports, le ministère des Relations internationales, l’Association internationales des études québécoises, l’École des hautes études en sciences sociales, l’Institut protestant de théologie et le Fonds Ricœur. Notre gratitude va aussi à de nombreuses personnes dont le soutien amical nous a été essentiel : de l’Institut protestant et du Fonds Ricœur : Mmes Catherine Goldenstein et Gabrielle Brunschweiler, et M. François Dosse ; de l’École des hautes études en sciences sociales, Mme Jamila Meliani et M. Jean-Marie Schaeffer ; de l’Association des études québécoises, M. Robert Laliberté ; de la Délégation du Québec à Paris, le délégué à la Coopération, M. Jean Fortin, et son assistante, Mme Caroline Mailloux, de même que M. Yvan Bédard et les graphistes du ministère des Relations internationales ; de l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3, Mme la Présidente, Marie-Christine Lemardeley, M. Philipp  Dubois, vice-président aux relations internationales, et M. Olivier Poursac, responsable technique. Nous remercions également les lecteurs qui ont participé à l’évaluation des textes, conférant ainsi à cette publication la rigueur souhaitable pour une publication savante, et Isabelle Lachance, qui a effectué la révision. Enfin, nous remercions Alexandre Gefen d’avoir rendu possible l’intégration de cet ouvrage à la collection des Actes de colloques du site Fabula.



[1] En fait foi l’essai de bibliométrie de Jean-Philippe Warren qui montre que, parmi les articles citant Ricœur publiés dans des revues savantes et répertoriés dans le Web of Knowledge, les approches littéraires sont quantitativement les plus nombreuses, et cela même si les publications en français n’y sont que marginalement comptabilisées. Voir J.-P. Warren,« Classicisme et interdisciplinarité. Une brève analyse bibliométrique des références à Paul Ricœur », Fonds Ricœur, (en ligne) http://www.fondsricoeur.fr/photo/bibliometrie(1).pdf (document consulté le 20 avril 2013).

[2] L’organisation du colloque reposait sur le travail d’un comité scientifique diligent et attentif que nous remercions ici. Il était composé de Lucie Bourassa (Université de Montréal) ; Micheline Cambron (Université de Montréal) ; Dominique Combe (Université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle) ; François Dosse (Université Paris 12 – Créteil/Fonds Ricœur) ; Madeleine Frédéric (Université Libre de Bruxelles) ; Suzanne Foisy (Université du Québec à Trois-Rivières) ; Ioana Vultur (CRAL/EHESS). Un comité d’organisation a assisté Micheline Cambron dans la mise en œuvre matérielle du projet. Il était composé de Lucie Bourassa, François Dosse, Suzanne Foisy, Jean-Marie Schaeffer et Ioana Vultur.

[3] Je rappelle que la préparation de ces actes a été réalisée en collaboration par Lucie Bourassa, Micheline Cambron et Suzanne Foisy.

[4] Hériter n’est pas un geste passif, l’héritage est reçu sous bénéfice d’inventaire.

Textes réunis par Micheline Cambron

mis en ligne avec le soutien de l'Université de Lausanne.

DOI : https://doi.org/10.58282/colloques.1852