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Voyance et divination (revue Sociétés & représentations)

Voyance et divination (revue Sociétés & représentations)

Publié le par Marc Escola (Source : Sylvain Ledda)

APPEL À CONTRIBUTIONS

VOYANCE ET DIVINATION 

Revue Sociétés & représentations, n° 63, 2027

Sous la direction de Laurence Danguy et Sylvain Ledda

Échéance des propositions : 15 septembre 2025.

« Du latin divinatio, deviner, le terme « divination » désigne l’action qui se donne pour objectif de deviner, prévoir et/ou influencer une réalité cachée, à l’aide de la lecture d’éléments ou présages, selon une technique particulière impliquant leur observation ou leur manipulation. Ainsi définie, la divination apparait comme une pratique universelle des sociétés humaines[1] ». La notice « divination » du Dictionnaire des faits religieux de Régine Azria et Danièle Hervieu-Léger se fonde sur des invariants structurels pour sa définition. Que les notices « divin » et « divination » se suivent dans cet ouvrage de référence pour d’évidentes raisons alphabétiques ne laisse pas de semer le trouble tant les points de rencontre entre les deux termes sont nombreux. La notice « divin » précise entre autres que « L’oracle est la modalité mystique du divin qui est rappelée dans le rite ou advient dans la contemplation. La mantique ou art divinatoire consiste à déchiffrer des productions aléatoires de signes. Ne pas tricher est l’impératif du devin, qui doit laisser le libre jeu des signes indépendant de sa volonté[2]. » 

Si divin et divination présentent des territoires culturels communs, la frontière entre divination et voyance est également poreuse. La voyance ne nécessite pas toujours un support, puisque le devin établit un contact direct avec les forces surnaturelles via les rêves, les transes, la convocation des âmes défuntes ou la possession[3]. La divination comme la voyance ont toutefois en commun de s’exercer à l’intérieur d’un système dialogique où locuteur et supports, quand ils existent, doivent avoir été consacrés[4], alors que ce statut d’exception, quasi sacré, peut s’affaiblir ou disparaître[5]. Les premiers acteurs connus de ces pratiques traditionnelles sont les oracles antiques, dieux, sybilles ou pythies, chargés de transmettre, à partir d’un support ou d’un artefact, la parole divine, comme le feront plus tard, dans le contexte monothéiste et judéo-chrétien, les anges de la Bible. Ces oracles vont par la suite se conformer aux attentes de leur lieu d’occurrence, ressurgir sous différentes formes et adapter leur discours en fonction de systèmes religieux et de valeurs culturelles[6]. 

Selon l’anthropologue Michael Singleton, il est impossible de considérer la divination comme un tout, notamment en raison d’une différence essentielle entre les sociétés occidentales et celles que l’on appelle « primitives ». Alors qu’en Occident la divination serait tournée vers l’individu, répondant à un fonctionnement égologique, elle opèrerait sur un mode relationnel de type allologique dans les sociétés « primitives ». En d’autres termes, là où il s’agit de questionner son destin (quel sera mon avenir ?), il est ailleurs question de connaitre les dispositions de l’autre à son égard (que me veut autrui ?)[7]. Cette différence essentielle ne saurait masquer une grande variété dans les pratiques, les acteurs et les supports : depuis le sorcier maléfique jusqu’à l’offre virtuelle de connaissances personnalisée de l’oracle de Wikipédia, « la page pour poser des questions d'ordre encyclopédique qui n'ont pas trouvé de réponse dans Wikipédia ou sur Internet »[8], l’éventail des possibles en termes de divination est très largement ouvert.

Dans un texte fondateur sur la magie et les pratiques magiques co-écrit en 1904, l’historien Henri Hubert et l’anthropologue Marcel Mauss ont montré comment les pratiques divinatoires permettent aux collectifs de fonder leur espoir d’acquérir une relative maîtrise de leur destin à partir de la lecture attentive de divers signes[9]. Pré-voir et pré-dire impliquent des compétences et des savoirs particuliers comme le décryptage des signes, ou encore le fait de compiler et d’interpréter les données[10]. Les deux co-auteurs rappellent aussi combien ces pratiques reposent sur des objets que l’on mobilise souvent en les détournant de leurs fonctions usuelles, ce qui vaut autant pour les intestins d’une chèvre en Tanzanie, les poupées des marabouts africains ou les cartes de tarot des cercles lettrés européens du XIXe siècle. Dans tous les cas, la voyance et la divination relèvent d’une herméneutique et de la constitution d’un discours cohérent.

Dans les sociétés occidentales, divination et voyance se sont constituées en un système de connaissances parallèles qui a été longuement contesté. Les autorités religieuses, en se fondant sur la condamnation des oracles dans la Bible, ont dénoncé les pratiques qui consistent à prédire l’avenir, tout en intégrant certaines nuances à ces condamnations[11]. Les États, dans leurs textes de loi (un article R34 du code pénal français, abrogé en 1994) et dans les règles éducatives (l’école obligatoire) ont également jeté un regard suspicieux sur ces pratiques. Les nombreuses représentations satiriques de la voyance signalent à notre attention une défiance, que les procédés de dégradation ou d’inversion rendent tangibles : acteurs, décorum, mises en scène, costumes, accessoires, tricheries mais surtout parole divinatoire sont bien souvent raillées. Nombreuses sont les œuvres littéraires, artistiques, filmiques qui mettent en scène une satire de la divination, autour de la cartomancie ou de la chiromancie – dans La Folie des grandeurs de Gérard Oury, on se souvient de Louis de Funès jouant à la chiromancienne et tirant au sens le plus strict du terme la ligne de vie d’Yves Montand[12]. De manière plus ambigüe mais non moins critique, dans les romans policiers d’Agatha Christie, les scènes de cartomancie sont tantôt prophétiques tantôt trompeuses[13]. Souvent, en effet, le traitement divinatoire est présenté de manière ambivalente, suscitant tout ensemble fascination et crainte atavique du sorcier ou de la devineresse. Mais cette veine comique ou satirique ne définit pas à elle seule la réception des pratiques divinatoires dans les arts. Un créateur tel qu’Alejandro Jodorowski, membre du groupe actionniste Panique, place les pratiques divinatoires au cœur de son œuvre, pour constituer un univers très personnel, fantastique. Ancien assistant d’une sorcière mexicaine, Jodorowsky est adepte d’une esthétique fantasque, ésotérique et provocatrice, qui le conduit à développer une pratique thérapeutique, la psychomagie en s’appuyant sur le tarot de Marseille mais également à inclure ce dernier dans plusieurs de ses films, El Topo (1971), La montagne sacrée (1973) et la Poesia sin fin (2016). Dans une autre perspective, le best-seller américain, The London Séance Society (Le Cercle occulte des gentlemen), paru en 2023 et traduit dans 40 langues, doit son succès à une intrigue construite autour de séances occultes menées par une femme médium dans le dernier quart du XIXe siècle. Plus que jamais, les « Mondes invisibles », selon le titre d’un ouvrage récent[14], irriguent les représentations d’une société, où repères et certitudes sont mis à mal par la rapidité des changements sociétaux. La médiatisation à l’été 2022 d’un fait divers impliquant deux stars du football, Paul Pogba et Kylian M’Bappé, ainsi qu’un marabout, témoigne de l’engouement du public pour les affaires occultes.

Ce numéro a pour but de questionner, sur le temps long, la voyance et la divination en lien avec les pratiques, les croyances, les usages sociaux et les représentations qui leur sont associés. Ce domaine scientifique interdisciplinaire ouvre de nouvelles perspectives de recherche dans les champs de l’histoire culturelle, des Visual Studies, de la littérature, de l’anthropologie ainsi que des sciences des religions. Il pose la question de la pérennité, voire de la vivacité d’un homo superstitiosus, déviance, envers ou contrepartie de l’homo religiosus revendiqué par Alphonse Dupront dans Du sacré[15].

Mots-clés : voyance / divination / divin / oracle / médium / vision / croyances / savoirs / supercherie / objet / pratiques

Modalités de soumission des propositions

Les contributions devront reposer sur une analyse de sources et/ou de matériaux. Elles pourront s’appuyer sur des médiums variés (arts plastiques, littérature, cinéma, bande dessinée, photographie, etc.) ; elles pourront s’inscrire dans une aire géographique ou une période lointaine. 

Les propositions d’articles devront être envoyées avant le 15 septembre 2025 à Laurence Danguy (laurence.danguy@unil.ch) et Sylvain Ledda (sylvain.ledda@univ-rouen.fr).

Sommaire

Le sommaire s’organisera autour des axes suivants :

-       L’imaginaire de la voyance et de la divination (lettré, genré, populaire, etc.)

-       Les pratiques et supports (vision à distance, lecture oraculaire, supercherie autour des rituels, etc.)

-       Un acteur clé, un personnage historique ou type (bohémien, médium, voyant, etc.)

-       Les savoirs, croyances et connaissances mobilisés

-       Le représentations littéraires et artistiques de la voyance et de la divination

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Calendrier

-         Envoi des propositions : 15 septembre 2025

-         Envoi des texte (d’une longueur de 25 000 à 40 000 signes) : 1er avril 2026

-         Retour des évaluations : fin juin 2026

-         Retour article, iconographie, etc. : 1er octobre 2026

-       Publication : avril 2027

Bibliographie indicative

BELLINE Marcel, Un voyant à la recherche du temps futur, Paris, J’ai lu, 1978.

BERT Jean-François, Le courage de comparer. L’anthropologie subversive de Marcel Mauss, Genève, Labor et Fides, 2021.

BERT Jean- François, LAMY Jérôme, Voir les savoirs. Lieux, objets et gestes de la science, Paris, ANAMOSA, 2021

BERTHOD Marc-Antoine, Doutes, croyances et divination. Une étude anthropologique de l’expérience divinatoire en Suisse romande, Lausanne, Antipodes, 2007.

BERTON Mireille, Le Médium (au) cinéma, Chêne-Bourg, Georg éditeur, 2021.

BEUCHET Gwenaël (ed.), Cartomancie. Entre mystère et imaginaire, Numéro spécial de L’As de Trèfle, décembre 2019.

BOUFLET Joachim, BOUTRY Philippe, Un signe dans le ciel. Anthologie des apparitions de la Vierge à l’époque moderne et contemporaine, Paris, Grasset, 1997.

BRION-PORTET Céline, Sociologie des société fermées : imaginaire symbolique et sacralité en milieu clos, Montpellier, Presse universitaire de la Méditerranée, 2014.

CASAJUS Dominique, Le Hasard mode d’emploi : divination, arithmétique et machines littéraires, Paris, EHESS, 2022.

CERTEAU (de) Michel, Le parler angélique : figures pour une poétique de la langue, Paris, EHESS/CNRS, 1984.

CHRISTIAN Pierre, Histoire de la magie et du monde surnaturel, Paris, Henry Veyrier, 1986 (1870).

COURT DE GEBELIN, Monde primitif analysé et comparé avec le monde moderne considéré dans son génie allégorique et dans les allégories auxquelles conduisit ce génie ; précédé du Plan général des diverses parties qui composeront ce Monde primitif, tome 1, Paris, Valleyre et Sorin, 1773.

CROWLEY Aleister, The complete Astrological Writings, eds. John SYMONDS et Kenneth GRANT, Londres, 1974.

CUCHET Guillaume, Les Voix d'outre-tombe. Tables tournantes, spiritisme et société, Paris, Seuil, 2012.
DANGUY Laurence, L’ange de la jeunesse – La revue Jugend et le Jugendstil à Munich, Paris, Maison des sciences de l’homme, collection Philia, 2009.

DECKER Ronald, DEPAULIS Thierry, DUMMET Michael, A Wicked Pack of Cards. The Origins of the Occult Tarot, Londres, Duckwoth, 1997.

DEPAULIS Thierry (ed.), Tarot, jeu et magie, Paris, Bibliothèque nationale, 1984. 

DI FILLIPPO Laurent, « Les multiples dimensions des rapports entre jeux et faits religieux », Sciences du jeu », 2021. URL : http://journals.openedition.org/sdj/3103.

DUPRONT Alphonse, Du sacré. Croisades et pèlerinages, images et langages, Paris, Gallimard, 1987.

EDELMANN Nicole, Voyantes, guérisseuses et visionnaires en France, 1785-1914, Paris, Albin Michel, 1995.

EDELMANN Nicole, Histoire de la voyance et du paranormal du XVIIe siècle à nos jours, Paris, Seuil, 2006.

EDELMANN Nicole, Voyances, Paris, Seuil, 2008.

EDMOND (Ernest Billaudot), Manuel de cartomancie, manuscrit (MUCEM),1855. 

ELIADE Mircea, Histoire des croyances et des idées religieuses, 3 tomes, Paris, Payot, « Bibliothèque historique », 1976, 78, 79.

ETTEILLA (Alliette), Manière de se recréer avec le jeu de cartes nommées tarots. Pour servir de premier Cahier à cet Ouvrage, Paris, A. Amsterdam, Segault, Legras, 1783 ; Manière de se recréer avec le jeu de cartes nommées tarots. Pour servir de second Cahier à cet Ouvrage, Paris, A. Amsterdam, Segault, Legras, 1783 ; Manière de se recréer avec le jeu de cartes nommées tarots. Pour servir de troisième Cahier à cet Ouvrage, Paris, A. Amsterdam, Segault, Legras, 1783 ; Manière de se recréer avec le jeu de cartes nommées tarots. Pour servir de quatrième Cahier à cet Ouvrage, Paris, A. Amsterdam, Segault, Legras, 1785.

FONT Jean, L’ésotérisme, Paris, Eyrolles, 2012.

FOUCAULT Michel, Histoire de la folie à l’âge classique, Paris, Gallimard, 1972.

GUAÏTA (de) Stanislas, Essais de sciences maudites, I – Au seuil du mystère, Paris, Georges Carré, 1890 ; Essais de sciences maudites, II – Le serpent de la Genève – Le temple de Satan, Paris, Hector et Henri Durville, 1915 (1891).

GUÉNON René, Symboles de la science sacrée, Paris, Gallimard, collection NRF-Tradition, 1962.

HERVIEU-LEGER Danièle, « La religion, mode de croire », Revue du Mauss, n° 22, 2003/2, p. 144-158.

HORNUNG Erik, L’Égypte ésotérique : le savoir occulte des Égyptiens et son influence en Occident, Paris, Rocher, 2001 (1975-77 en allemand).

HUBERT Henri, MAUSS Marcel, Esquisse d’une théorie générale de la magie. L’origine des pouvoirs magiques dans les sociétés australiennes, Paris, PUF, collection quadrige, 2019 (1904).

LAMBERT Jean, « Divin (Le) », Régine Azria et Danièle Hervieu-Léger (éds.), Dictionnaire des faits religieux, Paris, PUF, 2010, p. 263-267.

LAUGRAND Frédéric Benjamin, SIMON Lionel (eds.), « Deviner, prévoir et faire advenir », Anthropologie et Sociétés, Volume 42, numéro 2-3, 2018, p. 9-410.

LAURANT Jean-Pierre, L’ésotérisme, Paris, Éditions du Cerf, 1993.

LEDDA Sylvain (dir.), Mondes invisibles, Paris, Cahiers de l’Herne, 2023.

LEDDA Sylvain, « Occultisme et Romantisme : reconfigurations culturelles et politiques », Ésotérisme, politique et littérature, Politica Hermetica n° 38, 2024.

LEDDA Sylvain et GREINER Frank (dir.), Littérature et occulture, Publications numériques du CÉRÉdI, 2024-2025. http://publis-shs.univ-rouen.fr/ceredi/index.php?id=1524

LEVI Éliphas, Dogme et rituel de la haute magie, 2 tomes, Québec, Unicursal, 2018 (1854).

LEVI Éliphas, La Clef des grands Mystères, Paris, Bussière, 2008 (1861).

LEVI Éliphas, Histoire de la magie : avec une exposition claire et précise de ses procédés, de ses rites et de ses mystères, Paris, G. Baillière, 1860.

MAUSS Marcel, « Esquisse d’une théorie générale de la magie », Sociologie et anthropologie, 1940, p. 3-141 (publié à l'origine avec Henri dans L’Année sociologique, 1902-1903).

MURZILLI Nancy, Changer la vie par nos fictions ordinaires ; du tarot aux rêves éveillés, comme nous mettons nos avenirs en jeu, Paris, Premier parallèle, 2023.

PAPUS (Gérard Encausse), Le tarot des bohémiens. Le plus ancien livre du monde, Paris, Ernest Flammarion, 1889.

PAPUS (Gérard Encausse), Le tarot divinatoire : clef du tirage des cartes et des sorts. Avec la reconstitution complète des 78 lames du Tarot Égyptien et de la méthode d’interprétation, Paris,

PETTE Pascal, La carte à jouer : outil de propagande ou de dérision ?, Paris, Le Vieux Papier, 2005.

RIFFARD Pierre A., L’ésotérisme. Qu’est-ce que l’ésotérisme ? Anthologie de l’ésotérisme occidental, Paris, Robert Laffont, 1990.

SCHLEMMER Grégoire, « Divination », Régine Azria et Danièle Hervieu-Léger (éds.), Dictionnaire des faits religieux, Paris, PUF, 2010, p. 267-268.

SEZNEC Jean, La survivance des dieux antiques. Essai sur le rôle de la tradition mythologique dans l’humanisme et dans l’art de la Renaissance, Paris, Flammarion, 1993.

SINGLETON Michael, « Divination ? Vous avez dit divination ? », Anthropologie et Sociétés, Volume 42, numéro 2-3, 2018, p. 331-346.

WAITE Arthur Edward, The Pictorial Key of the Tarot, New York, Harper & Row, 1971 (1910).

WIRTH Oswald, Le tarot des imagiers du Moyen âge, Paris, E. Nourry/Le symbolisme, 1927.


 
[1] Grégoire Schlemmer, « Divination », Régine Azria et Danièle Hervieu-Léger (éds.), Dictionnaire des faits religieux, Paris, puf, 2010, p. 267-268.
[2] Jean Lambert, « Divin (Le) », Régine Azria et Danièle Hervieu-Léger (éds.), Dictionnaire des faits religieux, Paris, PUF, 2010, p. 265.
[3] Grégoire Schlemmer, « Divination », op. cit., p. 268
[4] Michael Singleton, « Divination ? Vous avez dit divination ? », Anthropologie et Sociétés, Volume 42, numéro 2-3, 2018, p. 336.
[5] Ibid., p. 342.
[6] Laurence Danguy, L’ange de la jeunesse – La revue Jugend et le Jugendstil à Munich, Paris, Maison des sciences de l’homme, collection Philia, 2009.
[7] Michael Singleton, « Divination ? Vous avez dit divination ? », op. cit., p. 339.
[8] URL : https://fr.wikipedia.org/wiki/Wikipédia:Oracle. 
[9] Jean-François Bert et Nicolas Meylan : « L’Esquisse d’une théorie générale de la magie » de Marcel Mauss et de Henri Hubert. URL : http://www2.unil.ch/hubert-mauss-magie/.
[10] Jean- François Bert et Jérôme Lamy, Voir les savoirs. Lieux, objets et gestes de la science, Paris, ANAMOSA, 2021.
[11] Joachim Bouflet et Philippe Boutry, Un signe dans le ciel. Anthologie des apparitions de la Vierge à l’époque moderne et contemporaine, Paris, Grasset, 1997. 
[12] Les films en question sont recensés sur une page web : URL : https://www.senscritique.com/liste/divination_spiritisme/1634117?page=2
[13] Voir Stéphane Pouyaud « Le crime au miroir du jeu de cartes : parties de cartes et cartomancie chez Agatha Christie », dans Cartes et tarots : imaginaire et représentations littéraires, Sylvain Ledda dir., Publications numériques du CEREDI, 2025.
[14] Sylvain Ledda (ed.), Mondes invisibles, Cahiers de l’Herne, 2023.
[15] Alphonse Dupront, Du sacré. Croisades et pèlerinages, images et langages, Paris, Gallimard, 1987, p. 59.