"Formes poétiques et politiques dans l'œuvre de Nathalie Quintane". Soutenance de Quentin Cauchin (dir. Benoît Auclerc & Gilles Bonnet, Univ. Lyon 3)
Soutenance de la thèse de doctorat de Quentin Cauchin
« Formes poétiques et politique dans l’œuvre de Nathalie Quintane »
dirigée par Benoît Auclerc et Gilles Bonnet (Université Lyon 3)
présentée à l’École doctorale 484 – 3LA / Laboratoire Marge de l’Université Jean Moulin Lyon 3
le jeudi 11 décembre 2025 à 14h
en salle 410 de la Maison Internationale des Langues et des Cultures (MILC, 4e étage), 35 rue Raulin, à Lyon, 7e
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Jury :
M. Gilles Bonnet, Professeur des universités (Université Lyon 3), co-directeur de thèse
M. Benoît Auclerc, Maître de conférences (Université Lyon 3), co-directeur de thèse
Mme Christine Marcandier, Professeure des universités (Aix-Marseille Université)
M. Maxime Decout, Professeur des universités (Sorbonne Université)
Mme Justine Huppe, Chargée de cours (Université de Liège)
M. Luigi Magno, Professeur associé (Université Roma Tre)
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Résumé de la thèse :
Trente années se sont écoulées depuis les premières publications de Nathalie Quintane (les feuilles A3 de R.R, une revue qu’elle crée avec Christophe Tarkos et Stéphane Bérard à Marseille, commencent à paraître en 1993). Son œuvre se caractérise par sa plasticité : elle multiplie les formes, souvent entremêlées et opaques, les genres, passant du recueil d’aphorismes maladroitement poétiques au roman fantaisiste ou au théâtre radiophonique, les supports et les espaces de circulation. Un ancrage initial est posé du côté de la poésie, dans un espace restreint depuis lequel s’énonce le refus du lyrisme et s’ouvre un dialogue avec l’histoire de la modernité tardive. La lisibilité de sa trajectoire s’amoindrit toutefois au rythme des publications : des romans étranges, un livre de film, des enquêtes en tous genres, des essais paraissent. Ces dernières années, l’œuvre sert de poste d’observation pour appréhender le retour d’une interrogation politique en littérature. Le cachet de poète formaliste, qui lui était apposé à ses débuts, s’efface et accrédite l’idée d’une division dans l’œuvre entre un versant poétique et un versant politique. À rebours de cette partition, la thèse met en lumière la solidarité constamment maintenue entre des préoccupations poétiques et des inquiétudes politiques. L’articulation entre une quête d’invention formelle et d’engagement constitue le fil de cette étude.
Contact : qcauchin[at]gmail.com