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Nature, berce-le
Publié le par Faculté des lettres Université de Lausanne

Jean-Christophe Cavallin faisait paraître l'an passé dans la collection Biophilia des éditions Corti, Valet noir, sous-titré Vers une écologie du récit : Laurent Demanze en avait donné un compte rendu : "Pour une écologie de l’imaginaire", au sein du dossier critique d'Acta fabula intitulé "Ecopoétique pour des temps extrêmes". Jean-Christophe Cavallin poursuit aujourd'hui sa réflexion vers cette écologie du récit dans un nouveau titre accueilli dans la même collection sous le beau titre Nature, berce-le. Il s'y pose cette question : Pourquoi nos lieux de culture n’ont-ils pas la culture des lieux ? Confrontant la pensée et l’action de Malraux aux souvenirs fragmentaires d’un traumatisme infantile, il défend l’hypothèse que la culture occidentale offre tous les caractères d’une formation de défense. Érigée contre la vie en tant que milieu et pulsion, cette culture vide les lieux. Elle fragilise nos inscriptions, détruit nos appartenances. Et "si la crainte de l’effondrement nous travaille avec tant de force, c’est que cette crainte cache une attirance : quelque chose en nous veut savoir quel afflux d’énergie vitale libèrerait la chute des fortifications qui blindent notre absence aux corps et aux lieux que nous habitons". Fabula vous invite à découvrir un extrait de l'ouvrage…