Édition
Nouvelle parution
Georges de Peyrebrune, Les Ensevelis (1888)

Georges de Peyrebrune, Les Ensevelis (1888)

Publié le par Arnaud Welfringer (Source : Margot Irvine)

Référence bibliographique : Georges de Peyrebrune, Les Ensevelis (réédition), Éditions par ailleurs, collection "Lettres classiques", 2017. EAN13 : 9791093712208.

 

 

Peyrebrune, Mme Georges de, Les Ensevelis, 1887, ed. Jean-Paul Socard, Thiviers, Éditions par ailleurs, 2017. 430 p.

Cette édition, réalisée par Jean-Paul Socard, est le premier roman réédité d’une écrivaine qui en a publié une trentaine, dont quelques-un parus dans le Revue des Deux Mondes ou chez Charpentier. Peyrebrune a été bien connue et lue dans les années 1880 et 1890, et fut membre du jury du prix Vie heureuse.

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Dans l’après-midi du 25  octobre  1885, la nouvelle se répand sans délai : les carrières de Chancelade se sont effondrées et le village d’Empeyrand a été englouti ! Les secours spontanés et immédiats restent infructueux. L’administration décrète que tous les ouvriers sont morts. Or, des coups entendus, des fumées aperçues, tendent à prouver le contraire…

À partir d’événements réels, Georges de Peyrebrune construit un drame social et humain remarquable, qu’elle agrémente d’une poignante passion amoureuse, sans jamais dénaturer l’intensité des événements.

 

L’auteure est née en Dordogne en 1841. En 1870, elle se rend à Paris où elle fait ses premiers pas dans le monde littéraire. Cette femme très cultivée, curieuse de science et de philosophie, publiera plus de trente romans chez de grands éditeurs et participera à la défense de la place des femmes dans le champ littéraire. Elle deviendra en outre membre du premier jury du prix Femina en 1904. Ses engagements politiques, sociaux et humains font d’elle une véritable « indignée » de son époque.

 

La préface de cette réédition a été rédigée par Margot Irvine (professeure agrégée de l'université de Guelph au Canada) et le roman est suivi d'une présentation de Jean-Paul Socard, tant littéraire qu'historique et s'appuyant sur de nombreux documents d'archives.

Cette publication a reçu le soutien de la municipalité de Chancelade et de l'Institut Eugène Le Roy.