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Où le musée va-t-il ? Le lendemain des musées, les musées de demain (revue Elephant & Castle)

Où le musée va-t-il ? Le lendemain des musées, les musées de demain (revue Elephant & Castle)

Publié le par Université de Lausanne (Source : Giovanni Carlo Federico Villa)

Elephant & Castle, 21, 2019.

Appel à contribution

Où le musée va-t-il ? Le lendemain des musées, les musées de demain,

sous la direction de Sara Invernizzi, Arnaud Maillet, Giovanni Carlo Federico Villa

 

Dans l’attente d’une nouvelle définition des musées qui sera au cœur des discussions lors de la prochaine Assemblée générale de l’ICOM en 2019, les réflexions sur le sens à accorder au musée s’avèrent d’une très grande actualité en raison de la nécessité d’analyser les problèmes et l’avenir de ces institutions.

Ce sont majoritairement les grands musées reconnus internationalement qui font l’objet de cette enquête. Ces derniers proposent en effet de plus en plus d’expositions spectaculaires et tapageuses, appelées blockbusters (Trione, Montanari 2017), qui sont critiquées pour leur faiblesse culturelle, voire pour leur prétendue vacuité intellectuelle.

Lors de ces manifestations culturelles à l’échelle mondiale, la rareté des visiteurs, constituée d’amateurs et de connaisseurs, est remplacée par un public de masse, moins éduqué, plus populaire, composé essentiellement de consommateurs, manquant de connaissances et de distance critique sur ce que leur montrent les musées et la façon dont ces instances le montrent au public.

La difficulté des musées réside alors dans l’équilibre à trouver entre d’une part le goût et la demande du public, et d’autre part, le développement des connaissances et la participation à la pensée critique.

Parallèlement, il existe la réalité quasi inconnue et peu étudiée des « musées in-disciplinés » (Pirovano 2009). Le processus d’accréditation mené au niveau national en Italie (art. 101 du Code du patrimoine culturel et du paysage), mis en œuvre depuis plusieurs années dans certaines régions, apparaît très problématique en dépit de l’engagement et de l’attention des organes institutionnels. Nombreuses sont les structures qui s’intitulent « musée » mais qui ne possèdent pas le minimum requis pour se définir en tant que tel. Il s’agit de petites collections muséales répandues sur l’ensemble du territoire national, gérées principalement par un personnel bénévole et souvent sans expertise muséale adéquate, avec des collections disparates, des horaires d’ouverture limités et des services muséaux réduits au minimum, voire inexistants. Ce sont des réalités marginales qui représentent néanmoins un autre visage de la muséographie contemporaine et qu’il convient de pas oublier dans les réflexions inhérentes au thème.

La capacité des musées à être des institutions capables de structurer, de divulguer et de diffuser des récits ne doit pas être oubliée. Mais dans l'univers muséographique kaléidoscopique actuel, les modalités choisies par les musées pour construire du sens, des significations et des histoires, sont extrêmement variées, difficiles à définir, et ne sauraient se limiter aux Directives pour la rédaction de légendes et de panneaux (MIBAC, Circulaire 29, 2019). Avec l'apport du Digital Turn, les différents modes narratifs disponibles pour les instituts des musées se sont considérablement étendus, donnant lieu à des propositions intéressantes et à des expériences confuses. Les musées du futur, comme les musées du passé, doivent réfléchir à leur mission en tant que conteurs et comprendre, sur la base des nouvelles technologies et des besoins changeants des visiteurs, quelles sont les méthodes narratives les plus appropriées pour stimuler l'écoute et l'émerveillement.

Nous sollicitons des contributions reflétant le thème de l'avenir des musées, en prêtant attention aux aspects critiques du présent et aux raisons qui les sous-tendent. Il serait intéressant d’étendre l’enquête non seulement aux principaux musées, mais aussi aux petits musées reconnus ou non officiels. Afin de comprendre et d’interpréter le phénomène de diffusion de ces instituts culturels et leur augmentation numérique constante. Aussi, une réflexion sur les récits et les facultés des musées d'être de bons conteurs, avec et sans l'apport de supports multimédias, doit être considérée comme un passage obligé pour les musées du futur.

Les propositions de contributions doivent être envoyées par les parties intéressées au plus tard le 26 juillet 2019, aux adresses électroniques suivantes : gcf.villa@unibg.it ; sarahinverno@gmail.com.

La proposition doit présenter un titre, un résumé de la contribution d'environ 1000 caractères, accompagné de références bibliographiques, une brève notice biographique de l'auteur, ainsi qu'une adresse électronique personnelle. Les responsables de la rédaction sélectionneront et contacteront les auteurs par courrier électronique avant le 6 août.

Les articles peuvent être écrits en italien, français, anglais et allemand.

La livraison finale des contributions sélectionnées est prévue pour le 4 novembre 2019.

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Call for Papers per il numero 21: Dove va il museo? Il domani dei musei, i musei di domani, a cura di Sara Invernizzi, Arnauld Maillet, Giovanni Carlo Federico Villa

In attesa della sua nuova definizione, che sarà oggetto di discussione della prossima Assemblea Generale di ICOM 2019, le riflessioni sul significato del Museo sono oltremodo attuali, nella necessità di analizzare le problematiche e il futuro che attende queste istituzioni.
Oggetto della riflessione di questo numero monografico sono soprattutto i grandi musei riconosciuti a livello internazionale. Realtà che propongono sempre più spesso mostre definite blockbuster (Trione, Montanari 2017), criticate per la loro labilità e presunta inutilità culturale. Così, i sempre più radi amatori e conoscitori sono rimpiazzati da un pubblico di massa, meno consapevole, più popolare, composto essenzialmente da consumatori, privo di una conoscenza di base e della necessaria distanza critica da quanto e cosa viene mostrato dal museo.
La difficoltà dei musei è allora nel necessario equilibrio da trovare tra il gusto e la domanda del pubblico e, contestualmente, l’incremento di conoscenze, partecipazione e pensiero critico.
In parallelo esiste la realtà semisconosciuta e poco indagata dei “musei in-disciplinati” (Pirovano 2009). Il processo di accreditamento che si sta svolgendo a livello nazionale in Italia (art. 101 del Codice dei beni culturali e del paesaggio), e attuato da diversi anni in alcune regioni, nonostante l’impegno e l’attenzione prestati dagli organi istituzionali appare assai problematico. Ancora numerosissime le realtà che si denominano “museo” ma non posseggono i requisiti minimi per definirsi tali. Si tratta delle piccole raccolte museali diffuse capillarmente su tutto il territorio nazionale, gestite prevalentemente da personale volontario e sovente senza le adeguate competenze museografiche, con collezioni disparate, orari di apertura limitati e servizi museali ridotti al minimo o inesistenti. Sono realtà marginali che rappresentano un'altra faccia della museografia contemporanea e che non dovrebbero essere dimenticate nelle riflessioni inerenti il tema.
Come non dovrebbe essere dimenticata la capacità dei musei di essere istituzioni in grado di strutturare, divulgare e diffondere narrazioni. Ma nel caleidoscopico universo museografico odierno le modalità scelte dai musei di esprimere significati e storie sono oltremodo varie e di difficile definizione e non si fermano alle Linee guida per la redazione di didascalie e pannelli (MIBAC, Circolare 29, anno 2019). Con il contributo del Digital Turn le differenti modalità narrative a disposizione degli istituti museali si sono notevolmente ampliate, dando vita a proposte di pregio e sperimentazioni confuse. I musei del futuro, come i musei del passato, devono riflettere sulla loro missione di affabulatori e comprendere, sulla base delle nuove tecnologie e delle mutate necessità dei visitatori, quali siano le modalità narrative più idonee per stimolare all’ascolto e allo stupore.
Si chiedono contributi che riflettano sul tema del futuro dei musei, ponendo attenzione alle criticità del presente e alle motivazioni sottese alle stesse. Sarebbe interessante allargare l’indagine non solo ai principali musei ma porre attenzione anche alle piccole realtà museali riconosciute o non ufficializzate. Così da comprendere e interpretare il fenomeno della diffusione capillare di questi istituti culturali e il loro costante incremento numerico. Altresì una riflessione sulle narrazioni e le facoltà dei musei di essere buoni affabulatori, con e senza il contributo di supporti multimediali, è da considerarsi passaggio obbligato per i musei del futuro.

Le proposte di contributo dovranno essere inviate dagli interessati entro il 26 luglio 2019 ai seguenti indirizzi e-mail: gcf.villa@unibg.it ; sarahinverno@gmail.com.
La proposta dovrà presentare un titolo, un abstract del contributo di circa 1000 battute, corredata da referenze bibliografiche, una breve nota biografica dell’autore, nonché un indirizzo e-mail personale. Sarà premura dei curatori selezionare e contattare via e-mail gli autori entro il 6 agosto 2019.
Gli articoli possono essere scritti in italiano, francese, inglese e tedesco.
La consegna definitiva dei contributi selezionati è prevista per il 4 novembre 2019.

 

Call for Papers for forthcoming issue, Number 21: Where is the museum going? The future of museums, the museums of the future, curated by Sara Invernizzi, Arnauld Maillet, Giovanni Carlo Federico Villa

Waiting for its new definition, which will be the subject of discussion at the next ICOM General Assembly 2019, the reflections on the meaning of the Museum are extremely current, in order to analyze the problems and the future that awaits these institutions.
The topic of this issue is above all the great museums recognized at international level. Realities that increasingly offer exhibitions called blockbusters (Trione, Montanari 2017) criticized for their weakness and alleged cultural futility. Thus, the increasingly sparse amateurs and connoisseurs are replaced by a mass audience, less aware, more popular, composed essentially of consumers, lacking a basic knowledge and the necessary critical distance from what is shown by the museum.
The difficulty of museums lays in the necessary balance to be found between taste and public demand and, at the same time, the increase of knowledge, participation and critical thinking.
In parallel there is the semi-unknown and little investigated reality of the "in-disciplined museums" (Pirovano 2009). The accreditation process that is being carried out at national level in Italy (art. 101 of the Code of cultural heritage and landscape), and implemented for several years in some regions, despite the commitment and attention given by the institutional bodies, appears very problematic. Still many are the realities that call themselves "museum" but do not have the minimum requirements to define themselves as such. These are small museum collections that are widespread throughout the national territory, managed mainly by voluntary personnel and often without adequate museum expertise, with disparate collections, limited opening hours and non-existent reduced to a minimum museum services. They are marginal realities that represent another face of contemporary museography and that should not be forgotten in the reflections inherent to the topic.
The museums ability to be institutions capable of structuring, disseminating and disseminating narratives should not be forgotten either. But in today's kaleidoscopic museographic universe the methods chosen by the museums to express meanings and stories are extremely varied, difficult to define and do not stop at the Guidelines for the drafting of captions and panels (MIBAC, Circular 29, 2019). With the contribution of the Digital transformation the different narrative modes available to the museum institutes have considerably expanded, giving rise to valuable proposals and confusing experiments. The museums of the future, like the museums of the past, must reflect on their mission as storytellers and understand, on the basis of new technologies and the changing needs of visitors, what are the most appropriate narrative methods to stimulate listening and wonder.
We ask for contributions that reflect on the topic of the future of museums, paying attention to the critical aspects of the present and the reasons underlying them. It would be interesting to extend the survey not only to the main museums but also to pay attention to the small recognized or unofficial museums. So as to understand and interpret the phenomenon of capillary diffusion of these cultural institutes and their constant numerical increase. Also a reflection on the narratives and the faculties of the museums to be good storytellers, with and without the contribution of multimedia supports, is to be considered an obligatory passage for the museums of the future.

Proposals for contributions must be sent within 26 July 2019 to the following e-mail addresses: gcf.villa@unibg.it; sarahinverno@gmail.com.
The proposal must include a title, an abstract of the contribution of about 1000 characters, accompanied by bibliographic references, a brief biographical note by the author, as well as a personal e-mail address. The curators will select and contact the authors by e-mail by 6 August 2019.
The articles can be written in Italian, French, English and German.
The final delivery of the selected contributions is scheduled for 4 November 2019.