
Comment les œuvres existent-elles dans le temps ? Dans son nouvel essai, L'écorce des choses (Éd. de la Sorbonne) Judith Schlanger revient sur les lectures et les textes qui ont jalonné son parcours – ainsi que sur ceux qui, à l'inverse, l’ont étonnamment peu marquée. Au gré de ce carnet de lectures personnel, elle explore les thématiques du changement et de la durée historique, de la valeur cachée des lecteurs anonymes, et d’une vie consacrée aux idées. Entrecroisant réflexions personnelles, analyses sur son propre parcours et études des œuvres, cet essai dresse un portrait saisissant de la pensée du second XXe s. Fabula donne à lire quelques pages de l'ouvrage…
On peut retrouver dans Acta fabula un entretien de Judith Schlanger avec Christophe Pradeau sur l'un de ses précédents essais, Une histoire de l’intense (Hermann, 2021), et plus haut dans le temps, au sommaire d'une mémorable livraison de Fabula-LhT consacré à "L'écrivain préféré", un texte rare de l'essayiste: "La pauvreté enchantée". Et signalons par anticipation que la revue Critique consacrera au printemps prochain l'un de ses sommaires à Judith Schlanger.