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Juan Larrea depuis les marges / Juan Larrea, desde los márgenes

Juan Larrea depuis les marges / Juan Larrea, desde los márgenes

Publié le par Léo Mesguich (Source : Andrea Martínez-Chauvin)

  Colloque international

Juan Larrea, depuis les marges

Paris, Sorbonne-Université, Salle des Actes, 12-13 décembre 2025

 

APPEL À COMMUNICATIONS

 Dans le sillage de la commémoration du Centenaire du Manifeste du surréalisme, en 2024, et quarante ans après les premières Journées internationales consacrées à Juan Larrea [1] (1895-1980), les hasards objectifs ne manquent pas pour mener à revenir à l’œuvre du poète et essayiste, à la lumière des apports récents de la recherche.

 Songer à Larrea revient à embrasser son ample trajectoire, faite de circulations et de contacts entre l’Europe et l’Amérique, entre des poètes, des intellectuels et des artistes en exil. Après avoir obtenu un poste d’archiviste à Madrid, Larrea fit tôt le choix de la vie parisienne ; il s’installe en 1926 dans la capitale, guidé par l’enthousiasme accueillant de Vicente Huidobro. Il s’engage dans la voie de la poésie, en compagnie de Gerardo Diego, fidèle correspondant depuis sa jeunesse, et de César Vallejo, son ami à Paris, dont il édite des années plus tard les œuvres poétiques complètes, chez Barral. En 1930, un voyage fondateur au Pérou constitue pour lui une révélation, qu’il continuera à explorer. Le retour en Amérique se fera plus tard, puisque de retour à Paris, il s’implique dans la création de la « Junta de Cultura Española » en 1938. Puis, l’exil : le Mexique en 1939, New York quelques années après, jusqu’à son installation à Córdoba, en Argentine. Ce n’est qu’en 1977, à l’occasion de la présentation de la traduction de son livre sur le Guernica [2] de Picasso, que Larrea revient en Espagne, où son recueil de poèmes Versión celeste avait été publié en 1970, après une première édition italienne.

 Le colloque « Juan Larrea depuis les marges », organisé par Sorbonne Université et par l’Université du Pays Basque (Euskal Herriko Unibertsitatea), propose de revenir sur l’œuvre et la figure de Larrea, depuis les marges plurielles qui étaient les siennes : celles d’une géographie diffractée par sa vie itinérante, celles d’une œuvre avec ses vicissitudes éditoriales, et également celles-là où il se plut à rester, depuis la distance envers ses contemporains, en tissant ses affinités choisies. Si sa biographie et son itinéraire sont bien documentés, son œuvre prolifique suscite encore de nombreuses interrogations sur sa conception de la poésie et de l’histoire, sa « razón poética », qui nourrissent sa lecture singulière des œuvres propres et d’autrui. Le colloque propose ainsi d’établir un bilan des études sur Larrea. Plusieurs axes peuvent découler de ce parcours complexe, entre lesquels on retient les propositions suivantes, sans qu’elles ne soient exhaustives.

 Rapports avec les avant-gardes européennes

Depuis ses débuts proches de l’ultraïsme et du créationnisme, Larrea accorde toute son attention aux productions contemporaines. En 1926, les deux numéros de Favorables París Poema reflètent, outre l’amitié avec Vallejo, une profonde conscience de l’actualité de l’avant-garde, à la marge de toute inscription dans un mouvement, avec des collaborateurs comme Juan Gris, Pablo Neruda, Pierre Reverdy, George Ribemont-Dessaignes, Tristan Tzara. 

L’on pourrait approfondir le rapport de Larrea à ses lectures en français dans les années 1920 (Tzara, Éluard, Rimbaud). Au-delà de ses déclarations postérieures, qui amoindrissent son importance, on peut aussi réfléchir au lien que ses poèmes nouent avec le mouvement surréaliste, ainsi qu’à son attention privilégiée pour le cubisme (notamment pour Juan Gris). Jusqu’à quel point la distance invoquée face aux avant-gardes est-elle pertinente ? Comment les affinités ou réticences nourrissent-elles un discours sur la création, ainsi que sa propre pratique ? Les années 1917 à 1932 sont, en outre, celles d’une intense écriture poétique, en grande partie en français, recueillie bien plus tard dans Versión celeste (publié en Espagne en 1970, auquel Díaz de Guereñu consacra une étude fondamentale [3]), ce qui peut mener à étudier sa réception en Espagne.

 Hybridités dans l’écriture

Il faut prendre en compte la coexistence de deux langues au sein de l’écriture de Larrea (dans Versión celeste, 90 poèmes sont écrits en français, sur 113). Le poète fait ce choix d’une langue étrangère qu’il maîtrise [4], tout en creusant son opacité et en travaillant sur les résonances suscitées avec la langue maternelle. La volonté de publier son recueil en version bilingue reflète aussi son questionnement sur la langue d’écriture. Quels effets produit-elle sur l’écriture poétique, et sur la création d’images qui la caractérise ? Quelles valeurs donner à ces différentes langues d’écriture ?

Ressort également l’importance du lien tissé entre l’œuvre et la vie, qui point particulièrement dans les écrits personnels en prose, difficiles à définir génériquement. Dans Orbe, suivi du Diario del nuevo mundo, s’épanche une écriture à mi-chemin entre le journal intime et l’essai, un espace d’ébauche de plus amples réflexions, et de développements de l’imaginaire. Il s’agit, dans ses termes, d’un « largo y aparentemente dislocado poema. Poema en el sentido de cosa creada, de criatura nacida del poeta creador. Poema aparentemente inextricable, pero lleno de sentidos, arrancado palabra a palabra al idioma de los actos humanos. [5] » Quelle valeur donner à ces écrits, et comment s’y présente la « razón poética » invoquée par Larrea, au-delà du vers ? Par ailleurs, les remarques désemparées qu’il note sur le « je », scindé entre sa personne autobiographique et une dimension plus universelle, pourrait constituer un axe de réflexion.

 Interdiscursivité, réception et projection internationale

Dans le domaine de l’art et de la culture, l’écriture devient pour Larrea une manière de déchiffrer le monde, de rendre opérantes ses interprétations et de réactualiser une forme de voyance, dont on peut certes questionner la pertinence, mais qui est à l’origine d’une herméneutique féconde sur l’art de son temps. Ainsi, son discours se nourrit de grandes figures sur lesquels il écrit, Vallejo étant la plus glosée [6]. Le système qu’élabore Larrea se constitue autour de référents choisis, depuis plusieurs angles artistiques, commentés dans ses écrits : Picasso, Gris, Miró, Lipchitz particulièrement. Le volume Torres de Dios : poetas (1983) comprend plusieurs écrits, portant sur les poètes qui constituent pour lui des coordonnées centrales : León Felipe, Rubén Darío, Vicente Huidobro, Emilio Prados, César Vallejo. D’autre part, l’interprétation utopique de l’Amérique comme un nouveau monde porteur de mythes, à la différence de l’Europe frappée par la guerre, s’associe à la fascination pour l’art précolombien, manifeste dans Corona incaica (1960) [7], œuvre qui pourrait susciter une lecture géopoétique.

Enfin, Larrea est un maillon primordial avec d’autres poètes espagnols en exil, tels que José Bergamín, León Felipe à travers son activité d’éditeur de revues (Cuadernos americanos, España peregrina), dont les choix d’articles et de poèmes pourraient mériter des études, de même que son dialogue avec Pierre Mabille.

  

Ainsi, l’objectif de ce colloque sera d’interroger, au-delà du prisme téléologique que Larrea lui-même insuffle à son œuvre, les diverses ramifications de celle-ci ainsi que le rapport à ses contemporains, tout en redonnant de la visibilité à l’écriture de celui qui fut longtemps considéré comme un poète sans œuvre.

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Notes

[1] Díaz de Guereñu, Juan Manuel, et alii, Al amor de Larrea, Valence, Pre-Textos, 1985.

[2] Larrea, Juan, Pablo Picasso: Guernica, Éd. Cuadernos para el diálogo, Madrid, 1977.

[3] Díaz de Guereñu, Juan Manuel, La poesía de Juan Larrea. Creación y sentido, San Sebastián, Universidad de Deusto, 1988.

[4] Il s’en explique dans le prologue du recueil : “fue porque el autor encontraba más dúctil y matizado aquel idioma y, por lo mismo, especialmente idóneo para expresar en claves estéticas sus estados de conciencia esencial, desarticulados, turbios, difíciles, y sentidos en concordancia con las posibilidades que ofrecían algunas de las técnicas imaginativas descubiertas por la mejor audacia internacional del momento.” (J. Larrea, prologue de Versión celeste, Barcelona, Barral, 1970, p. 43.)

[5] J. Larrea, Orbe, Barcelona, Seix-Barral, 1990, p. 117.

[6] Dans l’« Institut du Nouveau Monde », qu’il fonde, Larrea tient la revue Aula Vallejo entre 1961 et 1974. Un projet de numérisation a été lancé par la Universidad Nacional de Córdoba (https://ffyh.unc.edu.ar/publicaciones/tienda/revista-aula-vallejo/revista-aula-vallejo-vol-1/).

[7] Sa collection, conservée aujourd’hui à Madrid, avait été exposée à Paris en 1933 au Palais du Trocadéro. On peut la relier avec l’intérêt pour le collectionnisme des membres des mouvements Dada et surréalistes, sujet d’un colloque récent (“Le collectionnisme dada et surréaliste des arts extra-occidentaux, Héritage et nouvelles perspectives”, 24-26 octobre 2024, Auditorium du musée de Grenoble).

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AXES DE TRAVAIL

1.     Rapports avec les avant-gardes européennes

2.     Hybridités dans l’écriture

3.     Interdiscursivité, réception et projection internationale

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 CALENDRIER

Ce colloque s'adresse aux chercheuses et chercheurs, aux doctorant.e.s,  aux étudiant.e.s, à celles et ceux qui travaillent sur la littérature hispano-américaine et espagnole, sur la littérature générale et comparée, l'histoire intellectuelle et les études culturelles.

Les propositions de communications sont à envoyer avant le 31.07.25. Ils comporteront environ 500 mots, accompagnés d’une brève bio-bibliographie, avec un titre, le nom de l’auteur·autrice, son affiliation institutionnelle, ainsi que son adresse électronique. Les langues acceptées sont le français et l’espagnol, pour des communications d’une durée de 20 minutes.

 Les frais de transport et de séjour sont à la charge des participants.

Le comité scientifique fera une sélection parmi les propositions reçues, et les intéressé·e·s seront notifiés de la décision, début septembre. De même, le comité scientifique effectuera la sélection d’articles s’il y avait une publication des actes.

 Contact: congreso.juan.larrea.margenes@gmail.com

 COMITÉ ORGANISATEUR

Juan José Lanz (Universidad del País Vasco/Euskal Herriko Unibertsitatea)

Andrea Martínez-Chauvin (Sorbonne-Université)

 LABORATOIRES ORGANISATEURS

CRIMIC, Sorbonne Université 

«Ideolit: La literatura como documento histórico: historia, ideología y texto», Universidad del País Vasco / Euskal Herriko Unibertsitatea

 COMITÉ SCIENTIFIQUE

Sorbonne Université: Laurence Breysse-Chanet, Laurie-Anne Laget, Ina Salazar.

Universidad del País Vasco: Carmen Gil Fombellida, Maite Goñi, Natalia Vara Ferrero.

  

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 Coloquio internacional

Juan Larrea, desde los márgenes

París, Sorbonne-Université, Salle des Actes, 12-13 de diciembre 2025

 CONVOCATORIA

 En la estela de la conmemoración del Centenario del Manifiesto del surrealismo en 2024, y a cuarenta años de las primeras Jornadas internacionales dedicadas a Juan Larrea [1] (1895-1980), no faltan los azares objetivos para volver a la obra del poeta y ensayista, a la luz de las recientes aportaciones de la investigación.

 Pensar en Larrea lleva a abarcar una amplia trayectoria, hecha de circulaciones y contactos entre Europa y América, entre poetas, intelectuales y artistas en el exilio. Después de haber conseguido una plaza de archivero en Madrid, Larrea optó por la vida parisina, y allí se instaló en 1926, alentado por la acogida de Vicente Huidobro. Se abre camino en poesía en compañía de Gerardo Diego, fiel corresponsal, así como de César Vallejo, amigo entrañable en París, de quien editará años más tarde la obra poética completa en Barral.  En 1930, un largo viaje por Perú supone una revelación que seguirá explorando. A América volverá, tras haberse implicado en la creación de la Junta de Cultura Española en 1938, por la vía del exilio: México en 1939, Nueva York unos años después, antes de establecerse en Córdoba, Argentina. Solo en 1977, con motivo de la presentación de la traducción de su obra sobre el Guernica de Picasso [2], vuelve Larrea a España, en donde se había publicado en 1970 su poemario Versión celeste, tras una primera edición en Italia.

 El congreso “Juan Larrea desde los márgenes”, organizado por las universidades Sorbonne Université y la Universidad del País Vasco (Euskal Herriko Unibertsitatea), propone plantear un nuevo acercamiento a la figura de Larrea, desde los márgenes plurales desde los que se situó: los de la geografía que conforma su vida itinerante, los de una obra con sus vicisitudes editoriales, y también aquellos en los que él mismo se asentó, desde la distancia frente a sus contemporáneos, tejiendo singulares afinidades. Si bien su biografía y su itinerario quedan documentados, su obra extensa y prolífica sigue suscitando sendas interrogaciones sobre su concepto de poesía y de historia, que nutren su lectura de las obras ajenas, así como la suya propia. El congreso propone así establecer un balance de los estudios sobre Larrea. Varios ejes pueden desprenderse de este complejo recorrido, entre los cuales cabrían las proposiciones siguientes, sin limitarse a ellas.

 Relaciones con las vanguardias europeas

Desde sus inicios y su acercamiento al ultraísmo y al creacionismo, Larrea presta toda su atención a las producciones de los coetáneos. En 1926, los dos números de la revista Favorables París Poema plasman, además de la amistad con Vallejo, una profunda conciencia de la actualidad de la vanguardia, al margen de toda adhesión a un movimiento, con colaboradores como Juan Gris, Pablo Neruda, Pierre Reverdy, Georges Ribemont-Dessaignes, Tristan Tzara.

Se podría ahondar en su relación con las lecturas en francés en los años 1920: Tzara, Éluard o Rimbaud que lo deslumbra. Más allá de sus declaraciones posteriores que restan importancia al surrealismo, se puede indagar los vínculos que establecen con él sus poemas, además de su atención por el cubismo (Juan Gris, particularmente). ¿Hasta qué punto es pertinente la distancia invocada con las vanguardias? ¿Cómo las afinidades o desavenencias nutren un discurso sobre la creación, así como su propia práctica? Los años 1917 a 1932 son además los de una intensa escritura poética, en francés en su mayor parte, recogida mucho más tarde en el poemario Versión celeste (publicado tardíamente en España en 1970, al que Díaz de Guereñu dedicó un estudio fundamental [3]), lo que puede llevar a estudiar su recepción en España. 

 Facetas híbridas de la escritura

Se habrá de tener en cuenta la coexistencia de dos lenguas en la escritura de Larrea (90 poemas escritos en francés sobre 113, en Versión celeste). El poeta decide escribir en un idioma dominado, el francés, pero ahondando en su opacidad y en las resonancias suscitadas con el idioma materno. La voluntad de publicar su poemario en versión bilingüe también refleja ese cuestionamiento sobre la lengua de escritura. ¿Qué efectos induce sobre la escritura poética, y la creación de imágenes que la caracteriza?  ¿Qué valores se podrían dar a las diferentes lenguas de escritura?

Asoma también en el caso de Larrea el entretejimiento entre obra y vida, que se da particularmente en sus escritos personales en prosa, difíciles de categorizar genéricamente. Desde Orbe, seguido por el Diario del nuevo mundo, se extiende una escritura entre el cuaderno íntimo y el ensayo, conformando un espacio para esbozar reflexiones más amplias, desarrollos imaginativos – un “largo y aparentemente dislocado poema. Poema en el sentido de cosa creada, de criatura nacida del poeta creador. Poema aparentemente inextricable, pero lleno de sentidos, arrancado palabra a palabra al idioma de los actos humanos. [4]” ¿Qué valor dar a aquellos escritos y cómo se plantea en ellos la “razón poética” que Larrea invoca, más allá del verso? También la desasosegada reflexión que desarrolla sobre el “yo”, entre su persona autobiográfica y una dimensión más universal, podría ser un eje de reflexión. 

 Interdiscursividad, recepción y proyección internacional

En el ámbito del arte y de la cultura, la escritura se vuelve para Larrea una manera de descifrar el mundo, de volver operantes sus interpretaciones y de reactualizar una forma de videncia, cuya pertinencia puede cuestionarse, pero que está al origen de una hermeneútica fecunda del arte de su tiempo. Así, su discurso se nutre de grandes figuras sobre las que escribe, siendo Vallejo la más conocida [5]. El sistema que elabora Larrea se constituye en torno a referentes elegidos, desde varios ángulos artísticos, comentados en sus escritos:  Picasso, Gris, Miró, Lipchitz particularmente. En Torres de Dios: poetas (1983), se recogen escritos sobre los poetas que suponen para él coordenadas centrales: León Felipe, Rubén Darío, Vicente Huidobro, Emilio Prados, César Vallejo. Por otra parte, la interpretación utópica de América como nuevo mundo, portador de mitos, tras la guerra que asola Europa, se asocia con su fascinación por el arte precolombino, manifestado particularmente en Corona incaica (1960) [6], que podría dar pie a una visión geopoética. 

Por último, Larrea es un eslabón primordial con los poetas españoles en el exilio, como José Bergamín, o León Felipe a través de su actividad de editor de revistas (Cuadernos americanos, España peregrina), cuyas publicaciones de artículos y poemas podrán merecer estudios, de la misma manera que su diálogo con Pierre Mabille.

 Así, el objetivo de este congreso será el de interrogar, más allá del prisma teleológico que Larrea mismo infundió a su obra, los diversos ángulos de ésta y sus relaciones con sus coetáneos, así como de visibilizar la escritura de un “poeta sin obra” hasta entrado en años. 

 Notas

[1] Díaz de Guereñu, Juan Manuel, et alii, Al amor de Larrea, Valencia, Pre-Textos, 1985.

[2] Larrea, Juan, Pablo Picasso: Guernica, Editorial Cuadernos para el diálogo, Madrid, 1977.

[3] Díaz de Guereñu, Juan Manuel, La poesía de Juan Larrea. Creación y sentido, San Sebastián, Universidad de Deusto, 1988.

[4] J. Larrea, Orbe, Seix-Barral, 1990, p. 117.

[5] Desde el “Instituto del Nuevo Mundo”, Larrea desarrolló la revista Aula Vallejo entre 1961-1974. Un proyecto de digitalización ha sido iniciado por la Universidad Nacional de Córdoba (https://ffyh.unc.edu.ar/publicaciones/tienda/revista-aula-vallejo/revista-aula-vallejo-vol-1/).

[6] Colección expuesta en el Palacio del Trocadero en París en 1933. Se podría relacionar con el interés reciente por el coleccionismo Dadá y surrealista, como lo mostró el congreso reciente: “Le collectionnisme dada et surréaliste des arts extra-occidentaux, Héritage et nouvelles perspectives” (24-26 octobre 2024, Auditorium du musée de Grenoble).

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EJES DE TRABAJO

1.     Relaciones de Larrea y de su obra con las vanguardias

2.     Facetas híbridas de la escritura

3.     Interdiscursividad, recepción y proyección internacional.

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CALENDARIO

Este coloquio se dirige a los investigadores, doctorandos, estudiantes de literatura hispanoamericana y española, de literatura general y comparada, de traducción, de historia intelectual y estudios culturales. 

Se enviarán las propuestas de ponencias antes del 31.07.25. Constarán de unas 500 palabras, acompañadas de una breve bio-bibliografía, incluirán un título, el nombre del autor·a, su afiliación académica, así como su correo electrónico. Las lenguas aceptadas serán el francés y el español, y la duración de cada ponencia, 20 minutos.

El transporte y alojamiento corren a cargo de los participantes.

El comité científico hará una selección de las propuestas recibidas y se informará de su decisión a los interesado·a·s, a principios de septiembre. Asimismo, el comité científico procederá a la selección de artículos si hubiera una publicación colectiva posterior.

Contacto: congreso.juan.larrea.margenes@gmail.com

 COMITÉ DE ORGANIZACIÓN

Juan José Lanz (Universidad del País Vasco/Euskal Herriko Unibertsitatea)

Andrea Martínez-Chauvin (Sorbonne-Université)

 LABORATORIOS ORGANIZADORES

CRIMIC, Sorbonne Université 

«Ideolit: La literatura como documento histórico: historia, ideología y texto», Universidad del País Vasco / Euskal Herriko Unibertsitatea

 COMITÉ CIENTÍFICO

Sorbonne Université: Laurence Breysse-Chanet, Laurie-Anne Laget, Ina Salazar.

Universidad del País Vasco: Carmen Gil Fombellida, Maite Goñi, Natalia Vara Ferrero.

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Bibliografía / Bibliographie

 Obra de Juan Larrea (selección)

Larrea, Juan, Vallejo, César, Favorables París poema, París, juillet-octobre 1926, 2 numéros. (Reedición al cuidado de Gabriele Morelli, Renacimiento, 2025).

Larrea, Juan, Oscuro Dominio, México, Alcancía, 1934.

—, El Surrealismo entre viejo y nuevo mundo, México, Cuadernos americanos, 1944.

—, Corona incaica, Córdoba, Univ. nacional, Fac. de filosofía y humanidades, 1960.

—, Versión Celeste, Barcelona, Barral, 1970. [reedición por Miguel Nieto, Madrid, Cátedra, 1989].

—, Pablo Picasso: Guernica, Editorial Cuadernos para el diálogo - Edicusa, Madrid, 1977.

—, Torres de Dios: poetas, Madrid, Editora Nacional, 1983.

—, Apogeo del mito, México, CEESTEM: ed. Nueva Imagen, col. Cuadernos Americanos, 1983. 

—, Orbe, Pere Gimferrer (ed.), Barcelona, Seix-Barral, 1990.

—, Ilegible, hijo de flauta: argumento cinematográfico original de Juan Larrea y Luis Buñuel, basado en un libro perdido de Juan Larrea, Gabriele Morelli (ed.), Sevilla, Renacimiento, 2007.

—, La religión del lenguaje español, Juan Manuel Díaz Guereñu (ed.), Renacimiento, 2013.

—, Diario del nuevo mundo, Gabriele Morelli (ed.), Fundación Banco Santander, Cuadernos de obra fundamental, 2015.

—, Luz iluminada. Picasso, Gris, Miró, Benito del Pliego (ed.), Madrid, Libros de la Resistencia, col. Paralajes, 2019.

—, Del surrealismo a Machupicchu, prólogo de Eugenia Cabral, Madrid, Instituto Cervantes, col. Los Galeotes, 2019.

 Bibliografía crítica (selección)

Bary, David, Nuevos estudios sobre Huidobro y Larrea, Valencia, Pre-textos, 1985.

Bernal Salgado, José Luis, et Díaz de Guereñu, Juan Manuel, “Gerardo Diego y Juan Larrea”, Bulletin hispanique, 2014, nº 116-2, p. 899-917. (http://bulletinhispanique.revues.org/3656).

Breton, André, Manifiesto del surrealismo, trad. Loreto Casado, Madrid, Akal, 2025.

Del Pliego, Benito, La obra ensayística de Juan Larrea y los fundamentos de la modernidad artística, Tesis doctoral bajo la dirección de Teodosio Fernández Rodríguez, Universidad Autónoma de Madrid, 2002.

Díaz de Guereñu, Juan Manuel, et alii, Al amor de Larrea, Valencia, Pre-Textos, 1985.

Díaz de Guereñu, Juan Manuel, “Surréalisme versus Nouveau Monde : la réalité poétique selon Juan Larrea”, in Daniel Lefort, Pierre Rivas et Jacqueline Chénieux-Gendron (éds.) Nouveau Monde, Autres Mondes. Surréalisme & Amériques, Lachenal & Ritter, coll. Pleine Marge, nº 5, París, 1995, p. 103-115.

Díaz de Guereñu, Juan Manuel, Juan Larrea, versiones del poeta, Bilbao, Universidad de Deusto, 1995.

Fernández de la Sota, José, Juan Larrea (El hombre al que perseguían las palomas), El Gallo de Oro, 2014. [Bilbao, Muelle de Uribitarte Editores, 2009.]

García Sánchez, Jesús, “Juan Larrea y el surrealismo”, in Jesús García Gallego (ed.), Surrealismo. El ojo soluble, Litoral, 1987, nº 174-175, 1987, p. 160-174.

García Sánchez, Jesús, “Juan Larrea”, in Gabriele Morelli, Treinta años de vanguardia española, Sevilla, El Carro de la nieve, 1991, p. 211-226.

Gourio, Anne, “Marge(s) de la poésie”, Traits-d'Union, la revue des jeunes chercheurs de Paris 3, Cartographie des marges: les lieux du possible, nº 6, 2016, p. 35-42.

"Juan Larrea", número monográfico, Ínsula, octubre 1995, nº 586.

Lecointre, Mélissa, “Juan Larrea en la encrucijada del idioma”, Ínsula, nº 742, octubre 2008, p. 32-36.

Morelli, Gabriele, “El Orbe conocido y otro texto inédito de Juan Larrea: entre el diario y el ensayo”, in Jordi Gracia et Domingo Ródenas de Moya (eds.), Ondulaciones: el ensayo literario en la España del siglo XX, Madrid, Iberoamericana Editorial Vervuert, 2015, p. 295-311.

Poesía. Revista Ilustrada de Información Poética, mayo 1984, Madrid, nº 20-21.

Riestra, Blanca, La genèse de l’œuvre poétique de Juan Larrea : une matrice sonore, thèse soutenue à l’Université de Bourgogne en 2000, Lille, Atelier national de reproduction des thèses, 2001.

Sabugo Abril, Amancio, “Vallejo y Larrea, o las afinidades electivas”, in Cuadernos Hispanoamericanos. Homenaje a César Vallejo, nº 454-455, abril-mayo 1988, Madrid, Instituto de Cooperación Iberoamericana, p. 39-56.

Soria Olmedo, Andrés, “Favorables París Poema y la ‘joven literatura’”, Ínsula, nº 642, 2000, p. 9-11.