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George Sand et les sciences de la Vie et de la Terre (appel)

George Sand et les sciences de la Vie et de la Terre (appel)

Publié le par Marie Minger (Source : Martine Watrelot)

Appel à communication

Colloque «George Sand et les sciences de la Vie et de la Terre»

Muséum d’Histoire naturelle de Bourges

20-22 octobre 2016

(Responsable: Martine Watrelot)

 

Ce colloque interdisciplinaire et international sera consacré à «George Sand et les sciences de la Vie et de la Terre». Les travaux portant sur George Sand et les oiseaux, George Sand et la botanique et sur son roman Laura Voyage dans le cristal (séminaire «Pasquali» 2014) mettent davantage l’accent sur la dimension imaginaire de la création sandienne que sur la dimension scientifique. Or, comme l’écrit Anna Szabò (in George Sand, Entrées d’une œuvre, 2010, p.182), «l’information scientifique de Sand, impressionnante, ne prend pas toujours la forme de leçons proprement dites: elle alimente des visions, elle est source d’émerveillement devant les richesses et les variétés du monde. Le lecteur, moins savant en cette matière, prend facilement pour du fantastique ce qui n’est que du réel». C’est donc à une telle réévaluation que se propose d’œuvrer ce colloque qui clôturera l’exposition temporaire «George Sand au Muséum» portée par l’association Les amis de George Sand et le Muséum de Bourges.

Organisé en partenariat avec le Muséum de Bourges, le Muséum d’Histoire naturelle de Paris et le Centre d’études des correspondances et journaux intimes de l’Université de Bretagne occidentale, le colloque s’orientera selon trois axes :


a) Connaissance du réel

Sand s’insérait dans un réseau de sociabilité de scientifiques, de collectionneurs avertis, de marchands de minéraux, de fossiles ou d’insectes mais aussi d’éminents professeurs du Muséum. En cherchant à élargir les études sandiennes qui ont surtout porté sur le domaine du monde vivant (botanique, entomologie, ornithologie…) à l’intérêt de la romancière pour la géologie, la géographie, la paléontologie, les origines de l’homme, ce colloque souhaiterait évaluer l'étendue des savoirs de Sand et déterminer la spécificité de sa pratique scientifique ainsi que les modalités de sa démarche. L’étude de ses œuvres autobiographiques et de sa correspondance pourrait permettre de retracer sa formation intellectuelle scientifique: l’ouverture aux sciences nouvelles, les connaissances et références paléontologiques sur lesquelles l’écrivaine s’appuie etc.; et la méthodologie qu’elle adopte: la part laissée à l’observation, au doute, à la vérification de l’hypothèse…

Ces communications viseraient à étudier les procédés et les contenus scientifiques qu’elle privilégie, à déterminer son apport à l’histoire culturelle et aux avancées des sciences naturelles du XIXe siècle, voire de sciences médicales comme l’hydrothérapie ou l’homéopathie. Puisque, pour Michel Foucault, l’Histoire naturelle consiste en la nomination du visible (Les mots et les choses: Une archéologie des sciences humaines, 1966), figureraient aussi dans cet axe des travaux voués à l’étude de la taxinomie (en tant que science de la classification) et du lexique spécialisé des sciences naturelles utilisés par Sand.
 

b) Transmission des savoirs et travail de l’imagination

Les relations que la romancière, férue de sciences naturelles, tisse entre sciences et imagination sont complexes. Sand opte volontiers pour un réalisme merveilleux: le basculement dans un monde régi par d’autres règles s’opère soit par une confusion liée à la polysémie des termes (Le Nuage rose, L’orgue du Titan, La Fée poussière etc.), soit par un rêve étrange qui laisse le personnage, et le lecteur parfois, dans l’incertitude de la réalité de ses visions. Le surnaturel naît du langage, il en est à la fois la conséquence et la preuve. Certains de ses romans s’apparentent de ce fait au genre fantastique (Laura, voyage dans le cristal) tel qu’il est défini dans l’Introduction à la littérature fantastique (1970) de Tzvetan Todorov. Toutefois, toujours soucieuse d’éducation populaire, l’écrivaine est aussi une infatigable vulgarisatrice des savoirs transmis par le truchement de fictions destinées à un lectorat plutôt féminin ou à de jeunes enfants. Elle participe de fait à un mouvement, développé en Angleterre, de fictions scientifiques destinées à la jeunesse. En dépit d’une relégation fréquente des Contes d’une grand-mère dans le registre du merveilleux ou des contes de fée, Sand forme ses lecteurs à une lecture distante de ces modèles, par le recours, souvent négligé, à l’humour: «la question [étant] de savoir s’il y a des fées ou s’il n’y en a pas» (Contes d’une grand-mère) ou le recours à la fable sociale (Histoire du véritable Gribouille). Les champs disciplinaires des savoirs ne sont pas pour elle hermétiquement isolés les uns des autres, ils sont aussi le moyen de former l’«honnête homme» moderne. Au fil de ses créations, elle dessine une figure du savant dialoguant avec l’artiste. Cet axe-ci viserait donc à apprécier les effets du jeu entre sciences et imagination mené par Sand tant du point de vue poétique, rhétorique, scientifique, que didactique, voire politique.
 

c) Philosophie, sciences et politique

On peut aussi s’appuyer sur ses articles, critiques ou non, tels ceux donnés à la Revue des deux mondes par exemple, sur sa correspondance et ses agendas pour recenser ses lectures documentaires, définir sa philosophie de l’Histoire dite naturelle, évaluer son adhésion à la théorie de l’Évolution des espèces. Que savait-elle des débats évolutionnistes qui opposent Georges Cuvier à Étienne Geoffroy Saint-Hilaire et Jean-Baptiste de Lamarck ? Quelle connaissance, et acceptation, avait-elle des théories de Charles Darwin?

Le projet scientifique s’inclut dans un programme plus large né de l’adhésion à certains aspects du saint-simonisme voués à l’émergence d’un monde «régénéré» et globalisé. Il s’agirait cette fois de comprendre dans quel système philosophique, éthique, et politique d’ensemble s’insèrent l’activité et les textes scientifiques de Sand, lectrice attentive de Terre et ciel publié en 1854 par Jean Reynaud, et de se demander dans quelle mesure on pourrait appliquer à Sand ce qu’ Émile Durkheim (Le socialisme: sa définition – ses débuts – la doctrine saint-simonienne, chapitre 6 «La doctrine de Saint-Simon», 1928) retient de la pensée de Claude-Henri de Saint-Simon: «Les sciences humaines doivent être construites à l'imitation des autres sciences naturelles, car l'homme n'est qu'une partie de la nature. Il n'y a pas deux mondes dans le monde, l'un qui relève de l'observation scientifique, et l'autre qui y échappe. Mais l'univers est un, et c'est la même méthode qui doit servir à l'explorer dans toutes ses parties».

Il s’agirait de savoir en quoi l’étude des sciences de la Vie et de la Terre pourrait être le moyen de réaliser un changement social — incluant la relation des êtres vivants entre eux et avec le milieu dans lequel ils vivent — auquel Sand a voulu œuvrer de manière pratique autant qu’idéologique.

Le projet de communication sera résumé en 4000 caractères espaces comprises, avec bibliographie, et transmis pour le 31 octobre 2015 à gsand.svt@gmail.com

Ou à amisdegeorgesand@wanadoo.fr

Retour de l’avis du comité scientifique début janvier 2016.

 

Comité organisateur:

Brigitte Diaz, LASLAR, EA 4256, Université de Caen

Claire le Guillou, EA 7289, Centre d’études des correspondances et journaux intimes, Université de Bretagne occidentale

Michèle Lemaire, Conservateur en chef au Muséum d’Histoire naturelle de Bourges

Jean-Sébastien Steyer, CR2P, UMR CNRS 7207, Université Pierre et Marie Curie, École Pratique des hautes études, MNHN Paris

Martine Watrelot, UMR IHRIM, CNRS-ENS de Lyon

 

Comité scientifique:

Pascale Auraix-Jonchière, Université Blaise-Pascal, Clermont-Ferrand

Olivier Bara, Université de Lyon 2, directeur de l’UMR IHRIM, Institut d'Histoire des Représentations et des Idées dans les Modernités, CNRS-ENS de Lyon

Claire Barel-Moisan, École Normale Supérieure de Lyon

Jean-François Chassay, Université de Montréal UQAM, Canada

Claudine Cohen, École des hautes études en sciences sociales, Paris

Brigitte Diaz, Université de Caen

Michèle Hecquet, Université de Lille 3

Isabelle Hoog-Naginski, Tufts University Massachussetts, USA

François Kerlouegan, Université de Lyon 2

Pierre Moret, Université de Toulouse 2 - Jean Jaurès

Philippe Régnier, directeur de recherches CNRS

Jean-Sébastien Steyer, Muséum national d’Histoire naturelle, Paris

Anna Szabò, Université de Debrecen, Hongrie

Laurence Talairach-Vielmas, Université de Toulouse 2-Le Mirail et Centre Koyré (Histoire des sciences et des techniques)

Nicolas Wanlin, École Polytechnique, Paris

 

Bibliographie indicative:


Corpus

Œuvres autobiographiques :

George SAND : Correspondance, éd. Georges Lubin, Paris, Garnier, 1966-1991, 25 volumes, et Eadem, 26ème volume, Tusson, Du Lérot éditeur, 1995.

Lettres retrouvées, éd. Thierry BODIN, Paris, Gallimard, NRF, 2004.

Lettres d'une vie, choix et présentation de Thierry BODIN, Paris, Gallimard, 2004.

Œuvres autobiographiques, éd. Georges LUBIN, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 2 volumes, 1970. Voir notamment dans ces volumes : Histoire de ma vie, Nuit d'hiver, Lettres d'un voyageur, Entretiens journaliers avec le très docte et très habile docteur Piffoël professeur de botanique et de psychologie, Fragment d'une lettre écrite de Fontainebleau.

«Journal de voyage en Auvergne et en Velay de 1859», texte établi et annoté par Georges LUBIN, George Sand en Auvergne, Présence de George Sand n°36, 1990, p.4-41.

Agendas de G Sand éd. Anne CHEVEREAU, Paris, Jean Touzot, 6 volumes, 1989-2000. Consultables à l’adresse: http://www.amisdegeorgesand.info /

Gustave FLAUBERT et George SAND: Correspondance, éd. Alphonse Jacobs, Paris, Flammarion, 1993.

 

Autres œuvres de George SAND (par date de publication). La liste des éditions critiques est consultable à l’adresse:

http://www.amisdegeorgesand.info/pdf/crtitres.pdf

La Filleule (1853)

Promenade autour d’un village (1857)

Flavie (1859)

Le Marquis de Villemer (1860)

Valvèdre (1861)

Le Pavé (1861)

Ce que dit le ruisseau (1863)

Laura, voyage dans le cristal (1864)

Monsieur Sylvestre (1865)

La Confession d’une jeune fille (1865)

Jean de la Roche (1869)

Les Ailes de courage (1872)

Contes d’une grand-mère (1873-1876)

Marianne Chevreuse (1875) (in Revue des deux mondes, 1er-15 août 1875), paru en librairie sous le titre Marianne.

Nouvelles Lettres d'un voyageur (posthume 1877)

 

Articles ou ouvrages portant sur George Sand et les sciences naturelles

- Collectif sous la direction de Simone Bernard-Griffiths et Marie-Cécile Levet: Fleurs et jardins dans l'œuvre de George Sand, Presses universitaires Blaise-Pascal, Clermont-Ferrand, (2007). Articles de:
> Pascale AURAIX-JONCHIÈRE: «Géopoétique de l’Éden sandien: André, Évenor et Leucippe, Marianne», p.245-257.
> Barbara DIMOPOULOU: «Le monde des végétaux chez Sand et Michelet», p.263-286.
> Suzel ESQUIER: «La flore dans les Contes d’une grand-mère», p.322-332.
> Bernard HAMON: «‘‘Car il est temps d’y songer, la nature s’en va’’... La nécessaire défense de l’équilibre de la nature», p.287-299.
> Jean-Pierre LEDUC-ADINE: «George Sand et Jules Néraud, botanistes», p.301-311.

- Collectif sous la direction de Simone Bernard-Griffiths : George Sand au pays des merveilles, in Cahiers de George Sand n°36, 2014. Articles de:
> Pascale Auraix-Jonchière: «Le Nuage rose (1872) ou l'écheveau des contes», p.59-78.
> Claire Le Guillou: «La légende d'Évenor et Leucippe (1856), ou George Sand aux prises avec la Bible», p.21-38.
> Laetitia Hanin: «La métaphore à la lettre. Un procédé du fantastique chez Sand», p.79-96.

- Eric Asselborn: «Aurore Dupin et les minéraux, dite George Sand (1804-1876)», Le Règne minéral n° 77, septembre-octobre 2007, p.3.

- Franck Bourdier: «Le prophète Geoffroy Saint-Hilaire, George Sand et les saint-simoniens», Histoire et nature n° 3, 1972, p.47-66.

- Gérard Chalaye: «La mémoire des étoiles: George Sand-Jean Reynaud. 1854-1855», Les Amis de George Sand, n°22, 2000, p.16-29. Consulté le 18 juillet 2015 à l’adresse: http://www.amisdegeorgesand.info/pdf/R2000-%2822%29ist.pdf

- Horst Gödicke, Jean Marie Guégan, Jean-Pierre Loevenbruck: «Les Vaches Noires, la paléontologie normande et George Sand», L’Écho des falaises n°18, 2014, Revue annuelle de l’association paléontologique de Villers-sur-mer, p.61-67.

- F. Gouron: «George Sand dans le monde… végétal», Les Amis de George Sand n°3, 1978, p.10-14. Consulté le 18 juillet 2015 à l’adresse: http://www.amisdegeorgesand.info/pdf/R1978-%283%29ist.pdf

- Isabelle Hoog-Naginski: «Préhistoire et filiation: George Sand et le mythe des origines dans Jeanne», De la représentation, histoire et littérature, Nicole EDELMAN dir., Romantisme n° 110, 2000, p.63-71. Consulté le 18 juillet 2015 à l’adresse: http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/roman_0048-8593_2000_num_30_110_954

Isabelle Hoog-Naginski, Jacques De Caso et André Bigotte: «Amitiés romantiques: Théophile Bra, George Sand et Étienne Geoffroy Saint-Hilaire», George Sand Studies vol. 23, 2004, p.3-31.

- Agnès Piganiol: «La formation intellectuelle de George Sand d'après sa Correspondance de 1818 à 1835», Les Amis de George Sand n°10, 1989, p.44-54 Consulté le 18 juillet 2015 à l’adresse: http://www.amisdegeorgesand.info/pdf/R1989-%2810%29ist.pdf

- Loïc Rignol: Les Hiéroglyphes de la Nature – Le socialisme scientifique en France dans le premier XIXe siècle, Dijon, Les Presses du réel, 2014. 

- Christiane Sand et Gilles Clément: Le Jardin romantique de George Sand, Paris, Albin Michel, 1995.

- J.-M. Rouet: «Les deux herbiers de George Sand», Bulletin de la Société Botanique de France n° 116, sup2, 1969, p.103-108, mis en ligne le 10 juillet 2014. Consulté le 18 juillet 2015 à l’adresse: http://www.tandfonline.com/doi/pdf/10.1080/00378941.1969.10838735

- Anna Szabo: George Sand. Entrées d’une œuvre, Studia Romanica de Debrecen, Fasc. XXV, Presses universitaires de Debrecen, 2010.

«La figure du savant dans les romans de George Sand», Figures et images de la condition humaine dans la littérature française du dix-neuvième siècle, Tivadar Gorilovics dir., Studia Romanica de Debrecen volume 12, Debrecen, Kossuth Lajos Tudomanyegeytem, 1986, p.105-113.

- Ève Sourian: «Observation et contemplation de la nature chez Sand», Les Amis de George Sand n°29, 2007, p.56-66. Consulté le 18 juillet 2015 à l’adresse: http://www.amisdegeorgesand.info/pdf/R2004-%2826%29ist.pdf

- Laurence Talairach-Vielmas: «‘’Savoir s'il y a des fées ou s'il n'y en a pas’’: leçon de choses et savoirs naturalistes dans les Contes d'une grand-mère», George Sand et l’éducation, Martine Watrelot dir., Les Amis de George Sand n°35, 2013, p.87-111.

- James J. Walling: «George Sand et les oiseaux», Les Amis de George Sand n°24, 2002, p.19-30. Consulté le 18 juillet 2015 à l’adresse: http://www.amisdegeorgesand.info/pdf/R2002-%2824%29ist.pdf 

«L'Histoire naturelle dans l'œuvre de George Sand», Travaux de linguistique et de littérature, V/2, Strasbourg, Klincksieck, 1967, p.79-117.

 

Autres sources

- Collectif sous la direction de Claude Blanckaert, Claudine Cohen, Pietro CorsI et Jean-Louis Fischer: Le Muséum au premier siècle de son histoire, Paris, Éditions du Muséum national d’Histoire naturelle, 1997.

- Collectif sous la direction de Jean-Claude Pont, Laurent Freland, Flavia Padovani, Lilia Slavinskaia: Pour comprendre le XIXe. Histoire et philosophie des sciences à la fin du siècle, (sl), Leo S. Olschki editore, 2007.

- Revue numérique Epistémocritique vol. 13|2014 Littérature et savoirs du vivant, mis en ligne le 27 avril 2014. Consulté le 18 juillet 2015 à l’adresse: http://www.epistemocritique.org/spip.php?rubrique73

- Claude Blanckaert: «L’invention linguistique de la “préhistoire”», Penser l’histoire des savoirs linguistiques, Sylvie Archaimbault, Jean-Marie Fournier et Valérie Raby dir., Paris, ENS Éditions, 2014, p.33-41.

«Le darwinisme et ses doubles: note sur la linguistique organiciste», Le vivant, Gisèle Gésinger dir., Romantisme n°154, 2011, p.65-75. Consulté le 18 juillet 2015 à l’adresse: http://www.cairn.info/revue-romantisme-2011-4.htm

«Les ‘’Trois Glorieuses de 1859’’ [Broca, Boucher de Perthes, Darwin] et la genèse du concept de races historiques», Bulletins et mémoires de la Société d’anthropologie de Paris, vol.22, n°1-2, 2010, p.3-16.

«Les fossiles de l'imaginaire. Temps de la nature et progrès organique (1800-1850)», Penser avec l'histoire, Paule Petitier dir., Romantisme n°104, 1999, p.85-101. Consulté le 18 juillet 2015 à l’adresse: http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/roman_0048-8593_1999_num_29_104_3410

«Les pièges de l'origine. Imaginaire des commencements et science populaire», Origine de l'homme : réalité, mythe, mode, Yves Coppens dir., Paris, Éditions Arcom, 2001, p.147-170.

«Collecter, observer, classer. Introduction», Le Muséum au premier siècle de son histoire, Claude Blanckaert, Claudine Cohen, Pietro Corsi, Jean-Louis Fischer dir., Paris, Éditions du Muséum national d'Histoire naturelle, 1997, p.159-162.

«Royer Clémence 1830-1902», Dictionnaire du darwinisme et de l'Évolution vol. III, Patrick Tort dir., Paris,PUF, 1996, p.3744-3749.

«La science de la femme: une affaire d'hommes», Le sexe des sciences. Les femmes en plus, Françoise Collin dir., Paris, Éditions Autrement, p.54-62.

Article «Clémence Royer», Encyclopédie philosophique universelle, vol. III, Jean-François Mattéi dir., Paris,PUF, 1992.

«Actualités de Boucher de Perthes», Gradhiva n°8,1990, p.83-94.

- Michel Foucault: Les mots et les choses: Une archéologie des sciences humaines, Paris, Gallimard, 1966.

- Amr Helmi Ibrahim: «Le fonctionnement des langues : paradigme du vivant ?», Revue numérique Epistémocritique, volume 13|2014, mis en ligne le 27 avril 2014. Consulté le 18 juillet 2015 à l’adresse: http://www.epistemocritique.org/spip.php?article329

- Renske Langebeek, «L’aménagement des collections d’Histoire naturelle aux XVIIIe et XIXe siècles», La Lettre de l’OCIM [En ligne], 134 | 2011, mis en ligne le 01 mars 2013. Consulté le 18 juillet 2015 à l’adresse: http://ocim.revues.org/841?lang=en

- Jean-Sébastien Steyer: La Terre avant les dinosaures, Paris, Belin, 2009.

L’auteur a participé au film de Claude Delhaye, La vie avant les dinosaures, produit par le CNRS Images, 2011.

- Laurence Talairach-Vielmas: Fairy Tales, Natural History and Victorian Culture, Palgrave Macmillan Series, Palgrave Studies in Nineteenth-Century Writing and Culture, 2014.

Les vulgarisatrices victoriennes face à l’Évolution, Journée d’études INRP du 16 décembre 2009 «Enseigner l’Évolution», Michèle Prieur et Marie Musset dir., mis en ligne le 19/03/2010. Consulté le 18 juillet 2015 à l’adresse: http://acces.inrp.fr/acces/societe/problematique/e2

- Clémence Royer: «Projet d’installation d’un laboratoire d’expériences transformistes au parc Montsouris», Bulletin de la Société d’Anthropologie de Paris, 1887, 3e série, tome 10, p.461-462.

- Anne-Gaelle Weber: «Le roman de la géologie au tournant des XVIIIe et XIXe siècles», colloque «Belles Lettres, sciences et littératures» organisé par Anne-Gaëlle Weber à l’Université d’Artois, du 18 au 21 septembre 2013, à paraître dans Epistémocritique.org

«Lieux parcourus, lieux décrits : sens propre et figuré du lieu commun dans le récit de voyage», Lieux communs du voyage, Sylvain Venayre et Anne-Gaëlle Weber dir., Les Cahiers du XIXe siècle n°5, 2010, p.9-31.

A beau mentir qui vient de loin. Savants, voyageurs et romanciers au XIXe siècle, Paris, Champion, 2009.