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Collectifs. Mémoires, discours, territoires (Campus Condorcet, Aubervilliers)

Collectifs. Mémoires, discours, territoires (Campus Condorcet, Aubervilliers)

Publié le par Marc Escola (Source : César RUIZ PISANO)

Collectifs — Mémoires, discours, territoires

Colloque international : 6 - 7 novembre 2025

Campus Condorcet / Aubervilliers (France)

Organisateur: UR 7338 Pléiade / Université Sorbonne Paris Nord

Date limite de réception des résumés: 15 juin 2025

Adresse: colloquecollectifs@gmail.com

Ces dernières décennies ont été marquées par l’imposition, parfois violente, de cadres politiques d’inspiration néolibérale, et par la récurrence de pratiques autoritaires des États. En réaction, de Hong-Kong au Chili, en passant par la France, la Tunisie, le Kenya, ou la Turquie, des mobilisations, massives, se sont structurées autour de la défense des conquis sociaux et des principes démocratiques, des droits des minorités, ou de la justice environnementale (Blanchon et al., 2009 ; Guerin Pace et Mesclier, 2016 ; Martínez-Alier, 2014). Certains groupes  ont  également  développé  des  stratégies  « ordinaires »  (Scott,  1985), « discrètes » (Erdi Įelandais et Florin, 2016) ou « silencieuses » (Baticle et Boutinot, 2021), de « résistance territoriale » (Allain et Rebaï, 2021 et 2022). Formant des « histoires connectées » (Douki et Minard, 2007), et s’inscrivant, souvent, dans le temps long, ces luttes ont mis en lumière l’existence de « collectifs » aux identités et aux ancrages territoriaux multiples. Si l’étude des « mobilisations » fait l’objet d’une littérature abondante dans les champs des sciences sociales, des lettres et de la linguistique, le laboratoire pluridisciplinaire PLEIADE (UR 7338) entend développer une réflexion plus ciblée sur la notion de « collectif ». À partir de terrains d’étude variés, aux Nords comme aux Suds, permettant de situer le propos dans différents contextes historiques, culturels et linguistiques, l’objectif est de comprendre comment la notion de « collectif » permet d’appréhender des enjeux de société contemporains, globaux, dans une perspective comparative. Il s’agit d’étudier comment la notion de « collectif » est construite, interprétée et remobilisée, dans des actions visant a faire émerger des solidarités. De même, l’enjeu est d’évaluer dans quelle mesure les « collectifs », formés, organisés, servent de levier a la création de légitimités et de projets politiques territorialisés. Ainsi, le colloque cherchera a déterminer comment les articulations entre « mémoires », « discours » et « territoires », permettent aux collectifs d’émerger, de se structurer et d’engager des changements sociaux observables dans l’espace. Il accordera une place importante aux méthodes qui permettent d’appréhender les collectifs, ainsi qu’aux travaux plus théoriques qui chercheront a définir les collectifs et leurs contours, dans la continuité de travaux déja engagés depuis plusieurs années (Ruiz Pisano, 2016 ; Luxembourg, 2017 ; Planchou, 2017 ; Raimbert et Rebaï, 2017 ; César et Godineau, 2019 ; Dervieux, 2019 ; Girard et Rebaï, 2020 ; Rebaï, 2022 ; Rebaï et al., 2023).

Débat

En sciences sociales, les réflexions sur les « mouvements sociaux », les travaux sur les dynamiques migratoires, centrés sur les « systèmes de mobilité » et les « réseaux diasporiques », les études de genre et féministes (Direnberger et Schmoll, 2014), la « démocratie participative » (Bacqué et Sintomer, 2011) ou la montée en puissance, plus récente, des études décoloniales (Boidin, 2009 ; Dufoix, 2024), attestent du caractère récurrent, incontournable, de l’idée de « collectif ». Toutefois, comment ces travaux mettent-ils en évidence les moyens employés par les individus pour « faire collectif » ? Comment les discours, autour du lien, de la solidarité, de la réciprocité, émergent-ils ? Par quels agents sont-ils portés ? Sur quels supports ? Comment le collectif se construit-il dans le temps long ? Comment la mise en récit du collectif se produit- elle ? Dans quelle mesure le territoire sert-il a la production de nouveaux imaginaires pour favoriser du lien social ? En retour, comment les imaginaires et les liens sociaux se construisent- ils pour répondre a des objectifs territoriaux ? Les études urbaines sont propices au développement de réflexions originales sur les collectifs, en portant notamment sur les stratégies des groupes vulnérables, pour l’accès au foncier et au logement (Valette, 2017 ; Bouillon et al., 2019 ; Habouzit, 2024), ou la place des minorités au sein de la cité (Hancock, 2008 ; Faret et al., 2019), dans le cadre de réflexions plus larges sur le « droit a la ville » (Lefebvre, 1968). Dans le contexte actuel de crise environnementale (Sierra, 2020), des stratégies émergent, pour le maintien d’espaces végétalisés et agricoles (Leloup 2015 ; Paddeu 2024), depuis les périphéries métropolitaines et les territoires ruraux où les supports et les canaux de diffusion de discours contestataires ou alternatifs se réinventent en permanence (Allain et Rebaï, 2021 et 2022). Comment parler de collectif permet-il alors de se saisir de la notion de « marges créatrices » ? Dans quelle mesure la force des collectifs permet-elle de légitimer l’action politique des minorités et des groupes périphériques, de contribuer a leur visibilité, et de valoriser leurs pratiques ? Comment les « collectifs » se structurent-ils autour de « communs » (Ostrom, 1990 ; Dardot et Įaval, 2014) afin de porter des projets de territoires construits sur la justice sociale et environnementale ? Comment les collectifs se construisent-ils également dans des « réseaux de collectifs », a partir du transfert d’imaginaires qui donnent a voir la « localisation de luttes globales » ou la « globalisation des luttes locales » ? Dans quelle mesure les dynamiques internes aux collectifs reproduisent-elles ou contournent-elles les rapports de domination et de pouvoir qui traversent les sociétés ? Débattre du « collectif » invite ainsi a discuter de « circulation des savoirs », mais aussi des lieux (la rue, le bar, le stade, le potager, l’usine, etc.) et des contextes (autoritarisme, clandestinité, soulèvements populaires, etc.) au sein desquels se construisent les discours, et se structurent les liens entre individus.

En lien avec ces premiers questionnements, les communications pourront alors chercher a évaluer ce qu’engage la notion de « collectif » dans les arts et la littérature, dans l’acte créatif et dans la transmission et réception de l’objet artistique. Ces actions et ces œuvres seront comprises en tant que moyens de saisir les territoires comme étant des sources d’inspiration et des lieux de partage ou de tension. De même, les cadres de création individuelle ou collective, et portant sur une idée fédératrice, permettent d’observer les rapports de l’individu avec ses pairs, avec les collectifs et les mouvements artistiques, avec les institutions publiques et privées (Tiberghien, 2004). Entre le « Je » et le « Nous » il peut s’agir de rapports de force ou de conciliation selon les contextes géographiques et historiques et les objets d’étude artistique et, notamment, littéraire. Comment en rendre compte dans la recherche ? Quelle idée se fait-on du « collectif artistique » dans des contextes géographiques et sociopolitiques divers ? Comment la littérature et les arts, en général, deviennent un exercice de mémoire individuel ou collectif pour raconter et construire les territoires ou leur imaginaire ? Pourquoi et comment la création artistique construit du collectif, permanent ou occasionnel, dans un contexte hostile a toute idée fédératrice qui soit en dehors d’un discours imposé ? Qu’en est-il d’une création qui légitime ce discours ? Quelle est la réception du public de la pratique collective ? Ou encore, le créateur peut-il parler au collectif ? Quelles médiations possibles entre l’œuvre et le public ?

Quant au « collectif » linguistique, il est compris dans plusieurs dimensions possibles, mais il conviendra d’étudier ici les rapports entre l’individu et les normes langagières et discursives en prenant en compte les identités collectives liées aux géolectes, sociolectes, ou individuelles liées aux idiolectes, mais également aux rapports de domination entre les langues et ses locuteurs (Niedzielski et Preston, 2000). Ces rapports sont observables dans les corpus de langue orale et dans le discours écrit (médiatique, politique, littéraire). Les réalités, les idéologies et les imaginaires linguistiques (Joseph et Taylor, 1990 ; Del Valle et Narvaja, 2010) rendent compte des tensions existantes notamment dans des contextes poly glossiques où l’utilisation des langues est le marqueur de rapports sociaux complexes. Įes formes d’expression collectives (appropriation et création lexicale, par exemple) seront aussi a prendre en compte car elles traduisent le territoire et les interstices de la mémoire. De son côté, la défense des langues serait comprise comme une lutte du collectif pour revendiquer leur statut face a un mépris infligé par un autre groupe linguistique et/ou par les institutions (glottophobie – Blanchet, 2016 – et glottophagie – Calvet, 1979 ; Escudé, 2018). Du singulier au collectif, de la parole individuelle a l’énonciation plurielle, l’analyse du discours permet de nous interroger sur la mémoire collective, sur les lieux discursifs et/ou sur l’aménagement linguistique dans le monde.

Perspectives

Le colloque « Collectifs : mémoires, discours et territoires » vise donc a ouvrir un espace de débat pour que des chercheurs et des chercheuses de différents champs disciplinaires se saisissent de la dimension polysémique de la notion de « collectif ». Įa diversité des approches disciplinaires doit permettre de cerner l’usage de cette notion et son caractère opérant pour le développement d’analyses sur les différentes formes de vulnérabilité (sociale, environnementale, de genre, entre autres) et sur les moyens de les atténuer. Bien sûr, et afin d’éviter toute posture « romantique », des réflexions critiques sur le collectif, ses impasses, et ses ambiguïtés, sont attendues. Elles pourront porter, par exemple, sur l’instrumentalisation des collectifs, comme dans le cas du mouvement « Not in my backyard » (NYMBY), qui a mis en lumière comment certains groupes des classes moyennes urbaines, mieux dotés en capitaux (économique, social ou culturel), ont impulsé la construction de collectifs précisément pour favoriser le « chacun chez soi » en ville, mais aussi dans les périphéries rurales marquées par des processus d’appropriation des espaces de nature par exemple (Roussel 2023). Les communications pourront également apporter des éclairages sur les limites des approches participatives impulsées par les décideurs (Įebeau, 2024 ; Gélineau et al. 2024), notamment dans le cadre des études sur le développement (Olivier de Sardan, 2014 ; Lavigne Delville et Riegel, 2020). Elles pourront ainsi s’intéresser au lien entre expérience de l’injustice (émotions, vécus) et déni de reconnaissance dans l’émergence ou le maintien des collectifs (Renault, 2017 ; Zeneidi, 2011), et traiter des tensions et des conflits qui traversent les collectifs, et proposer d’analyser les luttes de pouvoir qui donnent lieu a leurs recomposions (Bobbio et Melé, 2015).

Références

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Allain M., Rebaï N. (coord.), 2021, Dossier « Résistances territoriales dans les campagnes des Suds », Les Cahiers d’Outre-Mer, 284 (1) – « Processus historiques et mises en œuvre », 253-446. URĮ: https://shs.cairn.info/revue-les-cahiers-d-outre-mer-2021-2?lang=fr

Bacqué M.H., Sintomer Y. (dir.), 2011, Įa démocratie participative. Histoires et généalogies. Paris : Įa Découverte.

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Boidin C., 2009, « Études décoloniales et postcoloniales dans les débats français », Cahiers des Amériques latines. DOI : 10.4000/cal.1620

Bouillon F., Deboulet A., Dietrich-Ragon P., Fijalfiow Y. (dir.), 2019, Vulnérabilités résidentielles. La Tour D’aigues : Éditions de l’Aube.

Calvet L.-J., 1979, Linguistique et colonialisme. Petit traité de glottophagie. Paris : Payot.

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Direnberger L., Schmoll C., 2014, « Ce que le genre fait a l’espace… et inversement », Les cahiers du CEDREF, 21. DOI : 10.4000/cedref.953

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Raimbert C., Rebaï N., 2017, « Collectifs et développement durable des territoires ruraux en Amérique latine. Une réflexion depuis le Brésil et l’Équateur », EchoGéo, 42. DOI : 10.4000/echogeo.15131

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Rebaï N., Desbonnet J., Rebei H., 2023, « Mutations récentes, dynamiques actuelles et perspectives de transition des territoires ruraux périurbains en Tunisie », EchoGéo, 66. DOI : 10.4000/echogeo.26122

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Ruiz Pisano C., 2016, « Valeurs éthiques et apprentissage de l’espagnol a l’Université. Įes valeurs sociales face a la marchandisation de la société : l’exemple de la publicité », Les Įangues Modernes, 4, 57-64.

Scott J., 1985, Weapons of the Weak, Everyday forms of Peasant Resistance. New Haven and Įondon : Yale University Press.

Sierra A., 2020, « Crise environnementale », in : Groupe Cynorhodon, Dictionnaire critique de l’Anthropocène, 216-220. Paris : CNRS.

Tiberghien G.-A., 2004, « La Vrai Įégende de Stalker », Vacarme, 28 (3), 94-99. DOI : 10.3917/vaca.028.0094

Valette J.-F., 2017, « L'ancrage au quotidien dans les colonies populaires de la périphérie de Mexico : une approche par les pratiques et les ressources du quartier », EchoGéo, 39. DOI : 10.4000/echogeo.14837

Zeneidi D., 2011, “Migrations circulaires et déni de reconnaissance. Į’expérience de l’injustice spatiale des saisonnières agricoles marocaines a Huelva (Espagne)”, Justice Spatiale/Spatial Justice, 3. URĮ : https://www.jssj.org/article/migrations-circulaires-et-deni-de-reconnaissance/

Organisateurs                                                                                                                                  

Nasser REBAÏ, Maître de Conférences en géographie, USPN | PLEIADE.

Cesar RUIZ PISANO, Maître de Conférences en linguistique hispanique, USPN | PLEIADE.

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Comité Scientifique                                                                                                                         

Juan Carlos BAEZA SOTO, Professeur des universités en littérature, civilisation et arts hispaniques, USPN | PLEIADE.

Marc CESAR, Enseignant et chercheur, USPN | PLEIADE.

Zénaïde DERVIEUX, Maîtresse de Conférences en géographie, USPN | PLEIADE.

Laure GODINEAU, Maîtresse de Conférences en histoire contemporaine, USPN | PLEIADE.

Emilie GUITARD, Chargée de Recherche en anthropologie, CNRS | PRODIG. A confirmer

Geoffroy HUARD, Maître de Conférences HDR en histoire de l’Espagne contemporaine, CY Cergy Paris Université | HERITAGES

Boris LEBEAU, Professeur des universités en géographie, USPN | PLEIADE.

Corinne LUXEMBOURG, Professeure des universités en géographie, USPN | PLEIADE.

Flaminia PADDEU, Maîtresse de Conférences en géographie, USPN | PLEIADE.

Céline PLANCHOU, Maîtresse de Conférences en civilisation américaine, USPN | PLEIADE.

Nasser REBAÏ, Maître de Conférences en géographie, USPN | PLEIADE.

Fabien ROUSSEL, Maître de Conférences en géographie, USPN | PLEIADE.

César RUIZ PISANO, Maître de Conférences en linguistique hispanique, USPN | PLEIADE

Emmanuelle SINARDET, Professeure des universités en civilisation latino-américaine, Université Paris Nanterre | CRIIA.

James UNDERHILL, Professeur des universités en linguistique anglophone, Université de Rouen Normandie | ERIAC.

Jean-François VALETTE, Maître de Conférences en géographie, Université Paris 8 Vincennes- Saint-Denis | LADYSS.

Les propositions de communications, en français, seront d'une longueur de 3500 signes (espaces compris), et proposeront un titre clair, ainsi que 5 mots clés.

Elles devront être transmises au plus tard le lundi 15 juin 2025, à l'adresse suivante: colloquecollectifs@gmail.com 

Les auteurs recevront une réponse la semaine du 30 juin.

Important: le Comité Scientifique propose un appel "ouvert". Il définira les axes thématiques du colloque après la sélection des communications.