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Images des résistances. Photographies et stratégies visuelles des résistances, des combats, des luttes, individuelles et collectives (Lille & Bruxelles)

Images des résistances. Photographies et stratégies visuelles des résistances, des combats, des luttes, individuelles et collectives (Lille & Bruxelles)

Publié le par Université de Lausanne (Source : Institut pour la photographie)

Cette seconde édition des Journées de la Recherche en Histoire de la Photographie s’ouvre à l’échelle de la francophonie, avec un thème en lien avec la quatrième édition du programme de soutien à la recherche et à la création de l’Institut : Photographies et stratégies visuelles des résistances, des combats, des luttes, individuelles et collectives.

Le colloque est organisé sous la direction scientifique de la revue Transbordeur : photographie, histoire, société, en partenariat avec l’Université de Picardie Jules Verne, l’Université de Lille, l’Université du Québec à Montréal, l’Université Libre de Bruxelles, avec le soutien de l’Institut Français.

Les images participent des combats, revendications, quêtes de visibilité, de manière individuelle ou collective, jusqu’à en être parfois un des modes d’action privilégiés. Historiques ou contemporaines, les formes de luttes, combats, oppositions, résistances sont multiples et ont considérablement évolué, s’articulant à une certaine histoire de la photographie et de ses usages. L’ère numérique a généré une prolifération de ses formes, de ses acteurs et semble remettre en cause les conceptions traditionnelles de résistance.

Le colloque propose d’interroger le vaste champ des photographies et stratégies visuelles des résistances, défense d’une cause, de droits, luttes politiques, revendications syndicales, sociétales, quête de visibilité aussi, autant d’engagements sous la forme de mouvements sociaux,
de résistances individuelles ou collectives …

Que nous disent les images des résistances ? Comment certaines luttes ont engagé leur propre représentation (production, mise en scène, diffusion) ?
Quel est l’apport de la photographie à l’image des résistances, comment peut- elle participer de la cause, en quoi est-elle un outil de combat ?

Par ailleurs, on note que ces images des résistances peuvent être réalisées par des photographes, cinéastes, proches des causes en question, mais aussi par des amateurs, activistes, on pourra alors considérer la dimension participative de l’image photographique.

Les projets pourront s’ouvrir à la diversité historique et contemporaine des images des résistances, tant sous l’angle de sa culture photographique, historique et contemporaine, que des visual studies.

Plusieurs axes de recherche seront poursuivis pendant cette journée, parmi lesquels :

• La diffusion et la réception des images de résistance : quels sont les supports ou canaux de ces images ? Quels soutiens ou engagements représentent-ils, pour quelle implication éditoriale ? Il s’agirait aussi de prendre en compte leur réception, à travers l’identification de leur public cible.
• L’efficience de ces images militantes : leur agentivité politique et le pouvoir de persuasion du visuel. Que peut la photographie contre l’invisibilisation des personnes et groupes minorisés ?
• L’élaboration de stratégies alternatives de représentation, et notamment la mise en oeuvre de principes d’opacité émancipatrice.
• Hacktivisme, activisme, vers une nouvelle culture visuelle des images de résistance à l’ère numérique ? Les pratiques associées à une photographie affichant sa matérialité traduisent-elles une position de résistance ? Viendraient-elles s’opposer à ce qu’André Rouillé a identifié comme «une force néolibérale», s’agissant de cette prédominance numérique ? Une icône photographique de la résistance est-elle encore possible ?

Modalités de participation : 

Les propositions de communication (env. 1 page), rédigées en français et accompagnées d’une brève notice biographique sont à envoyer avant
le 28 février 2022 à l’adresse : candidature@institut-photo.com

Les interventions sont rémunérées sur la base forfaitaire de 500 euros TTC frais de déplacement et de séjour inclus pour les candidats basés
en Europe. Pour les sélectionnés hors Europe cette rémunération forfaitaire s’élève à 900 euros TTC frais de déplacement et de séjour inclus.

Comité scientifique :

- Nathalie Delbard, Université de Lille
- Christian Joschke, Beaux-Arts de Paris & Olivier Lugon, Université de Lausanne,
codirecteurs éditoriaux de la revue Transbordeur : photographie, histoire, société
- Anne Lacoste, Institut pour la photographie
- Vincent Lavoie, Université du Québec à Montréal
- Danielle Leenaerts, Université Libre de Bruxelles
- Lise Lerichomme et Androula Michael, Université de Picardie Jules Verne


CONTACT : +33 (0)320 888 862 / candidature@institut-photo.com