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Appels à contributions
La création à l’œuvre dans la fiction ultra contemporaine (littérature et cinéma) (Madrid)

La création à l’œuvre dans la fiction ultra contemporaine (littérature et cinéma) (Madrid)

Publié le par Vincent Berthelier (Source : Anne-Marie Reboul)

APPEL À CONTRIBUTION

Date limite : 2 avril 2020

 

Colloque international

14, 15 et 16 octobre 2020 à Madrid

organisé par ARLYC et son équipe de recherche : https://www.ucm.es/arlyc-fr/

 

La création à l’œuvre dans la fiction ultra contemporaine

(littérature et cinéma)

 

 

Argumentaire:

La présence de l’art et de l’artiste au sein de la fiction contemporaine est un fait bien avéré. Mais la communauté scientifique s’est-elle intéressée au regain d’intérêt, ces trois dernières décennies, d’une thématique par ailleurs si explorée au cours des siècles ? 

De La belle Noiseuse (Rivette, 1992) à Rodin (Doillon, 2017), des Sept noms du peintre (Le Guillou, 2001) à La Carte et le territoire (Houellebecq, 2010) ou à Falaise des fous (Grainville, 2018), les œuvres fictionnelles – littéraires ou cinématographiques – pivotant autour d’un artiste créateur, réel ou inventé, passé ou présent, se succèdent à un rythme qui interpelle. Fascination des écrivains et des cinéastes pour un personnage qui hante toujours l’esprit et place souvent au premier plan un travail et son savoir-faire – celui de l’art – pourtant déchus de leur aura depuis l’avènement de la Postmodernité et devenus simples marchandises – même si leur cote atteint parfois des sommets au-delà du concevable. Mais a-t-on cherché à comprendre, dans ses fondements mêmes, le pourquoi de cet engouement paradoxal, advenu au moment où le discrédit est jeté sur la figure de l’artiste et sur son œuvre ? Et comment expliquer, en ce début du XXIe siècle, une telle expansion du phénomène ?

Notre volonté est d’interroger la littérature et le cinéma de l’ultra contemporain pour en saisir les motivations et les aspects les plus significatifs. D’autant que le changement de paradigme de la fin du XXe siècle entraîne inéluctablement des différences tant dans l’ordre de l’expression et du formel que dans celui du conceptuel.

Les œuvres citées ne sont pas sans faire écho à une tradition deux fois séculaire, d’origine allemande – le künstlerroman – mais dont la littérature a donné au XIXe siècle un déploiement à la hauteur du nouveau héros romanesque – l‘artiste- à la recherche d’une revendication pour son art en perpétuel renouvellement. La quête romantique du dialogue des arts trouvait l’une de ses voies les plus abouties, au point de s’approprier cette tradition et d’en créer un foyer propre, de source latine lato sensu : de Balzac à Zola, les écrivains n’auront de cesse de réfléchir à leur propre œuvre par le biais de ce nouveau prophète – l’artiste peintre – et de sa lutte envers et contre tous. Des textes devenus hypertextes, réalisant dans le genre romanesque, grâce à cette intime fusion de la critique à la création, une transcendance et métatextualité qui deviendront les objets convoités et prisés de la littérature du XXe siècle. Une sorte d’œuvre intégrale. Le genre des genres.

Mais par l’amplitude et la variété des procédés mis en œuvre, sous le couvert de lier l’art – fût-il plus tardivement le cinéma et non plus la peinture – à la littérature, le deuxième XXe siècle a dilué les caractères intrinsèques du « roman de l’artiste ». Il est très souvent question d’art dans la fiction, mais pas dans l’ADN de son noyau dur, ni dans les considérations propres au travail artistique lié indéfectiblement au créateur. Pourtant, et bien au-delà de considérations biographiques, historiques, sociologiques ou philosophiques, cette question-clé, matrice du roman, – l’artiste lié à son œuvre – semble, depuis deux ou trois générations, revenir sur le devant de la scène. Et cette attitude si obstinément répétée, souvent sous le nom de plumes célèbres du panorama littéraire ou cinématographique, se devrait d’être observée avec plus d’attention et de minutie. C’est ce que nous nous proposons de faire à l’occasion de ce colloque.

Ainsi voulons-nous revisiter les fictions ultra contemporaines qui tournent autour d’un créateur (peintre, musicien, photographe, écrivain...), un héros confronté à son travail et voué à la production d’une œuvre personnelle et inédite. Nous nous attacherons essentiellement à des fictions produites en langues française et espagnole, pour leurs influences réciproques. La littérature et le cinéma des deux espaces francophone et hispanoaméricain seront aussi concernés, mais nous réserverons une séance à d’autres domaines d’expression – italien, allemand ou anglais – si des propositions majeures nous sont faites dans ce sens. Nous nous intéresserons également à des propositions émanant de jeunes chercheurs et chercheuses.

 

Axes de réflexion et de recherche :

1. À propos de la nature de l’artiste créateur :

  • Sa psychologie, sa formation, dans la fiction ultra contemporaine.
  • La figure de l’artiste ultra contemporain et son lien avec la mythologie. 
  • La place de l’artiste femme dans les fictions ultra contemporaines sur l’art.
  • Du flâneur au ciberflâneur, qu’en est-il de l’inspiration de l’artiste ?
  • Variations sur un portrait de l’(auteur en) artiste.
  • Récits ludiques de biographies fictives d’artistes.
  • La présence de l’artiste dans le cinéma d’animation.

2. La place du travail artistique dans la vie du créateur :

  • Le conflit de l’artiste, entre la vie et l’œuvre.
  • L’espace propre à la création, l’atelier de l’artiste dans la fiction.
  • La praxis artistique à l’œuvre dans les fictions ; la discipline du travail de l’artiste.
  • La fiction ultra contemporaine et le savoir propre à l’artiste, héros de la fiction.
  • Le lien de ce savoir de l’artiste à la technique et à la transmission pédagogique.
  • Les modèles esthétiques de l’artiste ultra contemporain.
  • La place du corps et du modèle dans l’œuvre à produire.
  • La pratique artistique dans son rapport avec les formes du temps (reprise, variation...).
  • L’artiste et le mythe de l’invention technique de l’œuvre. Créateurs de la machine littéraire. 

​3. Le milieu social et artistique du créateur :

  • L’environnement artistique et socio-culturel, la nouvelle scène artistique.
  • L’articulation de l’individuel et du collectif. 
  • Le rôle des institutions médiatiques littéraires et cinématographiques .
  • La place de l’économie et du marché dans les fictions sur l’artiste.
  • Suivant les enseignements de Bourdieu, quelle structure du champ artistique serait envisagée dans ces œuvres ultra contemporaines ?

4. Le travail de l’écriture littéraire et cinématographique :

  • Le métadiscours littéraire et/ou cinématographique dans les fictions de l’ultra contemporain : la pensée du créateur sur la création.
  • Le travail rhétorique pour assumer l’art d’un autre artiste créateur.
  • Le savoir iconographique et ekphrastique déployé dans l’œuvre.
  • Quels enseignements d’un artiste du passé rebondissent sur le créateur d’aujourd’hui ?

​​5. Le lien avec la tradition littéraire des « romans de l’artiste » :

  • Nouvelles configurations du « roman de l’artiste » au XXIe siècle en langues française et espagnole, dans la littérature et le cinéma francophones et hispanoaméricains.
  • Configurations majeures du « roman de l’artiste » au XXIe siècle dans d’autres domaines d’expression.
  • Le « roman de l’artiste » comme « roman d’apprentissage ».
  • Le « roman de l’artiste ». Parodie et nouveau canon littéraire.   
  • Classiques et intertextualité dans la création ultra contemporaine.

6. La conception de l’art qui ressort des œuvres :

  • Le dialogue de l’artiste avec la tradition : convergences, divergences.
  • Les définitions de l’art et les qualités de l’œuvre, dans ces fictions de l’ultra contemporain.
  • Quel art du XXIe siècle déplacerait le rôle prépondérant de la peinture depuis le XVIIIe dans ces « romans de l’artiste » ?

Bibliographie :

Pour une bibliographie des œuvres critiques ou de création à considérer, visitez notre site : https://www.ucm.es/arlyc-fr/

Directrice du Colloque :

Anne-Marie Reboul (Université Complutense de Madrid) : amreboul@ucm.es.

Site web personnel : https://www.ucm.es/annemariereboul

Équipe de recherche ARLYC et Comité scientifique :

Pilar Andrade Boué, Philologie Française, UCM.

Lourdes Carriedo López, Philologie Française, UCM.

Françoise Dubosquet Lairys, Philologie Espagnole, Université E. de Bretagne, Rennes II.

María Luisa Guerrero Alonso, Philologie Française, UCM.  

Carmen Luna Selles, Philologie Espagnole, Universidad de Vigo.

María del Mar Mañas Martínez, Philologie Espagnole, UCM,

Patricia Martínez García, Philologie Française, Universidad Autónoma de Madrid.

Catherine Orsini-Sallet, Philologie Espagnole, Université de Grenoble Alpes.

María Dolores Picazo González, Philologie Française, UCM

Esclavitud Rey Perreira, Philologie Française, UCM.    

 

Comité d’honneur :

Lola Bermúdez Medina, Université de Cadix.

Geneviève Champeau, Université de Bordeaux.

Estrella de Diego Otero, Université Complutense de Madrid.

Véronique Gély, Lettres Sorbonne Université.

Daniel-Henri Pageaux, Lettres Sorbonne Université.

Francisco Javier del Prado Biezma, Université Complutense de Madrid.

Dominique Rabaté, Université de Paris VII Diderot.

Bernard Vouilloux, Lettres Sorbonne Université.

 

Comité organisateur :

Ariadna Álvarez Gavela, Université Complutense de Madrid

Silviano Carrasco Yelmo, Université Complutense de Madrid

Adriana Lasticova, Université Complutense de Madrid

Alexis Brunilda Márquez Hernández, Université Complutense de Madrid

Julia Oeri, Université Complutense de Madrid

Manuel Pacheco Sánchez, Université Complutense de Madrid

Manuel Rodríguez Ávis, Université Complutense de Madrid

Secrétariat et adresse mail du colloque :

María Custodia Sánchez-Luque (Université Complutense de Madrid) :  arlyc2020@ucm.es

Lieux du colloque : la Faculté de Philologie de l’Université Complutense de Madrid

 

Conférences confirmées de :

Emmanuel Bouju (Professeur de Littérature comparée, Université Paris 3)

Miguel Ángel Hernández (Historien de l’art à l’université de Murcie et écrivain)

 

Modalités de soumission :

Date limite de présentation des propositions : le 2 avril 2020.

Les personnes intéressées devront envoyer un résumé de 300 À 500 mots maximum, accompagné d’un titre, de 5 mots-clés, ainsi que d’une notice bio-bibliographique à l’adresse du colloque : arlyc2020@ucm.es

La décision sur l’acceptation des propositions sera communiquée à chacun-e avant le 30 avril 2020. Si une réponse plus rapide était requise à des fins de financement, prière de nous le signaler.

En cas de réponse positive, les candidates et candidats devront s’inscrire avant le 14 juillet 2020.  Les résumés des communications acceptées seront publiés sur le site web du congrès.

Les communications ne pourront pas dépasser les 20 minutes allouées à chaque intervenant-e.

Des propositions de séances monographiques sur un auteur précis ou un artiste (peintre, musicien ou autre) seront bienvenues.

Publication :

Une publication est envisagée. Après sélection, selon le système de la double évaluation externe et aveugle, les textes retenus (environ 8000 mots), qui nous seront parvenus avant le 28 octobre 2020, donneront lieu à un volumen collectif.   

Frais d’inscription et de participation :

Participants présentant une communication : 75 € (95 € à partir du 15 juillet 2020)

Étudiants et autres participants ne présentant pas de communication, mais souhaitant recevoir un diplôme de participation : 20 € (25 € à partir du 15 septembre)

Langues du colloque :

Le colloque se tiendra en espagnol et en français. Un service de traduction sera prévu. Exceptionnellement, on envisagera la traduction ponctuelle d’une communication en italien ou en anglais.

Url du Congrès :    https://arlyc2020.wordpress.com/

Pour toute information complémentaire, s’adresser à la Secrétaire du Colloque.

 

CONVOCATORIA DE COMUNICACIONES

Fecha límite: 2 de abril de 2020.

 

Congreso Internacional

14, 15 y 16 de octubre de 2020, Madrid.

Organizado por ARLYC y su equipo de investigación: https://www.ucm.es/arlyc-fr/

 

Creación y obra de arte en la ficción ultracontemporánea

 (literatura y cine)

 

 

Presentación:

     La presencia del arte y del artista en la ficción contemporánea es un hecho confirmado. Ahora bien: ¿acaso le ha interesado a la comunidad científica el resurgir y creciente interés, en las tres últimas décadas, de una temática por otra parte ya tan explorada a lo largo de los siglos?

    De La belle Noiseuse (Rivette, 1992) a Rodin (Doillon, 2017), de Les Sept noms du peintre (Le Guillou, 2001) a La carte et le territoire (Houellebecq, 2010) o a Falaise des fous (Grainville, 2018), las obras de ficción –literarias o cinematográficas– que giran en torno a la figura de un artista-creador, real o inventado, del pasado o del presente, se suceden a un ritmo que da que pensar. Este personaje que fascina y sigue obsesionando a escritores y cineastas sitúa en un primer plano de la ficción el trabajo artístico y el arte, ambas realidades privadas ya de su áurea desde la Postmodernidad y convertidas en mera mercancía, aunque a veces alcancen sumas delirantes. Aun así, resulta sorprendente que no se haya intentado comprender la razón de ese paradójico entusiasmo literario y cinematográfico surgido cuando el descrédito acecha a la figura del artista y a su producción. ¿Y cómo explicar una expansión tan importante del fenómeno a comienzos del siglo XXI?

Pretendemos interpelar a la literatura y al cine de la ultracontemporaneidad, con el fin de comprender sus motivaciones y aspectos más significativos. Sobre todo porque el cambio de paradigma de finales del siglo XX conlleva inevitablemente diferencias tanto en el plano expresivo y formal como en el conceptual.

Las obras citadas se hacen eco de una tradición doblemente secular de origen alemán –el nstlerroman– que la literatura francesa desarrolló en el siglo XIX con el advenimiento de un nuevo héroe novelesco –el artista– en busca de una reivindicación del arte y su continua renovación. La búsqueda romántica del diálogo entre las artes encontraba una de sus vías más logradas, hasta el punto de apropiarse esa tradición y de crear un espacio propio de resonancias latinas, lato sensu: de Balzac a Zola, los escritores no dejarán de reflexionar sobre su propia obra por medio del nuevo profeta –el artista pintor– y no cejarán en su lucha contra viento y marea. De ese modo, los textos se tornan en hipertextos y, gracias a la fusión entre crítica y creación, dan lugar en el seno del género novelístico a una trascendencia y una metatextualidad que ya serán los objetos preciados y codiciados de la literatura del siglo XX. Una suerte de obra integral. El género de los géneros.    

Pero debido a la amplitud y a la variedad de los procedimientos utilizados con el pretexto de unir el arte –primero la pintura y posteriormente el cine– a la literatura, la segunda mitad del siglo XX terminó diluyendo los caracteres intrínsecos de la llamada «novela del artista». A menudo se habla de arte en la ficción, pero no en el ADN de su núcleo duro, ni en las consideraciones propias del trabajo artístico, inquebrantablemente unido al creador. Más allá de las consideraciones biográficas, históricas, sociológicas o filosóficas, el quid de la cuestión, eje de la novela, –el artista ligado a su obra– parece, no obstante, y desde hace dos o tres generaciones, volver al primer plano. Como gesto que viene repitiéndose mediante talentos célebres del panorama literario y cinematográfico, creemos que debería estudiarse con mayor atención y precisión. Ese es nuestro objetivo con la convocatoria del presente congreso.

Queremos, por consiguiente, revisitar las ficciones ultracontemporáneas que giran en torno a un creador (pintor, músico, fotógrafo, escritor…), un héroe confrontado con su trabajo y entregado a producir una obra personal e inédita. Nos centraremos esencialmente en las ficciones producidas en lenguas francesa y española, por sus influencias recíprocas, pero reservaremos una sección a otras corrientes de expresión, específicamente italiana, alemana o inglesa, si recibimos propuestas relevantes. Serán asimismo de interés las propuestas de jóvenes investigadores.

 

Líneas de reflexión e investigación:

1. Sobre la naturaleza del artista creador:

  • Su psicología, su formación, en la ficción ultracontemporánea.
  • La figura del artista ultracontemporáneo y su relación con la mitología.
  • El lugar que ocupa la mujer artista en las ficciones sobre el arte.
  • Del paseante ocioso al cibernauta ¿qué sucede con la inspiración del artista?
  • Variaciones sobre un retrato del (autor en) artista.
  • Relatos lúdicos de biografías de ficción sobre artistas.
  • Presencia del artista en el cine de animación.

2. Lugar que ocupa el trabajo artístico en la vida del creador:

  • El conflicto del artista entre la vida y la obra.
  • El espacio propio de la creación: el taller del artista en la ficción.
  • La praxis artística de la obra en la ficción; la disciplina del trabajo del artista.
  • La ficción ultracontemporánea y el saber propio del artista, héroe de la ficción.
  • La relación del saber hacer del artista con la técnica y la trasmisión pedagógica.
  • Los modelos estéticos del artista ultracontemporáneo.
  • El lugar del cuerpo y del modelo en la obra.
  • La práctica artística en su relación con las formas del tiempo (repetición, variación…)
  • El artista y el mito de la invención técnica de la obra. Creadores de la máquina literaria.

3. El entorno social y artístico del creador:

  • El entorno artístico y sociocultural, la nueva escena artística.
  • La articulación de lo individual con lo colectivo.
  • El papel de las instituciones mediáticas literarias y cinematográficas.
  • El lugar de la economía y el mercado en las ficciones sobre el artista.
  • Siguiendo las enseñanzas de Bourdieu, ¿qué estructura del campo artístico y literario se reflejaría en esas obras ultracontemporáneas?

4. El trabajo de escritura literario y cinematográfico

  • El metadiscurso literario y/o cinematográfico en las ficciones ultracontemporáneas: el pensamiento del creador en torno a la creación.
  • El trabajo retórico que permite asumir e integrar el arte de otro artista-creador.
  • Los saberes iconográfico y ecfrástico desplegados en la obra de arte.
  • ¿Qué enseñanzas de un artista del pasado vuelven a cobrar actualidad en el creador de hoy?

5. La relación con la tradición literaria de las “novelas del artista”.

  • Nuevas configuraciones de la novela del artista en el siglo XXI en lenguas francesa y española, en la literatura y el cine.
  • Configuraciones relevantes de la novela del artista en el siglo XXI a través de otras nuevas corrientes de expresión.
  • La “novela de artista” como “novela de aprendizaje”.
  • La “novela de artista”. Parodia y nuevo canon literario.
  • Clásicos e intertextualidad en la creación ultracontemporánea.

6. La concepción del arte que se vislumbra en las obras:

  • El diálogo del artista con la tradición: convergencias, divergencias.
  • Las definiciones del arte y las cualidades de la obra en la ultracontemporaneidad.
  • ¿Qué arte del siglo XXI desplazaría el papel preponderante de la pintura en las antiguas novelas del artista?

Bibliografía:

Para una bibliografía precisa de las obras críticas o de creación a considerar, visite el sitio: https://www.ucm.es/arlyc-fr/

Directora del proyecto:

Anne-Marie Reboul (Universidad Complutense de Madrid): amreboul@ucm.es.

Sitio web personal: https://www.ucm.es/annemariereboul

Equipo de Investigación ARLYC y Comité Científico:

Pilar Andrade Boué, Filología Francesa, UCM.

Lourdes Carriedo López, Filología Francesa, UCM.

Françoise Dubosquet Lairys, Filología Hispánica, Université E. de Bretagne, Rennes II

María Luisa Guerrero Alonso, Filología Francesa, UCM.  

Carmen Luna Selles, Filología Hispánica, Universidad de Vigo

María del Mar Mañas Martínez, Filología Hispánica, UCM

Patricia Martínez García, Filología Francesa, Universidad Autónoma de Madrid.

Catherine Orsini-Sallet, Filología Hispánica, Université de Grenoble

María Dolores Picazo González, Filología Francesa, UCM

Esclavitud Rey Perreira, Filología Francesa, UCM.        

 

Comité de Honor:

Lola Bermúdez Medina, Universidad de Cádiz.

Geneviève Champeau, Universidad de Burdeos.

Estrella de Diego Otero, Universidad Complutense de Madrid.

Véronique Gély, Universidad de la Sorbona.

Daniel-Henri Pageaux, Universidad de la Sorbona.

Francisco Javier del Prado Biezma, Universidad Complutense de Madrid.

Dominique Rabaté, Universidad de París VII Diderot.

Bernard Vouilloux, Universidad de la Sorbona.

 

Comité organizador: 

Ariadna Álvarez Gavela, Universidad Complutense de Madrid 

Silviano Carrasco Yelmo, Universidad Complutense de Madrid

Adriana Lasticova, Universidad Complutense de Madrid

Alexis Brunilda Márquez Hernández, Universidad Complutense de Madrid 

Julia Oeri, Universidad Complutense de Madrid

Manuel Pachecho Sánchez, Universidad Complutense de Madrid

Manuel Rrodríguez Ávis, Universidad Complutense de Madrid

Secretaría y correo electrónico del Congreso:

María Custodia Sánchez-Luque (Université Complutense de Madrid):  arlyc2020@ucm.es

Lugar: Facultad de Filología de la Universidad Complutense de Madrid.

Conferenciantes confirmados:

Emmanuel Bouju (Catedrático de Literatura comparada, Universidad de Paris 3)

Miguel Ángel Hernández (Profesor de Historia del arte y escritor, Universidad de Murcia)

Modalidades de entrega:

Fecha límite de presentación de comunicaciones: 2 de abril de 2020.

Los interesados deberán enviar un resumen (máximo 500 palabras) acompañado de un título, 5 palabras-clave así como de una nota bio-bibliográfica a la dirección: arlyc2020@ucm.es

La decisión sobre la aceptación de las proposiciones será comunicada antes del 30 de abril de 2020. Si se requiriese una respuesta más rápida por motivos de financiación, les rogamos lo señalen.

En caso de respuesta positiva, los candidatos deberán inscribirse antes del 14 de julio de 2020. Los resúmenes de las comunicaciones aceptadas serán publicados en la página web del congreso. Las comunicaciones no deberán sobrepasar los veinte minutos otorgados a cada interviniente. Las propuestas monográficas sobre un autor determinado (pintor, músico u otro) serán bienvenidas.

Publicación:

Se proyecta una publicación conjunta. Después de una selección de acuerdo al sistema de la doble evaluación externa y ciega, los textos admitidos, entregados antes del 28 de octubre de 2020, darán lugar a un volumen colectivo.

Gastos de inscripción y participación:

Participantes con una comunicación: 75 € (90 € a partir del 15 de julio de 2020).

Estudiantes y otros participantes sin comunicación, y solicitantes de un certificado de asistencia: 20 € (25 € a partir del 15 de septiembre).

Lenguas del congreso: el congreso se celebrará en castellano y en francés. Estará asimismo operativo un servicio de traducción. Excepcionalmente, podrá evaluarse la traducción puntual de una comunicación en italiano o en inglés.

Url del Congreso:   https://arlyc2020.wordpress.com/

Para cualquier información complementaria, diríjanse a la Secretaria del Congreso.