
Olympia Alberti, Rilke sans domicile fixe, suivi de Le passeur d'aurores. Réflexions sur l'art de la traduction chez Rilke
De Prague à Paris en passant par Berlin, Gottingen, Munich, Tolède, Venise, Moscou ou encore Saint-Pétersbourg, Rainer Maria Rilke (1875-1926) a voyagé toute sa vie. Il a habité tantôt des garnis, tantôt des châteaux - Haseldorf, Friedelhausen, Duino, Muzot... Mais ce sont les rues qui furent ses vraies maisons.
Ce poète sans domicile fixe, Olympia Alberti nous invite à le suivre à travers ses errances favorites, à l'accompagner dans son obsession des demeures, des châteaux inventés, des maisons à rêver. Fuyait-il ainsi la lourde atmosphère de l'appartement familial de Prague et une mère oppressante ? ou bien la culpabilité de survivre à une sœur aînée morte prématurément ?
Nomade à la recherche d'un lieu qui convienne à sa sensibilité, Rilke fut surtout une incarnation du poète sans patrie, qui n'a de terre que dans l'écriture, et d'amour que dans la passion que lui inspire une langue.