
Femmes de(s) collision(s). Féminins et narrations dans les modernismes en Europe balkanique, centrale et orientale - 1870-1970 (Paris)
Comité d’organisation : Naïma Berkane, Mateusz Chmurski, Cécile Rousselet et Clara Royer
Dates : 4-5 juin 2026
Lieu : Paris
Comité scientifique : Biljana Andonovska, Arnaud Bikard, Mateusz Chmurski, Alessandro Gallichio, Petra James, Luba Jurgenson, Jean-François Laplénie, Jasmina Lukić, Lena Magnone, Jelena Petrović, Alexandra Wojda
Modalités de soumission des propositions : Vos propositions (en français ou en anglais), sous la forme d’un titre, d’un résumé d’environ 300 mots et d’une notice bio-bibliographique sont à adresser d’ici le 1er décembre 2025 à : femininenarratives@gmail.com
Les féminins sont ici interrogés comme concepts narratologiques, tels que les courants de Feminist narratology ont pu les concevoir (Prince, [1987] 2003 ; Page, 2006 ; Lanser, 2010, entre autres). Comme l’indique Susan S. Lander, « The field of gender and narrative stakes its diverse approaches on the shared belief that sex, gender, and sexuality are significant not only to textual interpretation and reader reception but to textual poetics itself and thus to the shapes, structures, representational practices, and communicative contexts of narrative texts. » (2013, § 3). Aux marges de l’évolution diégétique, appelant des imaginaires de l’écart (érotisation, exotisation, racialisation, etc.) ou actrices de premier rôle dans les développements narratifs, les féminins sont un des lieux, ou plutôt des corps, que se sont donnés les arts et les artistes pour négocier leur rapport au narratif.
Ce colloque souhaite interroger les conséquences narratologiques que l’inscription des féminins dans les modernismes peuvent induire. En effet, si les travaux cités plus haut participent à l’écriture d’une histoire des femmes, questionnent le canon et sa formation, offrent des outils pour relire les textes et réévaluer leur réception, les questionnements de ce quatrième colloque du cycle « Femmes et chocs d’émancipation » nous permettraient d’étudier l’esthétique propre à ces utilisations du féminin. Il s’agira donc d’analyser le rôle des féminins dans l’élaboration et le développement des narrations en tant qu’ils dessinent des rapports spécifiques à celles-ci.
« Féminins et narrations » seront interrogés dans une perspective transmédiale. En nous inscrivant à la suite de Jean-Marie Schaeffer dans son étude des processus narratifs, nous aborderons tout autant la littérature que les images, fixes ou mobiles. Ce tournant narratif montre que les « coprésences » et « contiguïtés spatiales » des images fixes, si elles ne peuvent produire de « séquence événementielle », « narrativisent » et « temporalisent » (Schaeffer, 2020). Dès lors nous pouvons considérer comme médiums narratifs tous ceux qui développent, par leurs moyens propres, temporels et/ou spatiaux, par leur capacité « monstrative » ou « représentationnelle », une narrativité. Il s’agira donc d’interroger sous ce prisme des médiums aussi divers que les arts visuels, la danse, la littérature, les arts de la scène, le théâtre, le roman érotique, l’image pornographique (voir Preciado, 2011), sans que cette liste ne soit exhaustive.
Les modernismes – que nous souhaitons embrasser largement en faisant place à ce qui les précède et leur succède directement, ainsi notre choix de 1870-1970 – nous paraissent être un angle privilégié pour réfléchir à la fois aux capacités narratives des divers médiums (la réduction en peinture, par exemple, rejetterait la narrativisation en même temps que la représentation : Ilg, 2002), et aux capacités esthétiques des manifestations du féminin. En cela, l’Europe balkanique, centrale et orientale est un terrain de choix pour conduire cette étude, au vu de la vitalité des modernismes qui y sont élaborés dès la fin du XIXe siècle, engageant au XXe siècle des séries de déplacements et de crises (Chmurski, 2018), entre autres dans le rapport que les arts entretiennent avec la narration et la représentation, qui sont autant de phénomènes à articuler aux rôles dévolus aux féminins.
En effet, les modernités ont été approchées, dès Walter Benjamin, comme des périodes de crises, et celles-ci sont étroitement liées aux questions d’identité, notamment en Europe balkanique, centrale et orientale (voir Le Rider, 1990). Ces crises sont avant tout aussi celles de la représentation des modernités, que les féminins peuvent prendre en charge sur le plan narratif dans les modernismes, pour des raisons plurielles – qu’il s’agira d’interroger –, tenant à la fois des imaginaires associés aux féminins qu’aux évolutions socio-culturelles et aux dynamiques émancipatoires que la modernité facilite.
Ces considérations impliquent plusieurs phénomènes, qu’il s’agira d’étudier conjointement. Les féminins mis en crise – par les diverses violences perpétrées à leur encontre, leur invisibilisation, défiguration, relégation dans l’altérité radicale, etc. – seraient à penser comme crise, en miroir à celles des modernités esthétiques. Les manifestations narratives des féminins peuvent dès lors être envisagées comme là où se jouent des questions discursives, narratologiques et esthétiques. Le récit, ses fondements et sa réflexivité sont à prendre en compte dans un même mouvement et c’est ainsi que le féminin se fait autant un élément narratif que narrativisé, représentatif qu’esthétique.
Par ailleurs, ces considérations genrées doivent être interrogées de manière complexe. En effet, les modernismes en Europe centrale, balkanique et orientale ont vu émerger de nombreuses femmes artistes (Magnone, 2024). Comment ces femmes énonciatrices réagissent-elles à ces enjeux narratifs et représentatifs ? Quelles variations élaborent-elles qui permettraient d’envisager de nouvelles dynamiques émancipatoires voire contre-émancipatoires des femmes ? Rejettent-elles ces codes modernistes ou, au contraire, se les approprient-elles, ce qui pourrait d’ailleurs venir confirmer l’hypothèse de leur désemantisation ? Ainsi, les diverses stratégies mises en place, qu’elles relèvent de la divergence, la récupération, la subversion ou l’opposition, viendront autant nous informer sur le rapport qu’entretiennent les femmes artistes à leur médium et les esthétiques produites par les modernismes, que sur la résistance ou l’adhésion de ces autrices et artistes aux phénomènes historiques, politiques ou sociaux que viendraient refléter ces représentations.
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Cette étude des féminins vis-à-vis des crises des modernismes nous permettra donc de réévaluer les présences féminines, non plus uniquement en tant qu’elles nous renseignent sur leur statut dans la narration mais surtout en tant qu’elles sont un matériau où les arts travaillent leur sortie du narratif, et par là-même dans le façonnement des formes.
Plusieurs questionnements pourront être abordés :
- Pouvons-nous aborder le spectacle du et sur le féminin et, par-là, la jouissance qu’il procure au lectorat/spectatorat (Mulvey, 1975) en tant qu’il est utilisé comme lieu de la renégociation des régimes narratifs, d’un nouvel agencement dans le partage du sensible (Rancière, 2000) ? Ainsi les questions de réception, de gaze et de culture visuelle, chères aux études féministes, pourraient être repensées à l’aune de ces considérations esthétiques.
- Que les féminins se manifestent comme objets sur lesquels se font les innovations formelles ou comme sujets qui les suscitent, cela peut-il nous amener à penser différemment les notions de créateur et de créature dans les arts ? Dès lors, la création féminine, dans son agentivité énonciatrice, vient-elle modifier voire abolir ce dispositif, producteur de formes nouvelles ? L’attention portée aux narrations intimes et aux corps, dans la pratique de la performance notamment, contribue-t-elle à un brouillage des frontières entre créatrice et créature ? Et ce, jusqu’à transformer la notion d’auctorat-même (Petrović, 2019), d’autorité sur la création (Tumbas, 2022) ? Aussi, comment les interprètes féminines se plient-elles ou non à ce rôle qui leur est attribué ? Leur présence dans l’œuvre peut-elle venir faire dérailler les modalités de manifestation des féminins ?
- Par ailleurs, selon quelles modalités les manifestations féminines participent-elles des intrigues ? Quelles places ont-elles dans les dynamiques de narration ? On pourra songer ici aux travaux de Paul Larivaille ou Jean-Michel Adam sur l’importance des « éléments déclencheurs » dans la mise en intrigue (Larivaille, 1974 ; Adam, 1992). L’approche structuraliste et sémiotique permettra en partie d’examiner les rôles que les personnages féminins occupent dans les narrations, oscillant entre pouvoir et impouvoir. Cependant, il s’agira évidemment également de dépasser ces premières constatations, et de saisir les personnages féminins à travers une multiplicité d’approches complémentaires, nécessitant une évolution des outils méthodologiques utilisés. En effet, si la figure féminine est un signe (au sens de Philippe Hamon par exemple), c’est en vertu de nombreuses caractéristiques qu’il est nécessaire d’explorer conjointement.
- Les féminins participent-ils à créer de l’inédit dans les systèmes narratifs et génériques, à la façon de ce que Stanley Cavell appelle la « création de la nouvelle femme », et réciproquement « la nouvelle création de la femme » (voir aussi sur les genres cinématographiques : Dumas, 2021, Jovanović, 2014) ? Cette idée n’est-elle efficiente qu’au cinéma ? Comment concevoir de telles dynamiques dans les genres des arts visuels, du théâtre, de la danse, de l’architecture, etc. Comment celles-ci participent, dans ces différents champs artistiques, à bouleverser les frontières poreuses entre figuration et narration ? En quoi le féminin peut-il jouer un rôle dans des « figurations de narration » (au-delà des questions de figuration narrative dans les arts visuels) ?
- La démarche comparatiste sera aussi valorisée dès lors qu’elle interroge les places de ces féminins selon les mediums narratifs. Si l’on envisage les féminins comme des dynamiques critiques au sein des narrations, dans quelle mesure peut-on considérer des crises spécifiques, ou des modalités différentes d’interroger ces crises, selon les arts narratifs ? Ces questionnements peuvent aussi nous mener à une réflexion sur la transmédialité, étudiant à la fois des œuvres qui font intervenir des dynamiques d’hybridité et d’intersémioticité (qu’en est-il par exemple des œuvres qui intègrent, par ces procédés, des temporalités multiples ? des formes séquentielles ? les images uniques à scènes multiples ?), et le cadre même de la constitution d’un corpus et d’une recherche comparatiste. Comment ces dynamiques de construction d’un objet d’étude transmédial favorisent-elles et encouragent-elles des redéfinitions du féminin comme générateur de dynamiques innovantes de narration ?
Conférence inaugurale : Nebojša Jovanović
Ce colloque donnera lieu à une publication.
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