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Danse et divertissement

Danse et divertissement

Publié le par Matthieu Vernet (Source : Delphine Vernozy)

Cet atelier propose aux doctorants, souventdisséminés au sein de différentes universités et dans des disciplines trèsvariées, un lieu de travail commun où puissent s'exposer librement lesdifficultés rencontrées par chacun dans son travail de thèse, ainsi que lesméthodologies choisies et expérimentées.

L'atelier du 25 février propose de s'interroger surle couple danse et divertissement et d'aborder des questions aussi diverses quele plaisir, les enjeux sociaux liés au divertissement, les rassemblements telsque les battles ou encore, la danseen amateur. Cette fois, l'atelier sera divertissant ou ne sera pas !

Organisatrices:

 Avec le soutien du Département Mémoire et recherchedu CND.

Agathe Dumont, doctorante enarts du spectacle, Université Paris 3, ATER, Université Lyon 2.

Stéphanie Gonçalves,doctorante en histoire contemporaine, Université libre de Bruxelles.

Gerrit Berenike Heiter,doctorante en arts du spectacle, Université Paris 10 / Université de Vienne.

Delphine Vernozy,doctorante en littérature française, Université Paris 4.


PROGRAMME

9h45 Accueil et petit déjeuner - Palier Est, 1er étage,salle de conférence

Matinée Sallede conférence, 1er étage

10h15-12h15 Session 1 : Approches historiques

Répondante : Marina Nordera, professeur en danse àl'Université de Nice-Sophia Antipolis.

10h15-10h45 AudreyGouy, doctorante en histoire de l'art et archéologie, Ecole Pratique desHautes Etudes, « Danse et divertissement : la place du komos dans les funérailles étrusques. »

Le komos, danse liée àla consommation du vin qui précède le plus souvent le symposion, est représentéde façon particulièrement intéressante sur les parois des tombes étrusques.L'étude de ces représentations funéraires permet d'en savoir plus sur ledéroulement des funérailles étrusques. Il semblerait que ce type de danse,particulièrement festif, voire orgiastique, était exécuté autour du défunt àdifférents moments du rituel funèbre, constituant ainsi des phases ponctuellesde divertissement.

10h45-11h45 Dialogue GerritBerenike Heiter,doctorante en arts du spectacle, Université Paris 10/Université de Vienne,et Ludmila Acone, doctorante en histoire médiévale, Paris 1/UniversitàCattolica Milano, « Le divertissement de la danseest-il une folie? »

Siaux XVIe et XVIIe siècles, la danse fait partieintégrante de la vie sociale de la noblesse par son caractère festif etcérémoniel, ce n'est pas sans susciter des résistances et des critiques. Ledivertissement de la danse est souvent même considéré comme une folie. Notredialogue tâchera de montrer l'interaction entre contrôle et codification d'unepart et les transgressions dans les bals et ballets de cour d'autre part.

Nous poserons des questions sur les enjeux du dérèglements dansles bals jusqu'aux débordements dans la représentation du monde à l'envers dansles ballets de cour, à l'occasion du carnaval. Il s'agira aussi de cerner lesinstants de folie, autorisés ou interdits, et de faire ressortir les motifs etles représentations de la folie au sein des danses et ballets.

11h45-12H15 AriannaFabbricatore, doctorante en littératures et cultures italiennes, UniversitéParis 4, « Du divertissement socialà l'expression du génie artistique par le ballet pantomime : l'évolution du statut de la danse dans le débat littéraire au XVIIIe siècle. »

Sur quels critères et à quel moment la danse assume-t-elle sonstatut d'art ? Comment un pur plaisir individuel ou social, undivertissement, assume-t-il le rôle d'un nouveau moyen d'expression et dereprésentation ? C'est le débat esthétique qui traverse le siècle desLumières qu'il convient d'interroger. Dans la seconde moitié du XVIIIesiècle, la danse s'impose dans les théâtres d'Europe sous une nouvelle forme :le ballet pantomime qui propose la représentation de sujets tragiques. L'enjeudes maîtres de ballet est d'élever la danse, jusqu'alors pur divertissement etn'ayant d'autre fin qu'elle-même, en langage artistique.

12h15-13h30 Déjeuner au foyer des danseurs


Après-midi Salle de conférence, 1er étage

13h30-15h Session2 : Pratiques, enjeux esthétiques et deréception

Répondante : Claudia Palazzolo, maître de conférencesen danse à l'Université Lyon 2.

13h30-14h Camille Paillet,doctorante en danse, Université de Nice-Sophia Antipolis, laboratoire du RITM: « Le numéro de la danse du ventreau music-hall en tant que divertissement érotique (Paris, 1880-1910). »

Découverte à l'exposition universelle de 1889, la danse du ventreindifféremment nommée danse orientale ou danse javanaise, va être exportée surla scène des petits théâtres et music-halls parisiens à la fin du XIXesiècle. Nous observerons par quel agencement scénique et économique cette dansese présentait aux spectateurs et s'intégrait à la programmation des spectaclesde la soirée. Nous chercherons à saisir la perception érotique de cette figuredéshabillée de la danseuse « orientale », en interrogeant soninscription dans une logique colonialiste propre à la société parisienne decette époque.

14h-14H30 Fabio Kinas, doctorant en étudesthéâtrales, Université Paris 8, « Leludique et le politique dans la danse participative. »

Les événements artistiques qui proposent une scène ouverte etparticipative nous obligent à repenser la notion de spectateur. Ces événementsparticipatifs mettent en rapport le ludique et le politique à travers les rôlesde l'artiste et du public. Quelle est la place de ce spectateur dans ladanse participative ? Comment cette danse mène-t-elle ses enjeuxesthético-politiques par la présence, le corps et les actions de cespectateur/participant ? Quel intérêt y a-t-il à entremêler les méthodologiesd'analyse du spectacle et du spectateur ?

14h30-15h Chloé Charliac,doctorante en sociologie, Centre d'Etude sur l'Actuel et le Quotidien (CEAQ),Université Paris 5 : « Quand ladanse contemporaine vient questionner la notion de divertissement. »

A l'aune de notre travail de thèse portant sur la dansecontemporaine, nous chercherons au cours de cette intervention à questionner lelien entre danse et divertissement. Après avoir présenté brièvement le cadreméthodologique que nous avons adopté pour notre enquête, nous aborderons toutd'abord la question du plaisir dans la représentation chorégraphique, puis nousenvisagerons d'une façon plus globale le caractère festif du spectacle dedanse.

15h-15h15 Pause

15h15-16h15 Discussionen présence de Liz Claire (membre fondateur de l'Atelier d'histoire culturelle de la danse etpost-doctorante au Centre de Recherches sur les Arts et le Langage à l'EHESS), Sophie Jacotot (docteure en histoire et A.T.E.R. en STAPS à l'UniversitéBlaise Pascal-Clermont Ferrand), MarinaNordera et Claudia Palazzolo.

16h30-17H30 Etre commissaire d'exposition 

En lien avec l'exposition « Scènes de bals, Bals enscène », Nathalie Lecomte (docteureen esthétique, historienne et chercheuse indépendante) et Sophie Jacotot, commissaires de l'exposition, nous raconterontleurs expériences, les enjeux de ce type de travail, les liens avec celui dechercheur et les perspectives ouvertes par l'exposition.

18h Visite del'exposition «Scènes de bal, Bals en scènes », par VirginieGarandeau, commissaire de l'exposition.

20H30 Spectacle de Béatrice Massin, LaBelle Dame, pour celles et ceux qui ont réservé leur place via l'atelier (12 euros).

PARTICIPATION A L'ATELIER DU 25 FEVRIER 2011

 Réservation obligatoire : 0141 83 98 98 - reservation@cnd.fr

Nous sommes à votre dispositionpour plus d'information du lundi au vendredi de 10h à 19h

Spectacle La Belle Dame (Béatrice Massin/Cie Fêtes galantes)

25 février 2011, à 20h30.

Le soirde l'atelier, des places sont disponibles pour les participants de l'atelierdoctorants à tarif préférentiel (12 euros).

Vouspouvez acheter votre place auprès de la billetterie à ce tarif, dans lalimite des places disponibles, en même temps que vous réservez pourl'atelier.

Centre national de la danse

1, rue Victor Hugo, 93507 Pantincedex

Métro Hoche, ligne 5 - RER E,Pantin

www.cnd.fr

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