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Conférences de G. Raepsaet et C. Pagnoux (projet AgroCCol)

Conférences de G. Raepsaet et C. Pagnoux (projet AgroCCol)

Publié le par Université de Lausanne (Source : Maëlys Blandenet)

Le lundi 16 mars, à partir de 14h (ENS de Lyon, D8-003), aura lieu un atelier du projet ANR AgroCCol, qui sera consacré aux regards des archéologues sur les textes anciens. Nous aurons le plaisir d’y entendre deux conférences, suivies de discussions :

- Georges Raepsaet (professeur émérite, Université Libre de Bruxelles) : « La moisson de l’épeautre avec un vallus (Pline HN 18, 296) ou vehiculum (Palladius 7,2) »

- Clémence Pagnoux (membre de l’École française d’Athènes) : « Les Grecs sont-ils des mangeurs d’orge ? Etat des lieux des données carpologiques et écrites relatives aux céréales en Grèce ancienne »

Vous y êtes chaleureusement invité.e.s !

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Résumés :

- G. Raepsaet :

Les modes opératoires et les outils de la moisson, de la faucille à la grande faux, sont connus par les textes, l’iconographie et l’archéologie, font l’objet de commentaires nombreux depuis l’Antiquité et alimentent même, depuis quelques années, des thèses doctorales définissant des typologies raisonnées des outils de coupe.  Une machine plus élaborée, ignorée de Columelle, est mentionnée par Pline (HN 18, 296) et Palladius (7,2). Appelée parfois moissonneuse ou vallus, son usage semble limité à la Gaule. Emblème d’une technologie productive efficace pour les uns, gadget gaspilleur pour les autres, la moissonneuse gallo-romaine fascine les historiens de l’agriculture depuis le XVIIIe siècle. Elle a fait l’objet de plusieurs expérimentations dont les plus récentes, réalisées par une équipe interdisciplinaire au Domaine de Malagne (Rochefort, Belgique), tendent à valider son efficacité dans la moisson de l’épeautre. Son fonctionnement implique un attelage à brancard, à une tête, utilisée en propulsion aux traits, une « première » dans l’agriculture européenne. Il induit une pensée combinatoire originale.

 

Clémence Pagnoux :

Depuis les travaux de M.-C. Amouretti, de nouvelles données carpologiques conduisent à poser de nouveau la question de l’importance de l’orge, traditionnellement considérée comme la céréale principale en Grèce ancienne, mais également de s’interroger sur l’importance relative des différentes espèces de blé. Un inventaire des données carpologiques disponibles combiné à l’étude des noms qui sont donnés aux céréales dans la littérature grecque permet d’approcher ces questions.

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Entrée libre

Adresse : ENS de Lyon - Salle D8 003.

19 allée de Fontenay ou 15 parvis René Descartes - 69007 Lyon

Transport : métro B (arrêt Debourg).