Actualité
Appels à contributions
Les langues de spécialités au Moyen Âge

Les langues de spécialités au Moyen Âge

Publié le par Marc Escola (Source : Nolwena Monnier)

Les Langues de spécialités au Moyen-Age

LAIRDIL – AMAES

Pour faire suite au colloque international organisé en février 2017 par les laboratoires Lairdil (Université Paul Sabatier - Toulouse III) et CEMA (Université Paris-Sorbonne) et à la publication qui s’en est suivie au Cambridge Scholars Publishing (https://www.cambridgescholars.com/cart), deux nouvelles publications sont prévues pour l’année 2022. La première sera le volume annuel de l’AMAES (l’Association des Médiévistes Anglicistes de l’Enseignement Supérieur) et la seconde sera le deuxième volume sur ce thème au Cambridge Scholars Publishing.

Le terme de "langue(s) de spécialité" est relativement récent (Galisson et Coste (1976 : 511), Lerat (1995 : 20) ou encore Dubois et al. (2001 : 40)). La langue de spécialité, ou plutôt les langues de spécialités, appelle la professionnalisation. Les créations en 1982 du GERAS (Groupe d'Etudes et de Recherche en Anglais de Spécialité) puis en 2006 du GERES (Groupe d'Etudes et de Recherche en Espagnol de Spécialité) et enfin du GERALS pour l'allemand (en 2011) montrent le dynamisme de la recherche sur cette spécialité.

Cette notion de langue de spécialité n'est pas nouvelle. Elle remonte aux temps les plus anciens. Rien d'étonnant à cela au vu des disciplines concernées et des mouvements de population, pacifiques ou non, qui ont pu avoir lieu au fil des siècles. On peut par exemple penser aux relations entre le normand, utilisé par le conquérant William, et le saxon utilisé par le peuple conquis. Du parlier du Moyen Âge, dont le rôle était de coordonner désir de l'architecte et réalisations des artisans aux provenances si diverses sur un même chantier de cathédrale en passant par les besoins langagiers spécifiques des marchands, ambassadeurs et autres prêcheurs au fil des siècles, la langue de spécialité est partout. Ces confrontations linguistiques, pacifiques ou non, altruistes ou marchandes, ont-elles donné lieu à la rédaction de manuels didactiques tels ceux de Caxton (v. 1415/1422-v. 1492) ou de Roger Ascham (1515-1568) ou de manuels d'interculturalité ?

Ces publications s'intéresseront donc à tous les aspects des langues de spécialité au Moyen Age sans limitation géographique.

Les articles, en anglais ou en français, d’environ 5000 à 8000 mots, devront être envoyés avant le 31 janvier 2022 à :

nolwena.monnier@iut-tlse3.fr

*

Languages for Specific Purposes in the Middle-Ages

LAIRDIL – AMAES

Further to the international symposium, Languages for Specific Purposes in the Middle-Ages, organised in February 2017 by the Lairdil (University Paul Sabatier - Toulouse III) and the CEMA (University Paris-Sorbonne), as well as the publication of a similar volume by Cambridge Scholars Publishing[1], two new publications are planned for 2022. The first one is the annual issue of the French Higher Education Society for the Study of Medieval England (AMAES), followed by the publication of a second thematic volume by Cambridge Scholars Publishing.

Language for Specific Purposes (LSP) is a relatively recent notion (Galisson and Coste (1976 : 511), Lerat (1995 : 20) or Dubois and al. (2001 : 40)). The field of LSP, or more accurately LSPs, is clearly linked to professionalisation. The creation in 1982 of the Study and Research Group on English for Specific Purposes (GERAS or Groupe d'Études et de Recherche en Anglais de Spécialité), followed in 2006 by the creation of the Study and Research Group on Spanish for Specific Purposes (GERES or Groupe d’Études et de Recherche en Espagnol de Spécialité) and five years later the German-focused group GERALS for German, all show the dynamism of the research in this field.

This notion of languages is, however, not new, but goes back to ancient times. This is nothing surprising if we consider the range of relevant domains and the movements of populations, peaceful or not, which occurred over the centuries. We can easily consider the relations between the Norman language, spoken by the Conqueror, William, and the Saxon language, spoken by the conquered people. Considering the medieval parlier, whose role was to coordinate the architect's plans and the work of artisans from far-ranging origins at a common cathedral building site, to the specific language needs of merchants, ambassadors and preachers down the centuries, LSP is everywhere. Have these linguistic confrontations, be they peaceful or not, altruist or mercantile, led to the writing of didactic handbooks such as those by Caxton (1415/1422-1492) or Roger Ascham (1515-1568)? Have they led to the production of intercultural books?

These two upcoming publications on LSPs in the Middle Ages will address all aspects of LSPs regardless of geographical concerns. Papers, in English or French, between 5000 to 8000 words, should be sent before January 31st 2022 to Nolwena Monnier (nolwena.monnier@iut-tlse3.fr).

Authors who wish to submit a paper are advised to get in touch and submit a title with a brief description of content as soon as convenient.

 

Comité Scientifique /scientific committee

Dr Monica Alaez-Galan,               Université Toulouse III, France, membre du Lairdil

Dr Chiara Benati, Université de Gênes, Italie

Pr Leo Carruthers, Paris-Sorbonne, France, ancien président de l’AMAES

Dr Valeria Di Clemente,                Université Catane, Italie

Dr Irina Lord, Université Toulouse III, France, membre du Lairdil

Dr Elise Louviot, Université de Reims, France, Vice-présidente de l’AMAES

Dr Nolwena Monnier, Université Toulouse III, France, directrice adjointe du Lairdil et secrétaire de l’AMAES

Dr Amanda Roig, Université de Cambridge, Royaume-Uni                  

Pr Martine Yvernault, Université de Limoges, France ancienne présidente de l’AMAES

 

 

 

[1] https://www.cambridgescholars.com/cart