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La parole aux actrices

La parole aux actrices

Publié le par Faculté des lettres - Université de Lausanne

"Je suis allée à Los Angeles, où j'ai des amis, je leur ai demandé s'ils connaissaient des actrices. Et j'ai parlé avec celles que j'ai pu joindre". C'est ainsi que Delphine Seyrig raconte la genèse de son film Sois belle et tais-toi !, tourné Carole Roussopoulos pendant l'été 1975. Cinquante ans après le début de ce tournage resté mythique, la BnF propose de découvrir dans Gallica cette bande vidéo, remise en circulation par le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir en 2004 et restaurée à son initiative par les studios du département Son, vidéo, multimédia de la BnF.

Après Rêve Ackermann, Florence Andoka fait paraître aux mêmes éditions de La Variation Seyrig en embuscade : en prenant appui sur son rôle hypnotique de la comtesse Bathory dans Les Lèvres rouges (1971) de Harry Kümel, Florence Andoka élabore "dans un récit queer et gothique une traversée somnambulique et vampirique de la filmographie de Delphine Seyrig". Fabula vous invite à lire un extrait de l'essai et parcourir sa table des matières sur le site de l'éditeur.

Rappelons aussi l'essai signé par Jean-Marc Lalanne, Delphine Seyrig. En constructions (Capricci), où il montrait pourquoi les années 80 ne l’ont pas aimée, et comment la postérité a validé ses choix d’actrices les plus aventureux (Jeanne Dielman de Chantal Akerman, India Song de Marguerite Duras…). Virginie Apiou s'est essayé à un semblable exercice d'admiration dans D'après Delphine Seyrig (Actes Sud), en revenant sur les héroïnes de cinéma qui ont jalonné la vie de l’actrice, mais aussi sur les différentes mythologies incarnées par la comédienne, dont Fabula donne toujours à lire un extrait… Tout comme Virginie Apiou dans D'après Delphine Seyrig (Actes Sud), qui offre une galerie des héroïnes de cinéma qui ont jalonné la vie de l’actrice, mais aussi sur les différentes mythologies incarnées par la comédienne, dont on peut aussi lire un extrait…