
Attention, une personne peut en cacher une autre !
Appel à contributions pour le n°11 de la revue Espaces linguistiques dirigée par Sophie Anquetil (Université de Limoges) et Cindy Lefebvre-Scodeller (Université de Limoges) :
Numéro coordonné par
Damien Deias (Aix Marseille Université/Université de Lorraine) & Isabelle Monin (Université Bourgogne Europe/Université Grenoble Alpes),
Cet appel à contribution fait suite aux deux journées d’étude (juin 2024 / juin 2025) organisées par le groupe de travail « Mon nom est Personne : personne et personnage dans la langue » (CPTC Dijon/CREM Lorraine), en parallèle avec le webinaire du même nom.
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Le titre de cet appel, aux accents de signalisation ferroviaire et de prévention routière, semble verser dans une analogie burlesque essentiellement contemporaine. Cependant, la question de la personne, de sa dissimulation possible et de ses déplacements, fussent-ils linguistiques ou littéraires, sont et restent au cœur des préoccupations depuis l’Antiquité, et continuent de nous fournir un éventail d’axes de recherche fructueux. Dans la continuité de notre Webinaire « Mon nom est Personne », nom qu’avait également donné Georges Kleiber à un cycle de conférences dijonnaises dix ans plus tôt, et des deux journées d’étude interuniversitaires sur ce thème, nous souhaitons actualiser ces questionnements pluridisciplinaires, sans en oublier les origines successives.
« Etrangers, qui êtes-vous ? », demande immédiatement le cyclope Polyphème à Ulysse, transgressant par là même les règles élémentaires de la Loi d’hospitalité, générant ainsi la méfiance du héros et corolairement sa célèbre ruse identitaire. Plus loin, le vers n°366 du Chant IX de L’Odyssée d’Homère, traduit en français par « Mon nom est Personne », pose cette ambiguïté stylistiquement féconde entre outis, pronom indéfini, et Outis, nom propre, par l’intermédiaire de cet énigmatique « non-nom » (N. Austin, 1972 : 4). Encore aujourd’hui, la personne demeure difficile à délimiter, et une catégorie linguistique qui se situe au carrefour de plusieurs faits de langues autant syntaxiques (anaphore, morphologie verbale, détermination…) que sémantiques (perspective ontologique, énonciation, point de vue, genre de discours, dialogisme…).
Si l’on a recours aux dictionnaires pour tenter de statuer une fois pour toutes sur le sens, on lit notamment dans Le Dictionnaire historique d’Alain Rey, que le mot orthographié persone au XIIe siècle, est issu du latin d’origine étrusque persona et désigne le « masque de l’acteur ». Nous y retrouvons alors l’idée de rôle à jouer, qui donne pleinement sens à la ruse incarnée par Ulysse, et donne corps et voix à notre analogie initiale. Mais, dès l’Odyssée, notons que cette interprétation n’est pas si évidente, car, étymologiquement, ce mot vient lui-même du grec prosôpon (προσώπων), qui signifie « face, visage, figure humaine », ou « ce qui est face aux yeux (d'autrui) », autrement dit, symboliquement, l’être humain qui fait face au monstre pour le vaincre.
D’autre part, certains auteurs antiques tels que Cicéron et Varron utilisent le mot personne avec le sens étendu d’« individu » ou d’« honneur, dignité » – qu’ils opposent à res (« chose »). Ce que l’on constate de ces usages, c’est que nous y retrouvons les sèmes correspondant à cette quête symbolique de l’humanité du héros mythologique : ni dieu, ni monstre.
Beauzée (1767) fait, lui aussi, référence au masque de l’acteur, lorsqu’il définit la personne, mais dans un sens métonymique, à partir d’une utilisation concrète de l’objet. Il rapporte que le mot personne vient du masque, dont la vocation initiale était le retentissement de la voix au sens propre (« sans masque, vox sonabat, avec masque vox personabat » : 271), dont on peut déduire un trait sémantique extensif lié au fait de donner de l’importance à. L’entrée du Dictionnaire historique cité précédemment évoque aussi cette idée de « personnage important dans la société », attestée en français au XIIe siècle : mais qu’est-ce que cela signifie concrètement, énonciativement et pragmatiquement ? Il ne s’agit donc plus seulement d’identifier qui parle à qui, mais qui parle à la place de qui, ou en fonction de quel statut, et par quels moyens ?
Le flou quasi-identitaire de la notion de personne a toujours fait germer de multiples hypothèses et juxtaposé ses statuts, parfois subtilement paradoxaux. En grec et en latin, le sens du nom personne a évolué, enrichissant son champ sémantique et, de là, perpétue les potentiels jeux de dupes, en désignant à la fois : le visage et le masque, la personne physique et son absence, mais aussi la personne grammaticale, outil linguistique polymorphe permettant la répercussion d’une ou plusieurs voix humaines. En effet, les deux termes grec et latin présentent déjà la même ambiguïté qu’en français : à savoir « individu de l’espèce humaine » et « participant à la situation de dialogue » (Colombat, 1994).
En français, pour ces deux acceptions de personne, la présence et l'absence sont respectivement notées par l'emploi du nom ou du pronom, pronom indéfini attesté depuis le XIIe siècle, et sans la négation depuis le XVIIe siècle. Ainsi, ce que prononce Ulysse – qui semble concentrer à lui seul tous les sens du mot – est joliment ambigu, car il ne s’agit pas seulement d’une ruse : il s’auto-nomme ainsi, par antonomase, jetant ainsi le trouble autour de son identité, réelle et symbolique, ainsi que de son existence dans le discours. Cela préfigure le fait d’assigner au récepteur – allocutaire ou non-allocutaire – ou ici au locuteur lui-même, une position de non-personne, que l’on interprète traditionnellement de différentes manières : soit en lui attribuant une valeur de respect, de majesté, soit une valeur hypocoristique flatteuse, soit une mise à distance déshumanisée ou déshumanisante, avec une valeur de condescendance exclusive de toute possibilité d’interlocution.
Il nous semble alors opportun de nous intéresser, dans une perspective pluridisciplinaire, synchronique ou diachronique, aux situations discursives et littéraires dans lesquelles une personne est susceptible d’en cacher une autre, et d’en étudier les formes, les usages, et leurs conséquences interprétatives. Ainsi, plusieurs axes peuvent être suivis :
Axe 1 : La personne en grammaire : où en est-on ?
En grammaire, après les travaux de Kleiber (2012), nous proposons de poursuivre les investigations. La notion de personne interroge inévitablement celle de sujet, également plurielle, dont la division interne (« sujet modal » de Bally, 1944) et la souplesse référentielle rebat les paradigmes de la grammaire scolaire : que ce soit en langue ou à l’épreuve des genres de discours, la discrétisation rigide des pronoms personnels n’est pas satisfaisante. En effet, un sujet énonciatif parlant de lui à la troisième personne, prenant la parole comme sujet collectif ou encore se présentant faussement comme donnant des ordres à lui-même dans le « jejoiement » (Morillon, 2024a), ou encore la « dépersonnalisation entre sujet parlant et sujet grammatical » en contexte traumatique (Paniz, 2024), témoignent d’une ubiquité complexe et fructueuse. L’absence de sujet est également questionnée, ainsi que les valeurs habituellement liées aux modes en sémantique verbale (voir, par exemple, l’impératif dans l’espace public : Krazem, 2024).
Ce qui amène également à discuter, par extension, l’utilisation du pronom on, les notions de formulations impersonnelles et passives, l’effacement et l’altération de la personne en contexte de « langue de bois » (Morillon, 2024b), par exemple, ou encore revisiter la notion de personne en argot (Galli, 2025).
Enfin, la personne peut être envisagée dans la perspective de l’oral. Claire Blanche-Benveniste avait ainsi porté une attention particulière aux enchaînements pronominaux et au fonctionnement des chaînes de références plutôt qu’aux schémas syntaxiques traditionnels (Blanche-Benveniste, 1997), constatant que le pronom sujet, à l’oral, constitue souvent l’élément d’ancrage principal. Des propositions portant sur la personne en interaction et dans l’étude du français parlé seront les bienvenues.
Axe 2 : La personne en analyse du discours et en interaction : unique en son genre ?
La configuration énonciative de certains genres de discours (Krazem 2011/2012 ; Monin, 2023) dépasse la question traditionnelle de deux pôles opposés : une personne parlant à une personne écoutant, d’un contenu qui serait la troisième personne dont il est parlé, avec un code distinct du message (Benveniste, 1966 ; Guillaume, 1991 ([1943-1944]). Mais des situations discursives plus ou moins prototypiques aux genres de discours, nous souhaitons revenir aux fondamentaux : qui parle à qui ? Et surtout, ici, à la place de qui et par quels moyens ?
En analyse du discours, nous proposons d’interroger les liens et phénomènes de rupture entre énonciation, morphosyntaxe et référence, et le degré de généricité de certains faits de langue liés à la personne. Dans les genres tels que les comptes-rendus de réunion, ou, médiatiquement, comment sont récupérées les « petites phrases » (Maingueneau, 2012 ; Deias, 2022), ou encore, qui donne la parole aux « sans-voix » (Maingueneau, 2020 ; Ablali & Wiederspiel, 2020), aux souffrants (Blasco-Dulbecco, 2024) ou comment les actants sont-ils désignés dans les guides touristiques (Gassin, 2024) ? Les bouleversements discursifs et épistémologiques (Paveau, 2017 ; Deias, 2023) provoqués par les discours numériques et leur analyse peuvent également constituer un axe d’investigation fructueux sur la notion de personne. D’autre part, les bouleversements discursifs et épistémologiques (Paveau, 2017 ; Deias, 2023 et 2025b) provoqués par les discours numériques et leur multimodalité constitutive peuvent également être un axe d’investigation fructueux sur la notion de personne qui peut en cacher une autre.
Axe 3 : Personne et personnage en didactique du français
Ces questionnements abondent également dans les disciplines didactiques. Les propositions envisageant les notions de personne et personnage dans la perspective des didactiques du français (FLM/FLE) sont donc aussi les bienvenues.
D’une part, les trois approches didactiques du personnage (« trois entrées qui se croisent et se complètent : littéraire, énonciative, cognitiviste », Bishop & Boiron, 2018) sont inhérentes aux activités de lecture et d’écriture à chaque niveau scolaire, mais les questionnements liés à leur rôle-clé sont encore loin d’avoir fourni toutes les réponses que les modèles existants suscitent. A la fois figure évidente et notion floue, on sait que le personnage littéraire n’est pas seulement l’élément central marqueur du narratif, ou simple pion actantiel : il interroge également, en miroir, le sujet lecteur et sa rencontre avec les sujets fictionnels. Certains travaux ont mis en évidence le concept de personnage stéréotypé (Dufays, 2010), qui cristallise un faisceau de représentations culturelles partagées, et agit comme une aide au développement des compétences de lecture et d’interprétation (Tauveron, 2017). Les liens entre le lecteur et les personnages rencontrés remettent au cœur des débats les oppositions entre personne et personnage, mimesis et catharsis, identification et distanciation.
D’autre part, ce phénomène de personne qui en cacherait une autre mérite aussi un point d’étape en didactique d’étude de la langue. Si la grammaire scolaire a tendance à élaborer des règles simples et stables, et, de ce fait, figer les paradigmes, nous ne pouvons immuablement assigner des valeurs discrétisées fixes à un pronom personnel, et relier uniformément une fonction référentielle (virtuelle et réelle) à une fonction prédicative unique, que ce soit en langue ou à l’épreuve des genres de discours. A partir de quels corpus d’étude, dans ce cas, observer la langue, l’enseigner, et permettre aux apprenants d’en saisir une palette juste, au plus près des codes et des usages ?
Dans un souci d’intégrer la grammaire descriptive à la grammaire souvent exclusivement perçue comme normative et prescriptive dans les classes, une perspective contrastive axée sur la personne et la notion de sujet dans les langues (« Personne et énoncés infinitifs en français et en polonais », Górnikiewicz, 2024), en lien avec la thématique, est également envisagée.
Axe 4 : Le masque et son double en littérature et dans les jeux vidéo : qui cache qui ?
En littérature, nous nous intéressons aux héros qui se sont illustrés en adoptant le masque d’un autre (Cyrano de Bergerac), ou dont l’identité a dû être cachée pour en revêtir une autre : nous faisons référence à quelques exemples, sans hiérarchiser les personnages en fonction du genre littéraire ou de l’époque, aux multiples identités de Jean Valjean, Edmond Dantès, Zeus, ou encore Dracula. La réflexion peut également s’élargir aux contes merveilleux traditionnels, au théâtre, aux œuvres cinématographiques de science-fiction,ainsi qu’à la figure du double que l’on retrouve dans de nombreuses œuvres issues notamment du registre fantastique, interrogeant aussi de manière philosophique la folie ou le mensonge. Nous pensons également aux métamorphoses du « je » poétique (« Je est un autre »), aux plagiaires célèbres ainsi qu’au je autobiographique VS le nous de Michel Butor.
Pour aborder cet axe sans exclusivité littéraire ou artistique, notons que ce questionnement du double et de l’écriture/réécriture de soi-même incite également à éclairer sous ce prisme les usages numériques et la vie quotidienne des individus en fonction de la créativité permise par les différents supports et outils. Nous pensons à la question des avatars ou du catfishing sur Internet, des jeux vidéo (Peignier, 2024), des recours à l’IA, de l’écriture sur les réseaux sociaux, sous pseudonyme ou non (quel statut du nom propre, dans ce cas) et son rapport à l’altérité, ce que cela cache de l’autre sur la Toile… et de l’écriture/réécriture de soi.
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Consignes générales et feuille de style :
- L’article proposé comptera entre 35000 et 55000 caractères, espaces comprises, avec titre et résumé en français et en anglais, avec nom et affiliation (anonymisé par nos soins pour l’évaluation).
- Feuille de style complète de la revue disponible en suivant ce lien : https://www.unilim.fr/espaces-linguistiques/90
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Soumission et calendrier prévisionnel :
- Pour les personnes n’ayant pas participé aux journées d’étude ni au webinaire, vous pouvez soumettre une intention d’article d’environ 300 mots et bibliographie pour le 10 septembre 2025 ;
- Les articles rédigés sont à envoyer à damien.deias@univ-lorraine.fr et isabelle.monin@u-bourgogne.fr pour le 31 octobre 2025, en vue d’une évaluation en double aveugle par comité scientifique de la revue
- Retour des évaluations : décembre 2025
- Publication au printemps 2026.
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Bibliographie : travaux cités et références indicatives
ABLALI, D. & WIEDERSPIEL, B. (2020). Quand parlent les sans-voix. Langage et société, N°170(2), 147-178
AUSTIN, N. « Name Magic in the Odyssey », Californian Studies in Classical Antiquity, 5, 1972, p. 4
BALLY, Ch., (1944 [1932]), Linguistique générale et linguistique française, 2e édition Francke, Berne.
BISHOP, M.-F. & BOIRON, V. (2018). Des usages didactiques du personnage. Le français aujourd'hui, 201(2), 5-11.
BENVENISTE, E. (1966, 1974). Problèmes de linguistique générale 1 et 2, Paris :
Gallimard.
BLANCHE-BENVENISTE, C. (1997). Le Français parlé. Etudes grammaticales. Paris : CNRS Editions.
BLASCO M. dir. (2024) Langage Langue Parole dans la situation de soin. Paris : Presses Universitaire Blaise-Pascal.
Communication au webinaire Mon nom est Personne, 10 mars 2025 : https://www.youtube.com/watch?v=lSCvomaOTM8&t=2008s
COLOMBAT B. (1994) Remarques sur le développement de la notion de personne dans
l'histoire de la linguistique. In: Faits de langues, n°3, Mars 1994. La personne. pp. 15-27.
DEIAS, D. (2023), « La méthode de la complexité pour comprendre la plurisémiocité des discours numériques : de l’efficacité de TikTok », L’HUMAINE, n°2.
DEIAS, D. (2025a) Les petites phrases en politique, Dijon : Editions Universitaires de Dijon.
DEIAS, D. (2025b), « Perspectives épistémologiques de l’analyse du discours numérique : l’exemple de TikTok », Langue française, n°2
DUFAYS, J.-L., ([1994] 2010). Stéréotype et lecture. Essai sur la réception littéraire. Liège : Mardaga (2ème éd. Berne : Peter Lang).
GALLI, H. (2025), « Mon blase est mézigue ou la notion de personne en argot », communication au webinaire Mon nom est Personne », 10 avril 2025 : https://www.youtube.com/watch?v=DYo71538hRg&t=1240s
GASSIN, A. (2024). “Les actants de la bataille pour le fort de Vaux”, Actes de la journée d’études “Mon nom est Personne” à Dijon, 13 juin 2024, CPTC/CREM. "Mon nom est Personne" :https://mnep.hypotheses.org/150
GÉLINAS, A. (2011). « Identité trouble : manifestations littéraires du double », Postures, Dossier « Vieillesse et passage du temps », n°14.
GÓRNIKIEWICZ, J. (2024) « Personne et énoncés infinitifs en français et en polonais : sujet sémantique et agent de véridiction », communication au webinaire Mon nom est Personne : https://www.youtube.com/watch?v=0gcAEbp8Nug&t=2191s
GUILLAUME, G. (1991) Leçons de linguistique de Gustave Guillaume, 1943-1944, vol 10
HUNYADI, M. (2004). Je est un clone : l’éthique à l’épreuve des biotechnologies. Paris : Seuil, 197 p.
KLEIBER, G & VASSILIADOU, H (2012), « Histoire(s) de personnes : Qui est je ? Qui est tu ? Qui est il ? », Les Cahiers philosophiques de Strasbourg [En ligne], 31 | 2012
KRAZEM, M. (2011). « Représenter les relations entre grammaire et genres de discours : l’exemple des commentaires sportifs », Linx [En ligne]
KRAZEM M., (2012) Quand les genres de discours provoquent la grammaire, Limoges, Lambert-Lucas, 2012, p. 143-180.
KRAZEM, M. (2024), L’impératif donne-t-il des ordres? Vers une non-approche quantitative…, Actes de la JE “Mon nom est Personne” à Dijon, CREM/CPTC, 13/06/24. "Mon nom est Personne" : https://mnep.hypotheses.org/278
MAINGUENEAU, D. (2012). Les Phrases sans texte. Paris : Armand Colin.
MAINGUENEAU, D. (2020) « Faire entendre les sans-voix », Argumentation et Analyse du Discours.
MONIN, I. (2023b). « Qu’y a-t-il de commun dans le concept de communication ? L’exemple des bulletins scolaires dans les relations École-familles », revue SEL n°2, CPTC, Dijon (en ligne).
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MORILLON, I. (2024b) « Langue de bois, langue de personne ? », communication au webinaire Mon nom est Personne, 25 nov. 2024 : https://www.youtube.com/watch?v=uzBqJgUJM0o&t=694s
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PAVEAU, M.-A., (2017) L’Analyse des discours numériques. Dictionnaire des formes et des pratiques. Paris :Hermann.
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REY, A. (dir.), (2000 [1998]). Dictionnaire historique de la langue française, Le Robert.
TAUVERON, C. (2017). Retour aux sources sur les traces du personnage en compagnie du loup et de ses avatars. In A. Dias-Chiaruttini & C. Cohen-Azria, Théories-didactiques de la lecture et de l’écriture (pp. 47-63). Villeneuve d’Ascq : Presses universitaires du Septentrion.