
Sororités afropéennes et féminisme intersectionnel dans les dramaturgies contemporaines (Paris)
Institut d’Études Théâtrales de la Sorbonne Nouvelle
en partenariat avec le Lavoir Moderne Parisien
Atelier de recherche dramaturgique du laboratoire SeFeA
FRATRIES ET SORORITÉS AFRODIASPORIQUES
Sous la direction de Sylvie Chalaye
Penser, analyser et conceptualiser la création afropéenne
16/10 Sororités afropéennes et féminisme intersectionnel dans les dramaturgies contemporaines
Avec Chloé Dubost (Université de Toulouse Jean-Jaurès/Sorbonne Université
Conçu comme un observatoire de la création afrodiasporique et une plateforme d’échanges scientifiques et de rencontres entre chercheurs, chercheuses, créateurs et créatrices, cet atelier de recherche du laboratoire SeFeA travaille sur l’analyse des œuvres et la conceptualisation des poétiques qui les traversent. Il se déploie au Lavoir Moderne Parisien, scène alternative ancrée au cœur de la Goutte d’or.
Les ateliers sont pensés, au départ, en lien avec la programmation consacrée à Koffi Kwahulé au Lavoir Moderne Parisien, Arletty, comme un œuf dansant au milieu des galets. Chaque séance interrogera toutefois la notion de fratrie et de sororité dans la production dramatique contemporaine de manière générale, en invitant d’autres artistes, comédien.nes, poètes, dramaturges, scénographes, sociologues, philosophes, etc.
La séance du 16 octobre sera consacrée à la représentation des enjeux féministes intersectionnels sur la scène contemporaine.
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Elles sont afrodescendantes, autrices, actrices, musiciennes, danseuses ou metteuses en scène engagées. Yasmine Modestine, Sandra Saint-Rose, Odile Sankara, Éva Doumbia, Léonora Miano, Penda Diouf... construisent aujourd’hui une sororité artistique qui interroge les enjeux féministes intersectionnels dans le théâtre contemporain. Nous irons à la rencontre de ces artistes, dont les œuvres participent à la reconnaissance de populations situées à l’intersection des axes de domination (genre, race, classe). Quelles réalités sont dénoncées (exotisation, réification, hypersexualisation, injonctions normatives, exclusion sociale…), et à travers quels choix littéraires, esthétiques et dramaturgiques ? En quoi ces œuvres participent-elles à la subversion de certains rôles sociaux aliénants, et comment est représentée l’émancipation ? Quelle(s) « sonorité(s) » ces œuvres permettent-elles de tisser ? À travers des entretiens, des projections, des mises en voix et en espace, plusieurs de ces artistes invitées au Lavoir Moderne Parisien tenteront, elles aussi, de répondre à ces questions.