Préface de Christine Buci-Glucksman
Cet ouvrage est une étude critique de la notion d'interférence élaborée à partir d'une réflexion sur les limites sémiotiques et herméneutiques de l'oeuvre d'art. Cela, à un moment précis où l'art est caractérisé par la prolifération d'expériences hybrides et/ou intermédiales, dont les frontières deviennent de plus en plus poreuses, soulevant l'idée d'un art "indiscipliné". Pour ce faire, l'auteur propose une lecture analytique d'un ensemble de pratiques artistiques transversales (textuelles, visuelles et audiovisuelles).
S'inscrivant dans des contextes historiques plus ou moins divergents, elles semblent bousculer les limites établies tant entre les arts ("effrangement des arts") qu'entre ceux-ci et les autres sphères d'activités humaines (interdisciplinarité).
L'hypothèse principale est qu'il n'y a pas d'interférence possible en dehors des points de différence qui sont en même temps des points de connivence.