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Séminaire "Lieux et espaces du pouvoir" - séance 2, les lieux du savoir. Rencontre avec Julie Wolkenstein (Paris 3)

Publié le par Vincent Ferré (Source : Cécile Chatelet et Trung Nguyen Quang)

La prochaine séance du séminaire "Lieux et espaces du pouvoir" aura lieu ce mercredi, le 12 décembre, à la Maison de la Recherche de Paris 3, de 17h30 à 19h30.

 

Intitulée « les lieux du savoir », nous recevrons l'auteure Julie Wolkenstein, qui évoquera notamment l'univers universitaire, très présent dans ses romans, et son attachement ludique au campus novel.

Gökçe Ergenekon, doctorante à l'ENS de Lyon, proposera une présentation autour de sa dernière fiction, Les Vacances, publié en 2017, dans lequel Julie Wolkenstein imagine l’enquête menée par deux universitaires, qui partent à la recherche d’un film fantôme de Rohmer.

Cette présentation sera suivie d'un entretien avec l'auteure.

Écrivaine, traductrice et universitaire, Julie Wolkenstein est l’autrice de six œuvres de fiction, publiées aux éditions P.O.L, ainsi que d’un essai intitulé « Le mystère du tapis d’Ardabil » (2015). Son écriture, irriguée de ses différentes identités, témoigne d’un intérêt non seulement pour la langue, l’anglais en particulier, et des espaces où il se parle – on pense à la campagne anglaise dans « L’Heure anglaise » (2000), ou encore à Martha’s Vineyard, aux Etats-Unis, où se déroule « L’Excuse » (2008) - mais également pour le sens de la fiction elle-même. En effet, dans tous les romans de Julie Wolkenstein, il est toujours question d’histoires : il s’agit de raconter un récit, mais aussi de raconter le récit, c’est-à-dire comment il se construit, au fil de quels hasards il se noue, avec et contre quels modèles il s’identifie… L’œuvre de Julie Wolkenstein accorde ainsi une importance toute particulière au savoir de la fiction. Preuve en est du genre même du « roman policier », cette forme littéraire qui met en scène la recherche de la vérité et à laquelle l’autrice a souvent recours de manière parodique, dans « Juliette ou la Paresseuse » (1999) par exemple. Preuve en est également de l’univers universitaire, qu’elle représente dans « Colloque sentimental » (2001). Cette rencontre sera l’occasion d’évoquer avec l’autrice son intérêt pour la littérature de langue anglaise, et les influences de celle-ci sur sa propre écriture, mais également sa représentation de ces lieux où le savoir devient un pouvoir.