Essai
Nouvelle parution
J.-N. Castorio, Rome réinventée. L’Antiquité dans l’imaginaire occidental, de Titien à Fellini

J.-N. Castorio, Rome réinventée. L’Antiquité dans l’imaginaire occidental, de Titien à Fellini

Publié le par Université de Lausanne

Rome réinventée

L’Antiquité dans l’imaginaire occidental, de Titien à Fellini

Jean-Noël CASTORIO

éd. Vendémiaire

ISBN : 978-2-36358-328-4
Prix : 24 €
448 pages
Parution :  2 mai 2019

 

 

Rome : un fantasme, une énigme, un grand livre d’images qui a traversé les siècles, jusqu’aux séries d’aujourd’hui, aux jeux vidéo ou aux bandes dessinées. Dès la Renaissance, artistes et écrivains n’ont cessé en effet de puiser à la source intarissable de l’Antiquité. Gustave Flaubert dédia plusieurs années de son existence à la rédaction de Salammbô, Federico Fellini retrouva son énergie créatrice lors du tournage du Satyricon, Cléopâtre, Spartacus ou Jules César donnèrent au cinéma ses plus grands succès publics, l’empereur Hadrien fournit à Marguerite Yourcenar la matière d’un best-seller et Oscar Wilde érigea l’éphèbe Antinoüs au rang de porte-étendard homosexuel…

C’est l’objet de cet ouvrage que de montrer, à travers une dizaine d’œuvres d’art, comment la référence à l’histoire romaine a nourri l’imaginaire collectif occidental, dessiné les contours de notre univers culturel, structuré nos représentations politiques, notre conception de la religion, du destin, ou encore des rapports entre l’homme et la femme. Et comment l’effondrement de l’Empire n’a cessé d’être un miroir dans lequel les sociétés projetaient les angoisses de leur temps.

Voir le site de l'éditeur…

*

On peut lire sur en-attendant-nadeau.fr un article sur cet ouvrage :

"Le miroir romain", par Marc Lebiez (en ligne le 24 septembre 2019)

Rome n’est pas seulement l’affaire des historiens et des chantres du classicisme. Depuis la Renaissance, notre univers culturel a pour matrice une réflexion dans le miroir romain. Jean-Noël Castorio s’est arrêté sur une dizaine de moments clé de la Rome antique à propos desquels il montre comment la modernité s’est pensée en s’y référant. Quand l’historien s’efforce de dire ce qu’il en fut de Spartacus, celui-ci nous importe surtout comme figure du damné de la terre devenu héros de la liberté.