"Qu’est-ce qu’une expérience fasciste ordinaire ? Qu’est-ce qu’un flash fasciste dans une vie normale ? Un détail, un mot, un geste, dont vous avez brutalement la certitude que c’est ça, que, cette fois-ci, vous n’interprétez pas, ce n’est pas de la parano, c’est pour de bon, pour de vrai. Vous voilà saisi·e". C’est ce saisissement, et ce qui l’a provoqué, que décrivent les courts textes de Soixante-dix fantômes révélés par Nathalie Quintane, avec ce simple sous-titre : Choses vues.
(Illustr. : Une journée particulière d'Ettore Scola, 1977)