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Écritures du moi en contexte caraïbéen : regards croisés / Escrituras del yo en el contexto caribeño: miradas cruzadas / Self-writing in the Caribbean context: contrasting perspectives

Écritures du moi en contexte caraïbéen : regards croisés / Escrituras del yo en el contexto caribeño: miradas cruzadas / Self-writing in the Caribbean context: contrasting perspectives

Publié le par Marc Escola (Source : Agnieszka Komorowska)

Appel à contributions

Écritures du moi en contexte caraïbéen : regards croisés

Versions in Spanish and English below / Versiones en español e inglés a continuación

Colloque international pour jeunes chercheur.es

Organisé par l’Université des Antilles et l’Université de Kassel (Allemagne)

23-24 juin 2026, Université des Antilles, Campus Schoelcher, Martinique

Comité d’organisation : Kirsten Behr (Universität Kassel), Clara Rochemont (Université des Antilles), Jacopo Romei (Universität Kassel)

L’écriture de soi dans la littérature caribéenne est liée aux multiples influences culturelles et linguistiques ainsi qu’à l’empreinte coloniale sur le bassin caribéen dans toutes ses différentes nuances. Dans ce contexte, dire « je » et « nous » depuis une position trop souvent marginalisée, c’est affronter un système de représentations hégémoniques qui balisent l’énonciation, et contraignent l’accès à une parole reconnue comme légitime. Vu que la prise de parole à la première personne n’est pas neutre, mais tend aussi à fonctionner comme un dispositif normatif, souvent excluant pour les sujets minorés, respirer à l’universalité du sujet littéraire revient à devoir se désidentifier de soi-même pour se conformer aux normes dominantes du discours. Qui peut écrire la littérature caribéenne et pour quel public ?

Nous constatons que l’écriture de soi caribéenne fait l’objet d’une attention croissante au vu de la parution d’un certain nombre de travaux scientifiques remarquables, parmi lesquels figurent ceux de Sandra Pouchet Paquet, Caribbean Autobiography (2002) fournissant la première monographie consacrée à ce sujet, suivi par la suite d’autres ouvrages universitaires tel que Childhood, Autobiography and the Francophone Caribbean (2013) de Louise Hardwick, qui met en relief le primat de l’enfance dans les écritures du soi et Postcolonial Francophone Autobiographies: From Africa to the Antilles (2011) d’Edgar Sakara.  À ce jour, il manque, toutefois, des études qui prennent en compte les différentes langues et cultures de l’archipel afin de saisir la notion d’écriture de soi caribéenne dans une perspective comparative, notamment pour ce qui concerne les différentes expressions linguistiques de la région et les différentes traditions d’écriture de soi dans lesquelles elles s’inscrivent. C’est dans cette visée qui s’insère notre colloque, adressé en premier lieu aux doctorant.es et aux post-doctorant.es. Nous invitons des propositions qui s’inscrivent dans un ou plusieurs des axes de recherche suivants :

Querelles avec l’Histoire 

Par le biais des mémoires, le récit de vie ne se contente pas de compléter les archives, mais les défit. En remettant en cause leur propre absence et celle de leur famille dans l’Histoire des îles, les écrivain.es caribéen.nes revendiquent un pouvoir épistémique dans l’intrigue de l’archipel. Dans ces contextes, les frontières entre l'autobiographique et le romanesque sont souvent extrêmement difficiles à déceler. Nous nous intéressons aux tensions qui s’y dessinent entre fait et fiction tout comme entre Histoire et histoires. Nous accueillons des contributions portant sur des textes de tous les siècles, qu’il s’agisse de témoignages qui, comme The History of Mary Prince (1831), relèvent du domaine des récits d’esclaves, de romans qui, comme Je suis martiniquaise (1948) de Mayotte Capécia, ont longtemps été faussement considéré comme (authentiquement) biographiques, ou d’œuvres qui, comme Assata (1998) de Assata Shakur, ont été écrits et publiés en exil pour des raisons politiques.

Querelles avec le genre 

L’écriture autobiographique est un genre que les écrivain.es caribéen.nes ont emprunté du canon littéraire de ses colonisateurs. A l’époque coloniale, les rapports des colonisé.es formé.es dans les écoles coloniales servaient à transmettre la pensée coloniale. Dès lors, l’expression de soi caribéenne se trouve tiraillée entre les exigences que le marché littéraire global impose aux auteur.es de l’archipel et le souci de témoigner de la vie sous domination coloniale. Cette contradiction se traduit souvent par des tensions entre l’oral et l’écrit, ainsi qu’entre les langues des colonisateurs et ceux des colonisés. Nous invitons les chercheur.es, d’une part, à élucider des conditions de production et de réception dans lesquelles le récit de vie caribéenne voit le jour et, d’autre part, de se pencher sur la manière dont ces derniers se voient thématisés dans les textes eux-mêmes écrits par des écrivain.es de l’archipel.

Querelles avec le Genre 

Avec The Female Autograph (1984), Domna Stanton a probablement été la première, mais en tout cas pas la dernière à critiquer l’autobiographie en tant que genre masculin, reproduisant des logiques patrilinéaires et patriarcales. Notre colloque se veut être l’occasion de soulever des réflexions à ce sujet dans le contexte des Caraïbes. Les participant·es sont invité·es non seulement à relire des œuvres majeures du récit de vie caribéen, telles qu’Une enfance créole (1993-2005) de Patrick Chamoiseau, mais à le faire dans une perspective queer, afin de mettre en lumière la déconstruction de la norme dominante straight, patriarcale et coloniale opérée par ces textes (Wittig, 1992). Nous souhaiterions également accorder une attention particulière aux textes écrits par et/ou sur des personnes queer, dont les identités de genre et les sexualités dissidentes les placent en marge des normes dominantes. Des œuvres comme Tongues on Fire (1998) de Rosamund Elwin ou Antes que anochezca (1992) de Reinaldo Arenas témoignent d’expériences minoritaires, tout en réinventant les modalités de l’écriture de soi depuis des positions queers, diasporiques ou subalternes.

Plutôt que de définir un concept, ce colloque souhaite réfléchir aux implications de ce débat animé sur les écritures de moi et examiner comment les auteur(e)s des Caraïbes se positionnent par rapport à cette approche littéraire. 

     Les propositions (400 mots) en anglais, espagnol ou français, doivent être accompagnées d’une biobibliographie (100 mots) et envoyées au plus tard le 29 août à kbehr@uni-kassel.de ; clara.rochemont@univ-antilles.fr ; jacopo.romei@uni-kassel.de Le colloque est adressé en premier lieu aux doctorant.es et aux post-doctorant.es. Des propositions de communication de la part de mastérant·es seront également considérées. Une publication des actes est envisagée.  Le colloque aura lieu de manière présentielle au Campus Schoelcher à l’Université des Antilles en Martinique. Des démarches sont en cours afin d’obtenir un soutien financier destiné aux jeunes chercheur·es participant·es. 

Comité scientifique :

Axel Arthéron (Université des Antilles)

Anne Brüske (Université de Ratisbonne)

Claudia Gronemann (Université de Mannheim)

Agnieszka Komorowska (Université de Kassel)

Gerry L’Étang (Université des Antilles)

Kirenia Rodríguez Puerto (Universidad de La Habana) 

Lisa Tomlinson (University of the West Indies)

 

Version en español

Escrituras del yo en el contexto caribeño: miradas cruzadas

Congreso internacional para jóvenes investigadores

Organizado por la Universidad de las Antillas et la Universidad de Kassel (Alemania)

23 – 24 de junio 2026, Universidad de las Antillas, Campus Schoelcher, Martinica

Comité de organización: Kirsten Behr (Universität Kassel), Clara Rochemont (Université des Antilles), Jacopo Romei (Universität Kassel)

En la literatura caribeña, la escritura del yo está vinculada a las múltiples influencias culturales y lingüísticas, así como a la huella colonial en todas sus diferentes formas. En este contexto, decir «yo» y «nosotros» desde una posición marginada significa enfrentarse a un sistema de representaciones hegemónicas que delimitan la enunciación y restringen el acceso a un discurso reconocido como legítimo. El hablar en primera persona nunca es neutro, sino que además tiende a funcionar como un dispositivo normativo excluyendo a las minorías. Es decir que para ser reconocido como sujeto literario significa tener que desidentificarse y ajustarse a las normas dominantes del discurso. ¿Quién puede escribir literatura caribeña y para qué público?

Las escrituras del yo caribeñas son objeto de un interés creciente traduciéndose en la publicación de una serie de notables estudios. Dignos de mención son, entre otros, Caribbean Autobiography (2002) de Sandra Pouchet Paquet, que constituye la primera monografía dedicada al tema, Childhood, Autobiography and the Francophone Caribbean (2013) de Louise Hardwick y Postcolonial Francophone Autobiographies: From Africa to the Antilles (2011) de Edgar Sakara. Hasta la fecha, sin embargo, faltan estudios que tengan en cuenta las diferentes lenguas y culturas del archipiélago para comprender las escrituras del yo caribeñas desde una perspectiva comparada, en particular en relación con las diferentes expresiones lingüísticas de la región y las diferentes tradiciones literarias en las que se inscriben. El congreso se dedica a estas cuestiones pendientes. Les invitamos a presentar propuestas que se inscriban en uno o varios de los siguientes ámbitos de investigación:

Querellas con la Historia

 A través de las memorias, las escrituras del yo caribeñas no sólo complementan los archivos documentales sino que los desafían. Al cuestionar su propia ausencia y la de su familia en la historia de las islas, lxs escritorxs caribeñxs reclaman un poder epistémico en la trama del archipiélago. En estos contextos, los límites entre lo autobiográfico y lo novelístico suelen ser extremadamente difíciles de descifrar. Nos interesan las tensiones que surgen entre realidad y ficción, y entre historia y relatos. Serán bienvenidas las contribuciones sobre textos de todos los siglos, ya sean testimonios que, como The History of Mary Prince (1831), se inscriben en el ámbito de las narraciones de esclavos, de novelas que, como Je suis martiniquaise (1948), de Mayotte Capécia, han sido falsamente consideradas (auténticamente) biográficas, o sean obras como Assata (1998) de Assata Shakur, que fueron escritas y publicadas en el exilio por motivos políticos.

Querellas con el género

La escritura autobiográfica es un género que los escritoxes caribeñxs han tomado prestado del canon literario de sus colonizadorxs. En la época colonial, los relatos de los colonizadxs educadxs en las escuelas coloniales servían para transmitir el pensamiento colonial. Desde entonces, las escrituras del yo caribeñas se encuentran divididas entre las exigencias que el mercado literario global imponía a los autores del archipiélago y el deseo de dar testimonio de la vida bajo la dominación colonial. Esta contradicción se traduce a menudo en tensiones entre lo oral y lo escrito y, además, entre las lenguas de los colonizadores y las de los colonizados. Invitamos a los investigadorxs, por un lado, a dilucidar las condiciones de producción y recepción en las que nacen las historias de vida caribeñas y, por otro lado, a examinar las formas en que éstas se tematizan en los propios textos escritos por escritorxs del archipiélago.

Querellas con el Género

Con The Female Autograph (1984), Domna Stanton fue probablemente la primera, pero ciertamente no la última, en criticar la autobiografía como género masculino, reproductor de lógicas patrilineales y patriarcales. Nuestro congreso pretende ser la oportunidad de plantear estas cuestiones en el Caribe. Se invita a los participantes no sólo a releer grandes obras de la narrativa autobiográfica caribeña, como Une enfance créole (1993-2005) de Patrick Chamoiseau, sino a hacerlo desde una perspectiva queer, con el fin de poner de relieve la deconstrucción de la norma heterosexual, patriarcal y colonial dominante que tratan estos textos (Wittig, 1992). También nos gustaría prestar especial atención a los textos escritos por o sobre personas queer, cuyas identidades de género y sexualidades disidentes las sitúan al margen de las normas dominantes. Obras como Tongues on Fire (1998) de Rosamund Elwin o Antes que anochezca (1992) de Reinaldo Arenas dan testimonio de experiencias minoritarias, al tiempo que reinventan formas de escribir sobre uno mismo desde posiciones queer, diásporas o subalternas.

Más que definir un concepto, el objetivo de este congreso es reflexionar sobre las implicaciones de este animado debate sobre las escrituras del yo y examinar cómo se posicionan los autorxs caribeñxsen el campo literario. 

El congreso se dirige principalmente a estudiantes de doctorado y postdoctorado. También se tendrán en cuenta las propuestas de comunicaciones de estudiantes de máster. Las propuestas (400 palabras) en inglés, español o francés deberán ir acompañadas de una biobibliografía (100 palabras) y ser enviadas antes del 29 de agosto 2025 a kbehr@uni-kassel.de ; clara.rochemont@univ-antilles.fr ; jacopo.romei@uni-kassel.de . Se publicarán las actas. El congreso tendrá lugar de manera presencial en el Campus Schoelcher de la Universidad de las Antillas en Martinica y se están realizando gestiones para obtener ayuda financiera para los investigadorxs participantes.

Comité científico :

Axel Arthéron (Université des Antilles)

Anne Brüske (Université de Ratisbonne)

Claudia Gronemann (Université de Mannheim)

Agnieszka Komorowska (Université de Kassel)

Gerry L’Étang (Université des Antilles)

Kirenia Rodríguez Puerto (Universidad de La Habana) 

Lisa Tomlinson (University of the West Indies)

 

English version

Self-writing in the Caribbean context: contrasting perspectives

International conference for early-career researchers

Organized by the University of the Antilles and the University of Kassel (Germany)

June 23-24, 2026, University of the Antilles, Schoelcher Campus, Martinique

Organizing Committee: Kirsten Behr (Universität Kassel), Clara Rochemont (Université des Antilles), Jacopo Romei (Universität Kassel)

Self-writing in Caribbean literature is shaped by the region’s rich and complex tapestry of cultural and linguistic influences, as well as by the enduring legacy of colonialism in its many forms. In this context, the act of saying “I” or “we” from a historically marginalized position entails confronting hegemonic systems of representation that delimit enunciation and restrict access to a voice recognized as legitimate. First-person discourse is never neutral; it often operates as a normative device that excludes minoritized subjects. In this light, claiming universality for the literary subject may require a form of disidentification or self-effacement in order to conform to dominant discursive norms. Who has the authority to write Caribbean literature, and for whom is it written?

There is a growing body of scholarly work addressing Caribbean self-writing, notably Sandra Pouchet Paquet’s Caribbean Autobiography (2002), the first monograph dedicated to this topic. This was followed by studies such as Childhood, Autobiography and the Francophone Caribbean (2013) by Louise Hardwick, which foregrounds childhood as a key lens for life-writing, and Edgard Sankara’s Postcolonial Francophone Autobiographies: From Africa to the Antilles (2011). However, research that fully engages with the region’s linguistic and cultural diversity – and that attempts a comparative approach to self-writing across different Caribbean traditions – remains scarce. Our conference aims to address this gap and is primarily intended for doctoral and postdoctoral researchers.

We invite proposals that explore one or more of the following research areas:

Dispute with History 

Life narratives not only complement historical archives but often challenge and subvert them. Caribbean life-writing frequently contests the erasure of personal and familial histories from official island historiographies, asserting an epistemic agency within the narrative of the archipelago. In this context, boundaries between autobiography and fiction are often blurred. We welcome contributions that examine these tensions between fact and fiction, history and story. Relevant texts may include slave narratives such as The History of Mary Prince (1831), novels such as Je suis martiniquaise (1948) by Mayotte Capécia—long (mis)read as authentic autobiography, or works like Assata (1998) by Assata Shakur, written and published in political exile.

Disputes with Genre

Autobiography, as a literary genre, was adapted and appropriated by the Caribbean authors from colonial literary canons. During colonial times, reports by colonized subjects educated in colonial institutions often served to reproduce colonial ideologies. Today, Caribbean self-expression remains caught between the pressures of a global literary market and the imperative to bear witness to life under colonial rule. This tension is often manifest in conflicts between orality and writing, as well as between colonizer and colonized languages. We invite researchers to examine both the production and reception contexts of Caribbean life-writing and how these contexts are thematized within the texts themselves by Caribbean authors.

Disputes with Gender

With The Female Autograph (1984), Domna Stanton was among the first to critique autobiography as a masculine genre, one that reproduces patrilineal and patriarchal logics. This conference aims to revisit such critiques in the Caribbean context. Participants are encouraged not only to re-examine canonical texts of Caribbean life-writing—such as Patrick Chamoiseau’s Une enfance créole (1993–2005)—but to do so through a queer lens, highlighting how these texts challenge heteronormative, patriarchal, and colonial norms (Wittig 1992). Special attention will also be given to texts written by and/or about queer individuals, whose non-normative gender identities and sexualities place them at the margins of dominant narratives. Works such as Tongues on Fire (1998) by Rosamund Elwin and Antes que anochezca (1992) by Reinaldo Arenas foreground minoritized experiences while reimagining modes of self-writing from queer, diasporic, and subaltern positions.

Rather than attempting to fix a definition of “self-writing,” this conference seeks to reflect on the implications of ongoing debates and explore how Caribbean authors engage with the literary and political stakes of life-writing.

Submission Guidelines

Abstracts (400 words) in English, Spanish, or French, accompanied by a short bio-bibliography (100 words), should be sent by August 29th , 2025 to: kbehr@uni-kassel.de ; clara.rochement@univ-antilles.fr ; jacopo.romei@uni-kassel.de. The conference is primarily aimed at doctoral students and postdoctoral researchers. We also welcome submissions from master’s students. A publication of the proceedings is planned. The conference will take place at the Schoelcher Campus of the University of the Antilles in Martinique and a personal attendance of the speakers is required. Efforts are underway to secure financial support for the speakers. 

Scientific committee:

Axel Arthéron (Université des Antilles)

Anne Brüske (Université de Ratisbonne)

Claudia Gronemann (Université de Mannheim)

Agnieszka Komorowska (Université de Kassel)

Gerry L’Étang (Université des Antilles)

Kirenia Rodríguez Puerto (Universidad de La Habana) 

Lisa Tomlinson (University of the West Indies)

 
 

Bibliographie / Bibliography / Bibliografía :

Brüske, Anne : « Da(ny) goes (auto)graphic. Production de l’espace et intermédialité dans les “romans dessinés et écrits à la main” de Dany Laferrière », A propos, vol. 10, 2023, pp. 144–169.

Brown, Lisa R. : « Caribbean Life-Writing and Performative Liberation », in : Bucknor, Michael A. (dir.), The Routledge Companion to Anglophone Caribbean Literature, 2022, pp. 276–283.

Buata Bundu Malela / Hans Färnlöf : Position(s) du sujet francophone, Paris : Éditions du Cerf, 2021.

Cacchioli, Emanuela : « La littérature francophone et ses subjectivités », dossier coordonné par L. Lawson-Hellu, Studi Francesi, 198 (LXVI | III), 2022, pp. 729–730.

Cassin, Laura (dir.) : Littératures francophones : oralité et mondialités,  Paris : Honoré Champion, 2021.

Chancé, Dominique : « Le corpus de la littérature des Antilles françaises : une peau de chagrin », in : Deblaine, Dominique / Abdelkader, Yamna / Chancé, Dominique (dir.), Transmission et théories des littératures francophones : Diversité des espaces et des pratiques linguistiques, Pessac : Presses Universitaires de Bordeaux, 2008.

deCaires Narain, Denise : « Écriture de vie, genre et récit caribéen 1970–2015 : auto-construction itinérante dans la Caraïbe postcoloniale », in : Cummings, Ronald / Donnell, Alison (dir.), Littérature caribéenne en transition, 1970–2020, Cambridge : Cambridge University Press, 2021, pp. 69–84.

Donatien, Patricia : « Postcolonial et/ou (dé)colonial en France et dans la Caraïbe française, visées heuristiques et politiques : Can the Subaltern Speak? », Transtext(e)s Transcultures [En ligne], 15 | 2020, en ligne depuis le 14 décembre 2020. URL : http://journals.openedition.org/transtexts/1422 

Fardin, Liliane : « Une “ethno-littérature” en questionnement », Archipélies [En ligne], 7 | 2019, en ligne depuis le 15 juin 2019. URL : http://journals.openedition.org/archipelies/446 

Gans-Guinoune, Anne-Marie : « Autobiographie et francophonie : cache-cache entre “nous” et “je” », Relief, 3, 1 (2009), pp. 61–76.

Gehrmann, Susanne : « La traversée du Moi dans l’écriture autobiographique francophone », Revue de l’Université de Moncton, 37, 1 (2006), pp. 67–92.

Gehrmann, Susanne / Gronemann, Claudia (dir.) : Les enJEux de l’autobiographique dans les littératures de langue française, Paris : L’Harmattan, 2007.

Gronemann, Claudia : « Autofiction », in : Wagner-Egelhaaf, Martina (dir.) Handbook of autobiography / autofiction. Tome 1: Theory and Concepts of Autobiography / Autofiction. Berlin ; Boston : De Gruyter, 2019, pp. 241-246. 

Genon, Arnaud / Grell, Isabelle (dir.) : Lisières de l’autofiction : enjeux géographiques, artistiques et politiques, Lyon : Presses Universitaires de Lyon, 2016.

Hardwick, Louise : Childhood, Autobiography and the Francophone Caribbean, Liverpool : Liverpool University Press, 2013.

Kassab-Charif, Samia : Art et invention de soi aux Antilles, Paris : Éditions Honoré Champion, 2022.

Komorowska, Agnieszka : Scham und Schrift : Strategien literarischer Subjektkonstitution bei Duras, Goldschmidt und Ernaux, Heidelberg : Universitätsverlag Winter, 2017. 

Lesne, Anna : « S’écrire aux Antilles, écrire les Antilles », L’Homme, nos 207–208, 2013. URL : http://journals.openedition.org/lhomme/24685.

L’Étang, Gerry / Mencé-Caster, Corinne (dir.) : Écrire la domination, CRILLASH, Lamentin : Caraïbeéditions, 2016.

Lionnet, Françoise : Postcolonial Representations : Women, Literature, Identity, Ithaca/London : Cornell University Press, [sans date précisée].

Malingret, Laurence : « A propos de la littérature francophone : quelques aspects de la question », Studi Francesi, 150 (L | III), 2006, pp. 542–547.

Malela, Buata Bundu : La Réinvention de l’écrivain francophone contemporain, Paris : Éditions du Cerf, 2019.

Parisot, Yolaine : « Littératures caribéennes : écrire le présent dans les marges de la contre-histoire », Itinéraires, 2009-2 | 2009, pp. 109–126.

Pouchet Paquet, Sandra : Caribbean Autobiography : Cultural Identity and Self-Representation, London : The University of Wisconsin Press, 2002.

Sankara, Edgard : Postcolonial Francophone Autobiographies : From Africa to the Antilles, Charlottesville/London : University of Virginia Press, 2011.

Sitt, Jocelyn Fenton : Dreams of Archives Unfolded: Absence and Caribbean Life Writing, New Brunswick / New Jersey : Rutgers University Press, 2021.

Smith, Sidonie / Watson, Julia : Reading Autobiography : A Guide for Interpreting Life Narratives, Minneapolis/London : University of Minnesota Press, 2010.

Thérésine-Augustine, Thérésa : L'écriture du moi dans le roman autobiographique caribéen francophone contemporain : entre empêchements et détours de l’autobiographie, Thèse de doctorat, Université des Antilles, 2019. URL : https://theses.fr/2019ANTI0456.

Wittig, Monique : The Straight Mind and Other Essays, Boston : Beacon Press, 1992.