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Projection du film documentaire de Lin Chun-ying Je me souviens (Inalco, Paris)

Projection du film documentaire de Lin Chun-ying Je me souviens (Inalco, Paris)

Publié le par Marc Escola (Source : Inalco)

Projection « Je me souviens », film documentaire de Lin Chun-ying
 
Dates :Lundi 16 mai 2022 - 17:00
 
Lieu :Inalco, PLC (65, rue des Grands Moulins - 75013), Auditorium
 
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles


Organisation :

Isabelle Rabut (Inalco), avec Tan-ying Chou, maître de conférences, et Angel Pino, professeur (Université Bordeaux Montaigne)

Contact : isabelle.rabut@inalco.fr
  
Je me souviens
un film documentaire de Lin Chun-ying
produit par Tung Tzu-hsien – Fisfisa Media Co., Ltd.
Producteur exécutif : Hou Hsiao-hsien
Sous-titrage en français : Isabelle Rabut & Angel Pino

Les Chu, une famille d’écrivains à Taiwan

Synopsis
Je me souviens est le deuxième volet d’un ensemble de deux films consacrés à la famille Chu. Dans Rêves inachevés, le regard était centré sur le père, le romancier Chu Hsi-ning, et sur la mère, la traductrice Liu Mu-sha. Ce deuxième documentaire s’intéresse au parcours de l’aînée des filles, Chu T’ien-wen, et de la cadette Chu T’ien-hsin. Quelques personnages secondaires y apparaissent de façon récurrente : Tang Nuo (Hsieh T’sai-chun), l’époux de Chu T’ien-hsin ; le réalisateur Hou Hsiao-hsien, dont Chu T’ien-wen a été la fidèle collaboratrice en tant que scénariste ; mais aussi Hu Lancheng, le lettré controversé qui fut le mentor des jeunes femmes dans les années 1970.

Chu T’ien-hsin, la plus engagée sur le plan politique, jette dans ce film un regard distancié sur ses idéaux de jeunesse, à l’heure où elle animait, avec sa sœur, le groupe de lycéens et d’étudiants « Sansan » (« Double trois », référence au Yijing, au triple démisme et à la Trinité), lequel prétendait travailler à la renaissance de la culture chinoise. La caméra la suit dans les rues de Taipei, sur les lieux décrits dans son livre Ancienne Capitale. Chu T’ien-wen évoque sa carrière cinématographique aux côtés de Hou Hsiao-hsien et explique sa conception de l’écriture, éclairant au passage les circonstances dans lesquelles sont nées certaines de ses œuvres.

Quelques regards extérieurs, comme celui du professeur David Der-wei Wang, s’emploient à mieux cerner les spécificités de l’écriture des sœurs Chu, tout en dégageant au-delà d’elles certains traits propres à la littérature taïwanaise.
 
De Chu T’ien-wen, en français, on pourra lire notamment ces trois nouvelles :
« Plus de Paradis », « La Cité de l’été brûlant » et « Le Bouddha incarné » ;
et de Chu T’ien-hsin, « Le Dernier Train pour Tamsui », « Je me souviens »
et « Le Chevalier de la Mancha »,
in Anthologie de la famille Chu, trad. du chinois (Taiwan) par Angel Pino et Isabelle Rabut,
Christian Bourgois éditeur, coll. « Lettres taïwanaises », Paris, 2004.

On pourra lire aussi, de Chu T’ien-wen, « Splendeur fin de siècle »,
et de Chu T’ien-hsin, « Dix-neuf jours du nouveau parti »,
in Angel Pino et Isabelle Rabut, Félix s’inquiète pour le pays
(Anthologie historique de la prose romanesque taïwanaise moderne, vol. 4),
You Feng, Paris, 2018.

De Chu T’ien-hsin, toujours en français, on pourra lire aussi Ancienne Capitale, récit, trad. du chinois (Taiwan), par Angel Pino et Isabelle Rabut,
Actes Sud, coll. « Lettres taïwanaises », Paris, 2022.