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L'appropriation de l'Histoire dans les Arts du spectacle aux XXe et XXIe siècles

L'appropriation de l'Histoire dans les Arts du spectacle aux XXe et XXIe siècles

Publié le par Matthieu Vernet (Source : Estelle Dalleu-Romain Ragni Calzuola)

Les équipes de recherche C.H.E.R. (Culture et Histoire dans l'Espace Roman-EA 4376), A.C.C.R.A. (Approches Contemporaines de la Création et de la Réflexion Artistiques-EA 3402) et l'Ecole Doctorale des Humanités (ED 520) de l'Université de Strasbourg ont le plaisir de vous inviter au colloque "L'appropriation de l'Histoire dans les Arts du spectacle aux XXe et XXIe siècles".

Cet événement se tiendra les 18 et 19 octobre 2012 dans l'Amphithéâtre du Collège Doctoral Européen (46, Boulevard de la Victoire à Strasbourg).

"Les Arts du spectacle, que l’on parle de cinéma, de théâtre ou de danse, ont toujours eu pour vocation de recréer la vie, ou du moins en donner l’illusion, sur un écran ou une scène. Dans cette recréation, cette mimésis du vivant, les Arts du spectacle ont régulièrement pris le parti de mettre en scène ce qui a été, ce qui nous a précédé, bref de mettre en scène l’Histoire. C’est cette entreprise particulière qui sera l’objet de notre étude au cours des deux journées que nous avons décidé d’organiser, c’est-à-dire de vouloir transmettre à un public particulier une vision d’un événement, d’un personnage ou d’une période historique.

Il est nécessaire de partir du postulat que cette recréation de l’Histoire, dans sa vocation artistique, ne peut être qu’un point de vue, une perspective depuis laquelle l’artiste injecte sa subjectivité et ce même dans une volonté documentaire. Cette subjectivité est amenée par les caractéristiques propres du média choisi pour représenter la période historique examinée. En effet, chaque média demande une certaine mise en scène, des choix de la part de l’artiste par rapport à la réalité (si tant est qu’elle puisse être connue dès le départ) et une obligation à prendre parti dans une hypothétique réalité historique. C’est ce mécanisme d’appropriation réalisé par l’artiste que nous souhaitons étudier, ainsi  que sa portée sociale, idéologique et politique, dans les Arts du spectacle des XXe et XXIe siècles dans les oeuvres de langue romane."