
Colloque sur les solidarités anticoloniales. Naviguer les corésistances littéraires / Conference on anti-colonial solidarities. Navigating literary coresistance (Université Laval, Kepek/Québec)
Ce colloque cherche à ouvrir une réflexion collective sur les relations qui forgent une résistance active aux structures coloniales : comment les pratiques littéraires peuvent-elles constituer des espaces de corésistance et de solidarité?
Nous désirons rassembler un large éventail de professeur·es et étudiant·es, chercheur·euses et artistes afin de créer un espace de rencontre et de dialogue intersectionnel.
Nous voulons réfléchir aux conditions concrètes de production, de transmission et de circulation des savoirs, en questionnant les formats habituels de la recherche universitaire.
Programme:
JOUR 1 (2 octobre) - Salle ADJ-4514 (Pavillon Alphonse-Desjardins)
9h : Accueil
9h15 : Mots d’ouverture de l’équipe d’organisation (Maxime Poirier-Lemelin, Maude-Lanui Baillargeon et Ana Kancepolsky Teichmann)
9h30 : Conférence d’ouverture de Natasha Kanapé Fontaine
10h30 : Pause
11h : Panel 1 – Solidarités anticoloniales au féminin
Archéologie de l’intime et écriture de savoirs anticoloniaux dans le remploi des films de famille (Kenza Mellouki, UQAM)
Sororité anticoloniale dans Lettres à une Noire de Françoise Ega (Valentine Meyer, Université de Strasbourg)
Un enseignement solidaire : Hantologie et solidarité féminine dans Ourse bleue de Virginia Pésémapéo Bordeleau et Le livre d’Emma de Marie-Célie Agnant (Katia Gottin, Northwestern University)
12h30 : Dîner
13h30 : Atelier de détente corporelle et Qi Gong (animé par Ana Kancepolsky Teichmann)
14h30 : Panel 2 – Communautés réparatrices et solidaires
Healing Through Community Care: At the Intersection of Kinship and Chosen Families (Justine Pinault, Université de Sherbrooke)
Takatāpui Meets Two-Spirit: Trans-Indigenous Queer Solidarities in Tomson Highway’s Kiss of the Fur Queen (1998) and Witi Ihimaera’s The Uncle’s Story (2000) (Annika Beer, Goethe-Universität Frankurt)
Trauma colonial, solidarité testimoniale et résistance littéraire : L’ombre d’Imana de Véronique Tadjo (Jovensel Ngamaleu, City University of New York)
16h : Atelier de perlage (animé par Alicia Guay). Inscription : https://forms.gle/VDmDoMXWFZ69a7yW8
Optionnel – événement externe : « Cabaret Spoken word | Pirate » à 20h à la Maison de la littérature (40, rue Saint-Stanislas, G1R 4H1, Québec). Billets : https://www.maisondelalitterature.qc.ca/.../cabaret.../
JOUR 2 (3 octobre) - Salle ADJ-4514 (Pavillon Alphonse-Desjardins)
9h15 : Accueil
9h30 : Panel 3 – Cartographies littéraires de la solidarité
Corésistances afroautochtones dans Malambo de Lucía Charún-Illescas. Éléments pour une éthique décoloniale de la lecture (Cécilia Morin, UQAM)
Lire les littératures autochtones depuis le Maghreb : colonialismes cartographiques et géographies décoloniales en dialogue (Sara El Mouadden, Université Mohammed V de Rabat)
Écrire la solidarité : imaginaires littéraires de l’anticolonialisme (Tariq Afellah, Université Cadi Ayyad de Marrakech)
11h : Pause
11h30 : Panel 4 – Corésistances langagières
How to Decolonize the Poz Body Through Language and What This Can Tell Us About Linguistic Research: Two Cases of Social Media Activism in Peru and Brazil (Manuel Andres Zelada Pierrend, Université de Montréal)
La musique engagée haïtienne : Vecteur essentiel forgeant une résistance active aux structures coloniales (Jean Francky Guerrier, Université de Montréal)
Langue marronne, langue mémoire : corésistances créoles face à l’ordre colonial du langage (Agathe Dubois, Université Sorbonne)
13h : Dîner
14h : Conférence de fermeture : « Edouard et Eduardo, ou quelque chose comme un chaos-Amériques à faire » (Philippe Néméh-Nombré et Renato Rodriguez-Lefebvre)
15h : Mots de conclusion de l’équipe d’organisation (Maxime Poirier-Lemelin, Maude-Lanui Baillargeon et Ana Kancepolsky Teichmann
16h : Verre de fin de colloque