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VIe Colloque International des Langues Étrangères (VIe CILE) : Dynamiques linguistiques, littéraires et culturelles dans la construction des identités (Bragança, Portugal)

VIe Colloque International des Langues Étrangères (VIe CILE) : Dynamiques linguistiques, littéraires et culturelles dans la construction des identités (Bragança, Portugal)

Publié le par Marie Berjon (Source : Ana Maria Alves)

VIe Colloque International des Langues Étrangères (VIe CILE) : Dynamiques linguistiques, littéraires et culturelles dans la construction des identités (Bragança, Portugal)

VI Colóquio Internacional de Línguas Estrangeiras - CILE : Dinâmicas linguísticas, literárias e culturais na construção das identidades

20-21 novembre 2025

École Supérieure d’Éducation, Institut Polytechnique de Bragança, Portugal

La relation entre culture, langue et identité a toujours attiré l’attention des sociologues, historiens, linguistes et chercheurs de différentes disciplines scientifiques. La langue, étant fondamentale pour la communication humaine, s’impose comme une nécessité pour l’être humain : non seulement pour son interaction, mais aussi en tant que vecteur de la culture qui reflète la société qui l’abrite et ses univers cognitifs (Arslan et al., 2024).

Pendant des siècles, la construction de l’identité a été liée aux frontières géographiques, à la lutte des classes et du pouvoir, et à la préservation du statu quo, tout comme les langues ont joué un rôle incontestable dans la société pour définir et consolider des identités politiques, sociales et culturelles. D’un côté, elles ont la capacité résiliente de tracer des frontières nationales, mais de l’autre, elles ouvrent également des horizons qui déchirent ces frontières. L’importance de la langue comme définisseur de la culture identitaire a été introduite au XVIIIe siècle par le philosophe allemand J. V. Herder, qui, en opposition aux desseins cosmopolites du mouvement des Lumières et en réaction à la discrimination dont l’Allemagne (Bavière) était victime, a mis en lumière le rôle de la langue, de l’ethnicité, des mythes et rituels passés, ainsi que d’autres spécificités culturelles qui distinguent une nation d’une autre. Cette approche a déterminé la suprématie politique de nombreuses communautés ethno-culturelles et linguistiques minoritaires, contrariant l’hypothèse de l’étendue territoriale pour la légitimation nationale.

Le concept d’identité s’est développé depuis la Révolution française, prenant un rôle de plus en plus central dans les sciences sociales et humaines, étant profondément lié à la manière dont les individus et les groupes sociaux se perçoivent et sont perçus dans différents contextes. Aujourd’hui, l’identité est vue non seulement comme un concept dynamique, mais aussi multifacette, comme Hall l’avait qualifiée en 1990 de production « qui n’est jamais complète, toujours en processus, et toujours constituée à l'intérieur, et non à l’extérieur, de la représentation » (p. 222). D’autre part, « les identités sont des ensembles de significations qui définissent qui nous sommes en termes des rôles que nous avons, des groupes ou des catégories sociales auxquels nous appartenons, ou des caractéristiques uniques qui nous différencient des autres », comme le défend Burke (2020).

Ainsi, il est indéniable que l’identité est façonnée par plusieurs facteurs, la langue, la littérature et la culture étant des éléments essentiels dans ce processus, faisant d’elle une construction constante. L’interaction entre ces dimensions définit non seulement l’identité individuelle et collective, mais influence aussi la dynamique sociale et historique des sociétés contemporaines. Ces réflexions sur le rôle de la langue et de la culture dans la construction de l’identité nous poussent à nous interroger sur plusieurs points : Qui sommes-nous ? Comment nous définissons-nous ? Ce que nous sommes aujourd’hui, ne serons-nous pas différents demain ? Ni ici, ni ailleurs ? Comment sommes-nous représentés dans les différents discours littéraires ? Comment la mondialisation influence-t-elle la construction de l’identité ? Quel impact l’Intelligence Artificielle aura-t-elle sur notre future identité ?

Dans ce colloque, nous souhaitons analyser et réfléchir sur les différentes dynamiques dans la construction des identités en tant que concept pluriel, en prenant en considérant leurs manifestations linguistiques, littéraires et culturelles, couvrant ainsi une variété de manifestations dans les sciences humaines.

L’organisation du VI CILE propose aux chercheurs plusieurs axes de travail, ainsi que d’autres qui pourraient également être pertinents :

Langue et identité nationale : le rôle des langues majoritaires et minoritaires
Politique linguistique et l’influence des langues sur l’identité culturelle
Mondialisation et influence des langues majoritaires sur l’identité culturelle
Langage et pouvoir : discours, domination et résistance
Affiliations croisées : la langue, la littérature et la culture comme reflet des identités
Littérature comme espace d’autoconstruction identitaire
Littérature et perception de l’Autre : l’imagologie littéraire
Identité et mémoire culturelle : patrimoines matériel et immatériel
Culture de masse et sa relation avec l’enseignement des langues étrangères
Défis de la traduction dans la construction des identités
Réflexions linguistiques, semiolinguistiques et didactiques sur l’enseignement des littératures, cultures et langues étrangères
Enseignement supérieur : éthique et identité linguistique étrangère face à l’IA

 
INTERVENANTS PRINCIPAUX :

Richard Chapman, Università degli Studi de Ferrara (invitation à faire)
Craig Willis, European Centre for Minority Issues, Flensburg, Allemagne & Chair COST Action PLURINGLINGMEDIA
 

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Calendrier et autres informations :

·        15 août 2025 : date butoir pour soumettre des propositions de communication, panels et tables rondes résumé avec un maximum de 2500 caractères.

·        15 septembre 2025 : date limite pour la réponse du comité scientifique.

·        16 septembre 2025 : ouverture des inscriptions à tarif réduit jusqu’au 31 octobre

·        20-21 novembre 2025. CILE

·        À noter qu’un maximum de 2 résumés scientifiques par auteur sera accepté, que ce soit individuellement ou collectivement

·        Informations supplémentaires à l’adresse électronique suivante : cile@ipb.pt

·        Page web de l’événement : http://cile.ipb.pt/ 

·        Plateforme de soumission de résumés : http://conferencias.ese.ipb.pt/ 

 
Inscription à tarif spécial jusqu’au 19 septembre 2025

Inscription avec communication:  80E

Membres de l’APEF et de la ReCLes.pt : 60 E

Inscription sans communication: 20E

Inscription après le 20 septembre ou le jour même du CILE

Inscription avec communication: 100E

Membres de l’APEF et de la ReCLes.pt: 80 E

Inscription sans communication: 30E

Inscriptions (un montant qui assure le certificat et les pauses-café)

Comité d’organisation ESE-IPB

Alexia Dotras Bravo

Ana Maria Alves

Carmen Lucas

Cláudia Martins

Elisabete Mendes Silva

Isabel Chumbo

 

Comité scientifique :

Alexia Dotras Bravo

ESE, Instituto Politécnico de Bragança, Portugal

Ana Clara Santos

Universidade do Algarve, Portugal

Ana Cláudia Gonçalves

Escola Superior de Hotelaria e Turismo do Estoril, Portugal

Ana Cristina Mendes

Faculdade de Letras da Universidade de Lisboa, Portugal

Ana Isabel Moniz

Universidade da Madeira, Portugal

Ana Maria Alves

ESE, Instituto Politécnico de Bragança, Portugal

Ana Pedro

CLLC, Universidade de Aveiro, Portugal

Blanca Ripoll Sintes

Universidade de Barcelona, Espanha

Camino Guitiérrez Lanza

Faculdade de Filosofia e Letras, Universidade de Léon, Espanha

Carla Larouco Gomes

Escola Superior de Hotelaria e Turismo do Estoril, Portugal

Carlos Pazos-Justo

ILCH, Universidade do Minho, Portugal

Carmen Lucas

ESE, Instituto Politécnico de Bragança, Portugal

Catarina Xavier

Faculdade de Letras da Universidade de Lisboa, Portugal

Cláudia Martins

CITeD, Instituto Politecnico de Bragança, Portugal

Diogo Santos Sánchez

Universidade de Alcala, Espanha

Dominique Faria

Universidade dos Açores, Portugal

Elisabete Mendes Silva

CITeD, Instituto Politecnico de Bragança, Portugal

Ester Torres-Simón

Universitat Autònoma de Barcelona, Espanha

Fernando Ferreira Alves

Universidade do Minho, Portugal

Francisco José Fidalgo Enríquez

Universidade de Trás-os-Montes e Alto Douro, Portugal

Graça Bigotte Chorão

ISCAP, Instituto Politécnico do Porto, Portugal

Isabel Chumbo

ESE, Instituto Politécnico de Bragança, Portugal

Joana Aguiar

CITeD, Instituto Politécnico de Bragança, Portugal

João Domingues

Faculdade de Letras da U. Coimbra, Portugal

Jorge Almeida e Pinho

Faculdade de Letras da U. Coimbra, Portugal

José Domingues de Almeida

Faculdade de Letras da U. Porto, Portugal

José Ignacio Vázquez Diéguez

Universidade da Beira Interior, Portugal

Katrin Pieper

Universidade NOVA de Lisboa, Portugal

Luciana Cabral Pereira Bessa

Universidade de Trás-os-Montes e Alto Douro, Portugal

Manuel Moreira da Silva

ISCAP, Instituto Politécnico do Porto, Portugal

Margarida Coelho

ESTG, Instituto Politécnico de Portalegre, Portugal

Margarida Morgado

ESE, Instituto Politécnico de Castelo Branco, Portugal

María Antonia Mezquita Fernández

Universidad de Valladolid, Espanha

María del Carmen Arau Ribeiro

Instituto Politécnico da Guarda, Portugal

Maria de Jesus Cabral

Departamento de Línguas e Culturas, Universidade de Aveiro, Portugal

María Fernández Rodriguez

ESE, Instituto Politécnico de Bragança, Portugal

Mark Daubney

ESECS, Instituto Politécnico de Leiria, Portugal

Natasa Pavlovic

Universidade de Zagreb, Croácia

Reinaldo Silva

Universidade de Aveiro, Portugal

Zaida Vila Carneiro

Universidade de Castilla La Mancha, Espanha

Avec le soutien de: L’APEF (Association Portugaise d’Études Françaises https://apef-association.org/) et du ReCLes (Association des Centres de Langues de l’Enseignement Supérieur au Portugal https://www.recles.pt)