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Patronymes africains : entre identité et altérité culturelles

Patronymes africains : entre identité et altérité culturelles

Publié le par Marc Escola (Source : FOMEKONG DJEUGOU Narcisse, EDONG Léopold Sédar )

Appel à contributions pour la publication d’un ouvrage collectif

Sous la direction d’EDONG Léopold Sédar et FOMEKONG DJEUGOU Narcisse

Le concept patronyme découle du radical latin pater, qui signifie père, et du suffixe grec onoma, qui désigne le nom. Par déduction, ce terme fait référence au registre des noms hérités du père. Par extension, les patronymes africains représentent les noms hérités des lignées patriarcale et matriarcale, des familles alliées et de la collectivité. Ils constituent des legs culturels qui assurent l’identification individuelle ou communautaire des personnes au sein de la société. Les patronymes font partie intégrante du patrimoine culturel immatériel des peuples africains. Ils s’inscrivent dans le cadre généalogique, historico-géographique et religieux (Dauzat A., 1945).

Dans les civilisations africaines, la vie et la mort influencent souvent la formation des patronymes. La naissance des enfants est perçue par exemple, comme le retour d’un ancêtre (Zahan D., 1970). Toutefois, il faut préciser qu’en ce moment leur identité demeure encore incertaine. A ce sujet, les Bambara de l’Afrique de l’Ouest pensent que l’existence est précédée d’une « préexistence cosmique » (Hampaté Bâ A., 1972). Par conséquent, la naissance des nourrissons est considérée comme une preuve tangible du détachement et de la réincarnation d’une existence anonyme, en vue de l’accomplissement de sa mission sur terre. A cet égard, la dation du patronyme revêt une grande importance en Afrique (Hampaté Bâ A., 1972). Elle permet d’identifier et d’intégrer les nouveau-nés dans les couches sociales (Thomas L.V. & Luneau R., 1975). Lors de ce rituel, les anciens chargés de nommer les enfants s’efforcent à obtenir le patronage des forces spirituelles. Il va falloir attendre des jours, voire des semaines pour voir apparaître les signes d’identification (Journet-Diallo O., 2001). En d’autres termes, le rituel de dation investit les charges ontologiques aux patronymes (Foué Yogo A.M., 2015). 

Les aînés de la lignée consultent des devins pour s’assurer des vertus du patronyme choisi. Ils se méfient du registre des noms qui, par le passé, n’ont pas apporté l’allégresse souhaitée à la collectivité. Entre temps, le doute plane sur le caractère humain des nouveau-nés et leur désir de vivre sur Terre. Quoi qu’il en soit, les patronymes attribués aux enfants, dont les procédés de dation varient selon la communauté, proviennent souvent de l’arbre généalogique. Ce choix est essentiel pour la préservation des liens entre la sphère invisible et le monde des vivants. Chez les Mossi de l’Afrique de l’Ouest par exemple, le rituel de dation du patronyme est considéré comme une prière au cours de laquelle les participants interpellent les divinités à veiller sur les nouveau-nés (Houis M., 1963). Au Cameroun, les Bassa pratiquent le Yaa Man, un rituel de dation. Il s’exécute quatre jours après la naissance d’une fille et cinq jours s’il s’agit d’un garçon (Foué Yogo A.M., 2015). Les Bassa n’attribuent pas des noms hasardeux aux nouveau-nés. Ils engagent le dialogue avec les forces ancestrales par le biais du ngambi, la mygale, afin de se rassurer les propriétés du patronyme répertorié (Mayi Matip T., 1983).

Ce rituel diffère de l’attribution des noms aux néophytes dans les cercles initiatiques. Les noms d’initiations établissent des liens de solidarité ou communion entre les novices, les sacras et les divinités (Mubesala L. B., 2006). Ils les plongent au cœur des connaissances profondes qui constituent des formes de lustrations et de ruptures avec le monde profane. Chez les Massa du Nord-Cameroun, les théonymes, noms de renaissance sont composés de l’ancien patronyme auquel les maitres-initiateurs y ajoutent un suffixe. Ces noms divins servent à commémorer ou rendre grâce aux divinités protectrices. La dénomination des théonymes visent aussi à imprimer les caractères et vertus de la divinité sur les novices pour les parer aux éventuels aléas de la vie (Tounsoucka Wantouang S., (2022). De cette façon, les patronymes intègrent les nouveau-nés et les néophytes dans l’espace-temps sociabilisé par le groupe. 

La patronymie peut être considérée comme une source à l’historiographie africaine. Les noms des personnes, en tant que marqueurs des identités culturelles, mettent en relief les idéologies qui structurent les institutions politiques, sociales et religieuses locales. Chez les Kikuyu de l’Afrique de l’Est, « l’histoire de la communauté est retenue et transmise grâce aux noms donnés aux différents groupes d’âge » (Kenyatta J., 1967). Cette fonction mémorielle des patronymes est aussi reconnue chez les Bayangam de l’Ouest-Cameroun où, il existe un répertoire des noms liés à la guerre, au calendrier local etc. (Modjom Tchuenchié J., 2021). Ce qui revient à dire que les patronymes participent à la conservation de la mémoire et de la mémoire collective en Afrique. C’est dans cette optique que Fabre P. affirme que les noms propres désignent l’individu dans « son identité et sa continuité spatio-temporelle » (1987). De même, les patronymes sont des indices de sociabilité parce qu’ils célèbrent l’amitié et marquent l’ascension sociale. Certaines personnes en signe de reconnaissance n’hésitent pas à faire porter les noms de leurs amis à leur descendance. De ce fait, « les noms des personnes peuvent être des souvenirs à un ami, à un enseignant, à une figure marquante » (Tounsoucka Wantouang S., 2022). Cette marque d’affection renforce les liens de fraternité au sein des couches sociales. 

Toutefois, l’intrusion des forces étrangères a transformé les références patronymiques en Afrique. La traite négrière, la colonisation et les missions religieuses ont dépersonnalisé le répertoire des noms des personnes en Afrique. La dénomination en contexte esclavagiste et colonial entérinée par le clergé marque l’emprise du « maître » sur les « indigènes » (Philippe C., 2008). Possoz E. relève que « Des noms mahométans et chrétiens tendent à faire perdre le souvenir de nombreux noms indigènes […] le sens si vivant des significations de l’onomastique africaine tend par ce fait à diminuer en vigueur » (1950). Le phénomène tend à s’accentuer avec les médias (Hatolong B. Z., 2016). Selon Tounsoucka Wantouang S., la conception actuelle des patronymes présage une tendance nouvelle qui s’accommode aux réalités influencées par les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Cela se manifeste par l’adoption des prénoms des héros des séries télévisées et stars qui font le buzz (Tounsoucka Wantouang S., 2022). 

Dans un contexte international marqué par la redéfinition des identités culturelles, il est important de mener une réflexion transdisciplinaire sur les patronymes africains. Cet appel à ouvrage collectif ambitionne mettre en évidence la cosmologie, les protocoles de dations, les enjeux, les systèmes d’aliénations et les mécanismes de préservation des patronymes africains.

2. Axes de Recherche

L’appel à contributions s’adresse aux chercheurs et aux gardiens des traditions africaines qui s’intéressent aux patronymes africains. Les propositions d’articles peuvent explorer, sans toutefois s’y limiter, les axes de réflexion suivants : 

Axe 1 : Univers cosmologique ou mythique des patronymes africains

Les patronymes africains sont des forces centripètes des éléments de la nature qui permettent d’accéder au système culturel global. Cet axe est dédié à l’analyse des règnes (animal, végétal, minéral, humain etc.) qui concourent à la configuration des registres patronymiques dans les civilisations africaines. Les contributions peuvent aussi analyser la charge sémiotique des patronymes africains en insistant sur les liens ontologiques, astrologiques et cosmologiques entre le dénommé, les forces invisibles et les héros éponymes.  

Axe 2 : Dations des patronymes dans les civilisations africaines 

La dation des noms est l’un des attributs que l’homme exerce en nommant ou catégorisant les réalités environnementales. La dénomination est fondée sur le souci d’influencer la destinée des nouveau-nés ou des novices par des présages et vœux. Cet axe est dédié à l’analyse des rituels d’identification, d’acceptation ou de rejet des dénominations par les nouveau-nés. Les propositions peuvent également étudier les déterminants socio-anthropologiques et religieux de l’attribution et d’appellation des patronymes dans les aires culturelles africaines.

Axe 3 : Patronymes africains, identités culturelles et mémoire collective 

Les patronymes sont également des sources de savoirs et de conservations des évènements sociaux. Ils sont riches de significations et renseignent sur les origines, les migrations, les conquêtes, les croyances des civilisations africaines. Ils établissent des liens étroits entre les faits sociaux, les circonstances de naissance, le registre et les modalités du choix des patronymes. Les noms situent les individus au cœur de l’espace géographique en rattachant aux forces chtoniennes. Ils sont considérés comme des bibliothèques qui mobilisent les faits dans la mémoire vivante. Les propositions de cet axe peuvent analyser l’apport des patronymes à l’historiographie africaine. Les contributeurs peuvent également appréhender la corrélation entre les patronymes africains et la mémoire collective ou ressortir la contribution des patronymes africains à l’enrichissement du patrimoine anthroponymique humanitaire. 

Axe 4 : Procédés d’aliénations et de dépersonnalisation des patronymes africains 

L’islamisation et la christianisation des communautés africaines avaient pour ambition la dévalorisation des dénominations endogènes par des prénoms coraniques et bibliques. Ceux-ci bénéficient d’une préséance au détriment des noms identitaires. L’administration coloniale française pour sa part, a imposé un registre des noms dans ses colonies. Elle les inscrivait sur les actes de naissance sans se soucier de l’avis des parents. Ce système anthroponymique a également obligé les femmes à porter des patronymes de leur conjoint. Cet axe étudie les agents de dépersonnalisation, le caractère syncrétique et hybride des patronymes africains. Les contributeurs peuvent aussi analyser leur implication sur l’identité culturelle et les structures sociales locales. 

Axe 5 : Brassages, décloisonnement et remédiation des patronymes africains

Les sociétés africaines sont animées par le brassage interculturel. Les mariages exogamiques et l’homonymie ont conduit au partage des patronymes. L’identification ethnique à partir des patronymes n’est pas toujours une donnée fiable. Allant dans ce sens, Warayanssa Mawoune affirme : « Les noms que revêtent les individus ne traduisent plus forcément leur appartenance à leur groupe ethnique. Dès lors, le marquage et les frontières ethniques que ces patronymes entretenaient jadis deviennent non pertinentes » (2020). Les contributions de cet axe peuvent analyser les tensions d’attribution des patronymes dans les foyers exogamiques ; les enjeux des patronymes dans la redistribution du pouvoir politique ; la contribution de l’homonymie à l’apaisement des tensions sociales ; les actions à promouvoir pour la   préservation et la sauvegarde des patronymes africains face à la mondialisation etc.

3. Bibliographie indicative

3.1. Ouvrages 

DAUZAT Albert, (1945), Les noms de famille en France, Paris, Payot.

DIERTERLEN Germaine, (1951), Essai sur la religion bambara, Paris, PUF. 

HAMPATE BA Amadou, (1972), Les aspects de la civilisation africaine, Paris, Présence Africaine.

HAZOU Myriam, Le Bras Florence, (1998), Prénoms bibliques et hébraïques, origine, signification, symbolique, traits de caractère, Bruxelles, Marabout.

JOMO KENYATTA, (1967), Au pied du mont Kenya, Paris, Editions Maspero.

KAMARA KOBLE Mamadou, (2001), Ton nom est qui ? Noms proverbiaux en pays dan, Coll. Sankofa, Abidjan, EDILIS. 

KIPRE EDME Baroan, (1985), Mutations des noms africains, l’exemple des Bété de Côte d’Ivoire, Abidjan, NEA.

KOFFI AKISSI Bernadette, (2001), L’univers des noms et prénoms baoulé en Côte d’Ivoire, Abidjan, NEI.

MAIRAMA Rosalie, (2021), Immersion onomastique chez quelques peuples du Nord-Cameroun, Paris, L’Harmattan.

MAYI-MATIP Théodore, (1983), L’univers de la parole, Yaoundé, CLE.

MBONDJI EDJENGUELE et ABOUNA P., (2018), Onomastique en négro-culture : Dits et non-dits, Saint Dénis, éditions Connaissances et savoirs.

MUBESALA LANZA Baudoin, (2006), La religion traditionnelle africaine, permanences et mutations, cas des Ambuun de la République Démocratique du Congo, Paris, L’Harmattan.

THOMAS Louis-Vincent et Luneau René, (1975), La terre africaine et ses religions, Paris, Larousse.

ZAHAN Dominique, (1970), Religion, spiritualité et pensée africaines, Paris, Payot.

3.2. Articles et chapitres d’ouvrages 

ADAMA Hamadou, (1997), « Les nouveaux prénoms des Peuls du Nord-Cameroun : Histoire et essai d’interprétation », Islam et société, Paris, éditions La Maison des Sciences de l’Homme, pp. 67-84.

EDONG Léopold Sédar, (2021), « Anthroponymie gémellaire rifass et perception de l’univers religieux chez les Bafia du Mbam central (1800-1924) », Le Chemin : Cultures, cultes, traditions et foi chrétienne en Afrique, Vol.1(01), Yaoundé, éditions LCH, Librairie des peuples noirs, pp. 39-45.

GUILLOREL Hervé, (2012), « Onomastique, marqueurs identitaires et plurilinguisme. Les enjeux politiques de la toponymie et de l’anthroponymie, Onomastique », Droit et politique, N° 64, pp. 11-50.

HATOLONG BOHO Zacharie, (2016), «Les séries télévisées latino-américaines et leur impact socioculturel au Cameroun», Revista   Electrónica                 del       Lenguaje,         N°      3. 

HOUIS Maurice, (1966), « Les noms individuels chez les Mossi (Initiations et études africaines, XVII)»,  Revue internationale d’onomastique, N° 01, pp. 73-78.

JOURNET-DIALLO Odile, (2001), « Noms d’ancêtres, noms d’amis, noms de dérision», La grande aventure du bébé, Revue Spirale, Vol.03, N°19, Toulouse, éditions Erès, pp. 51-60. 

KIWANYE KWADA Florence et TIEMENI Signakwé,  (2017), «‘‘Mon nom est un livre d’histoire’’: De l’anthroponymie kapsiki comme patrimoine archivistique», in FOUÉLLEFAK KANA et NZESSE Ladislas (dir.), Patrimoine culturel africain, matériau pour l’histoire, outil de développement, Paris, Harmattan, pp. 223-238.

LE ROY Sarah, (2006), «‘‘Les prénoms ont été changés’’ : Pseudonymisation médiatique et production de sens des prénoms», Cahiers de sociolinguistique, Presse Universitaire de Renne, pp. 28-40.

TOUNSOUCKA WANTOUANG Sagesse, (2022), « Le système anthroponymique massa (au Nord-Cameroun) sous le prisme du modernisme » in PANGOP KAMENI Alain Cyr et FOTSO Henri (dir.), Culture et modernité au Cameroun : L’évolution de la culture et le vivre ensemble, Collection Identité et Patrimoine, tome 03, Douala, éditions du Gracas, pp. 43-74.

YAKAM YOLA A JUMA, (2023), « Analyse ethnoarchéologique du système d’attribution des anthroponymes dans quelques sites d’occupation ancienne du Cameroun », GNWT, Revue d’Egyptologie et d’Histoire des Civilisations de l’Afrique Noire, Vol. 04, Yaoundé, Editions Premières Lignes, pp. 93-111.

ZONABEND François, (2001), « Prénom, temps, identités », La grande aventure du bébé, Revue Spirale, Vol. 03, N°19, Toulouse, éditions Erès, pp. 41-49. 

3.3. Mémoires et thèses

GOGBEU Mamadou, (2004), « L’Onomastique dan, principe d’identité et d’identification », Thèse de Doctorat en littérature orale, Université de Bouaké.

MBAHIM ATCHOMBA Yanelle Pascale, (2023), «Ndab ou ‘‘nom de gratitude’’ chez les Tonga, Bangangté du Ndé de l’Ouest-Cameroun : Etude anthropologique», Mémoire de master en Anthropologie, Université de Yaoundé I.

MODJOM TCHUENCHIE Josué, (2021), « Patrimoine culturel de la chefferie Bayangam à l’Ouest-Cameroun : Matériau pour l’histoire, référent identitaire et outil de développement (XIXè-XXè siècles)», Thèse de Doctorat en Histoire, Université de Dschang.

3.4. Ressources en ligne

BAL Willy et al., (1992), « Anthroponymie afro-romane : Esquisse d’un projet », Nouvelle Revue d’Onomastique, Collection Patronymica Romanica 4, N°19-20, URL : https://www.persee.fr/doc/onoma_0755-7752_1992_num_19_1_1146_t1_0211_0000_1, consulté le 30/01/2025.

BROMBERGER Christian, (1982), «Pour une analyse anthropologique des noms de personnes», Langages : Le nom propre, N°66, Paris, pp. 103-124, URL : https://www.persee.fr/doc/Igge_0458-726x_1982_num_16_66_1127 , consulté le 18/02/2025.

DELUZ Ariane, (1967), «Anthroponymie et recherche historique», L’homme, Vol. 07, N° 01, pp. 32-49  URL: http://www.persee.fr/web/revues/homme/prescript/article/hom_0439421681967_num_7_1_366857, consulté le 15/01/2025.  

FABRE Paul, (1987), «Théorie du nom propre et recherche onomastique», Cahiers de praxématique, URL : https://journals.openedition.org/praxematique/1383, consulté le 29/01/2025. 

KOUYATE Brahima, (2009), « Alliances interethniques et onomastique chez les Malinké », Synergie Afrique centrale, N°03, pp.101-107, URL: https://gerflint.fr/Base/Afriqueouest3/brahima.pdf, consulté le 20/01/2025.

LE BIHAN Guy, (2006), «Le nom propre : Identification, appropriation, valorisation», Cahiers de sociolinguistique, N°11, Presses Universitaires de Renne, pp. 9-26, URL : https://www.cairn.info/revue-cahiers-de-sociolinguistique-2006-1-page-9.htm, consulté le 15/01/2025.

MOREAU Marie-Louise, (2001), « Le marquage des identités ethniques dans le choix des prénoms en Casamance (Sénégal) », Cahiers d’Etudes africaines, entre les langages : Identités, politique et ethnies, N°164, pp. 541-556, URL : https://doi.org/104000/etudesafricaines.108. , consulté le 15/01/2025.

PHILLIPPE Chanson, (2008), «La blessure du nom : Une anthropologie d’une séquelle de l’esclavage aux Antilles-Guyane», Outre-mer, tome 95, N°360-361, URL : https://www.persee.fr/doc/outre_1631-0438_2008_num_95_360_4367_t1_0340_0000_2 , consulté le 30/01/2025.

POSSOZ Emile, (1950), « L’onomastique en Afrique Noire », Revue Internationale d’Onomastique, N°04, 1950, pp. 299-302, URL:https://www.persee.fr/doc/rio_0048-8151_1950_num_2_4_2255 , consulté le 29/01/2025.

QUEMENER Pierre Yves (2013), « À situation nouvelle nom nouveau: Les doubles appellations dans l’histoire ecclésiastique d’Orderic Vital et la christianisation des noms de baptême aux 11e et 12e siècles»,  URL: https://www.academia.edu/4031112/A_situation_nouvelle_nom_nouveau, consulté le 15/01/25.

TSOFACK Jean-Benoît, (2006), « (Dé)nomination et constructions identitaires au Cameroun», Cahiers de sociolinguistique, Presses Universitaires de Rennes, N°11, URL : https://www.cairn.info/revue.cahiers-de-sociolinguistique-2006-1-page-101.htm , consulté le 15/01/2025.

WARAYANSSA MAWOUNE, (2020), « Patronyme, frontière et identité ethnique dans le Mayo-Louti : Essai d’analyse onomastique des anthroponymes et de leur origine tribale dans la ville de Figuil (Cameroun) », Multilinguales, pp. 1-15, URL : https://journals.openedition.org/multilinguales/5303 , consulté le 15/01/2025. 

4. Modalités de soumission

4.1. Résumés

- Axe de recherche dans lequel s’inscrit la proposition : en Time New Roman, taille14, interligne simple, centré

- Titre : en Time New Roman, taille 14, interligne simple, centré

- Auteur (s) : Nom(s) et prénom(s), adresse électronique, affiliation institutionnelle, taille 10, interligne simple, centré

- Texte : écrit en anglais ou en français, Time New Roman, taille 12, interligne 1.5

- Longueur : 250 mots maximum

-Mots-clés : 5

-Biographie : brève et concise (cinq lignes au maximum)

4.2. Article final

- Axe de recherche dans lequel s’inscrit la proposition : en Time New Roman, taille14, interligne simple, centré

- Titre : en Time New Roman, taille 14, interligne simple, centré

- Auteur (s) : Nom(s) et prénom(s), adresse électronique, affiliation institutionnelle, taille 10, interligne simple, centré

- Texte : rédigé en français ou en anglais, en Time New Roman, taille 12, interligne 1.5

- Longueur : 10 pages maximum

4.3. Citations, références, images et tableaux

4.3.1. Citations

- Moins de quatre lignes : dans le corps du texte, entre guillemets, taille 12, interligne 1,5.

- Plus de trois lignes : séparées, retrait 1 cm, sans guillemets, interligne simple, taille 10.

4.3.2 Références

- Un auteur : TANDIA, 2023 : 13

- Deux auteurs : KANA & FOTSING, 2019 : 10

- Plus de deux auteurs : Nom du premier auteur et al. : (ONCHOA et al., 2006 : 06)

4.3.3. Images et tableaux

Toutes les images doivent être libres de droit. Elles doivent être centrées, précédées du titre et suivies de la source.

4.3.4. Bibliographie

-  Ouvrage : NOM de l'auteur (e), Prénom, (année de parution), Titre du livre, volume, ville de publication, maison d'édition. DOI ou URL.

Exemple : ZAHAN, Dominique, (1970), Religion, spiritualité et pensée africaine, Paris, Payot.

Article de périodique : NOM de l’auteur (e), Prénom, (année de parution), «Titre de l’article»,  Nom de la revue, volume, (numéro),  pages, DOI ou URL, la date de consultation en ligne.

Exemple : OWONA NTSAMA, Joseph, (2004), «Mythe et histoire : l’exemple du Mvet des Pahouins», Enjeux, N020, pp.32-38, URL : https//docs.google.com/forms/d/1-sNSmyKIgfkbfO2ncxyvRoHwhy-h-c2_xlr2pQsGeas/edit, consulté le 24/02/2025.

-  Chapitre/ article d’ouvrage : NOM de l’auteur (e), Prénom, (année de parution), «Titre du chapitre» in NOM de l’auteur (e), Prénom, (dir.), Titre du livre, ville de publication, maison d’édition, pages, DOI ou URL

Exemple : NOUMBISSI WAMBO, Joseph, (2013), « Le genre dans la littérature orale africaine : essai pour une classification nouvelle » in DILI PALAI, Clément et PANGOP KAMENI, Alain Cyr (dir.), Littérature Orale africaine, Décryptages, reconstruction, canonisation, Paris, L’Harmattan, pp. 21-37.

- Mémoire et thèse : NOM de l’auteur (e), Prénom, (année de soutenance), «Titre du mémoire ou thèse» [spécialité, institution, pays], Nom de la base de données, URL, la date de consultation en ligne.

Exemple : EDONG, Léopold Sédar, (2020), « Symboliques et fonctions des chants et danses bafia (1800-1944)», Thèse de Doctorat en Histoire, Université de Dschang, Cameroun.

- Autres documents en ligne : NOM de l’auteur (e), Prénom, (année de publication), «Titre du document», Nom du site, URL, date de consultation en ligne.

Exemple : FOMEKONG DJEUGOU, Narcisse, (2022), « L’oralthérapie», Thot Cursus in https://cursus.edu/fr/24899/loraltherapie, consulté le 17/06/2023.  

- Rapport : NOM de l’organisation/ NOM du rapporteur, (année de publication), « Titre du rapport », Nom de la source (si différente du nom de l’organisation), URL, date de consultation en ligne.

Exemple : RIPAO-INTERNATIONAL, (2022), « rapport annuel d’activités 2021-2022 », URL : https://www.ripao.org/wp-content/uploads/2023/03/Rapport-dactivite-2020-RIPAO.pdf, consulté le 20/06/2023.

- Dictionnaire : Auteur, titre, (année de parution), « mot recherché », URL, date de consultation en ligne.

         Exemple: Larousse, (2020), «débat», URL :https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/d%C3%A9bat/21767, consulté le 22/06/2023. 

Les propositions en français, en anglais ou en espagnol doivent être envoyées, au plus tard le 1er juin 2025, simultanément aux adresses suivantes : patronymesafricains@gmail.com, nar6djeugou@yahoo.com;  leopoldsedaredong@gmail.com 

5. Calendrier

-1er mars 2025 : Lancement de l’appel et réception des résumés.

-1er Juin 2025 : Date limite de réception des propositions

-A partir du 1er juillet 2025 : notification aux auteurs retenus.

-1er novembre 2025 : Date limite de réception des articles complets 

-1er janvier 2026 : évaluation et suggestion de corrections.

-1er mars 2026 : Date limite de réception des articles définitifs après intégration des recommandations des experts.

-1er juillet 2026 : envoi en édition

-Septembre 2026 : parution de l’ouvrage

6. Comité scientifique

Pr FOUELLEFAK KANA Célestine Colette (Université de Dschang), Pr KOUOSSEU Jules (Université de Dschang), Pr DONG MOUGNOL Gabriel Maxime (Université de Yaoundé 1), Pr KOUESSO Jean Romain (Université de Dschang), Pr PANGOP Alain Cyr (Université de Dschang), Pr TSOFACK Jean-Benoît (Université de Dschang), Pr SAHA Zacharie (Université de Dschang), Pr NGANGOP Joseph (Université de Dschang), Pr NGOUFO SOGANG Théodore (Université de Dschang), Pr POKAM KAMDEM William’s (Université de Dschang), Pr FOFACK Eric Wilson (Université de Dschang), Pr YAKAM YOLA A JUMA (Université de Bamenda), Pr NENKAM Chamberlain (Université de Yaoundé I), Pr SIME Hortense (Université de Dschang), Pr NDJOCK NYOBE Pascal Isidore (Université de Douala), Pr MOUKOUTI ONGUEDOU Georges (Université de Bertoua), Pr NGUENDJO Issacar (Université de Dschang), Pr BIGIRIMANA Clément (Université du Burundi), Pr KANA NGUETSE Paul (Université de Dschang), Pr NANA TADOUN Guy Merlin (Université de Yaoundé I), Pr OKOME-BEKA Véronique Solange (École Normale Supérieure de Libreville)

7. Comité de rédaction

Dr SANGOUING Ives Loukson (Université de Dschang), Dr FOBASSO Trésor (Université de Dschang), Dr ZOBO’O Yannick  (Université de Douala), Dr DANG A GOUFAN Paul Derrick (Université d’Ebolowa), Dr IGUIGUI Bertrand (Université d’Ebolowa), Dr MALABON Darice (Université de N’Gaoundéré), Dr NOUNMA PEFOURA Adeline Adjara MA (Université de Douala), Dr MODJOM TCHUENCHIE Josué (Université de Dschang), Dr DIFFOUO Yannick Guérin (Université de Dschang), Dr AFAGA Aunel Malaury (Université de Yaoundé I), Dr NGOUNE Patrick (Université de Dschang), Dr KENFACK Cyril (Université de Dschang), Dr DJOUMENE KUETE Juvelos (Université de Dschang), Dr KOUEKAM Démonster-Ferdinand (Université de Douala), Dr NOUMBOU TETAM Gildas Igor (Université de Douala), Dr ENG NDJEL Alphonse (Université de Douala), Dr MBOHOU Sylvain (Universidade Estadual do Maranhão-São Luís-Brésil), Dr TSAMO DONGMO Franck Rostov (Université de Dschang), Dr FONE Thomas (Université de Douala), Dr C. LAWSON Jean-Paul (CY Cergy Paris Université), Dr JUPKEP Narcisse (Université de Dschang), Dr MEIKENGANG Avenir Géraldine (CY Cergy-Paris Université), Dr Guetchoua Leonel (Université de Dschang), Dr Mathene DASSI Guillene Cyriane (Université de Dschang), Dr MONGO Edith (Université de Bordeaux Montaigne), Dr Soh Sokoudjou Jovanie Stéphane (Université de Buea), Roméo Tapang (Université du Québec à Montréal).

Call for proposals for the publication of a collective book

AFRICAN SURNAMES: BETWEEN CULTURAL IDENTITY AND OTHERNESS

1. Background

The concept of patronymic derives from the Latin root pater, meaning “father’’, and the Greek suffix onoma, meaning “name”. By deduction, the term refers to the register of names inherited from the father. By extension, African surnames represent the names inherited from patriarchal and matriarchal lineages, allied families and the community. They are cultural legacies that ensure the individual or community identification of people within society. Surnames are an integral part of the intangible cultural heritage of African people. They are part of a genealogical, historical, geographical and religious framework (Dauzat A., 1945).

In African civilisations, life and death often influence the formation of surnames. The birth of children, for example, is seen as the return of an ancestor (Zahan D., 1970). However, it should be pointed out that their identity is still uncertain at this time. On this subject, the Bambara of West Africa believe that existence is preceded by a ‘cosmic pre-existence’ (Hampaté Bâ A., 1972). Consequently, the birth of infants is seen as tangible proof of the detachment and reincarnation of an anonymous existence, with a view to fulfilling its mission on Earth. In this respect, the naming convention of the patronymic is of great importance in Africa (Hampaté Bâ A., 1972). It enables newborn babies to be identified and integrated into the social strata (Thomas L.V. & Luneau R., 1975). During this ritual, the elders responsible for naming the children try to obtain the patronage of spiritual forces. Signs of identification may take days or even weeks to appear (Journet-Diallo O., 2001). In other words, the ritual of naming convention invests patronyms with ontological charges (Foué Yogo A.M., 2015). 

The elders of the line consult soothsayers to ascertain the virtues of the chosen surname. They are wary of the register of names that, in the past, have not brought the desired joy to the community. In the meantime, doubts have been cast on the human nature of the newborns and their desire to live on Earth. Be that as it may, the surnames attributed to the children, whose naming convention procedures vary according to the community, often come from the family tree. This choice is essential for preserving the links between the invisible sphere and the world of the living. Among the Mossi of West Africa, for example, the ritual of naming convention of the patronymic is regarded as a prayer during which the participants call on the divinities to watch over the new-born (Houis M., 1963). In Cameroon, the Bassa practice Yaa Man, a naming ritual is performed four days after the birth of a girl and five days after the birth of a boy (Foué Yogo A.M., 2015). The Bassa do not give random names to newborns. They engage in dialogue with ancestral forces through the ngambi, the mygale, in order to reassure themselves of the properties of the patronymic listed (Mayi Matip T., 1983).

This ritual differs from the naming of neophytes in initiation circles. Initiation names establish links of solidarity or communion between novices, sacras and divinities (Mubesala L. B., 2006). They plunge them into the heart of profound knowledge that constitutes a form of lustration and a break with the profane world. Among the Massa of North Cameroon, theonyms, or rebirth names, are made up of the old patronymic to which the master-initiators add a suffix. These divine names are used to commemorate or give thanks to protective deities. The naming of theonyms is also intended to imprint the characters and virtues of the divinity on the novices, to protect them from the hazards of life (Tounsoucka Wantouang S., (2022). In this way, patronymics integrate newborns and neophytes into the space-time socialised by the group.

Surnames can be seen as a source of African historiography. As markers of cultural identity, people's names highlight the ideologies that structure local political, social and religious institutions. Among the Kikuyu of East Africa, ‘l’histoire de la communauté est retenue et transmise grâce aux noms donnés aux différents groupes d’âge’ (Kenyatta J., 1967). This memorial function of surnames is also recognised among the Bayangam of West Cameroon, where there is a repertoire of names linked to war, the local calendar, etc. (Modjom Tchuenchié J., 2021). In other words, surnames help to preserve memory and collective memory in Africa. It is with this in mind that Fabre P. asserts that proper names designate the individual in ‘son identité et sa continuité spatio-temporelle’ (1987). Similarly, surnames are indices of sociability because they celebrate friendship and mark social ascension. As a sign of recognition, some people do not hesitate to pass on the names of their friends to their descendants. In this way, ‘les noms des personnes peuvent être des souvenirs à un ami, à un enseignant, à une figure marquante’ (Tounsoucka Wantouang S., 2022). This mark of affection strengthens the bonds of fraternity within social strata.

However, the intrusion of foreign forces has transformed patronymic references in Africa. The slave trade, colonisation and religious missions depersonalised the repertoire of personal names in Africa. In the context of slavery and colonialism, the names endorsed by the clergy mark the hold of the ‘master’ over the ‘natives’ (Philippe C., 2008). Possoz E. notes that ‘Des noms mahométans et chrétiens tendent à faire perdre le souvenir de nombreux noms indigènes […] le sens si vivant des significations de l’onomastique africaine tend par ce fait à diminuer en vigueur’ (1950). The phenomenon tends to be accentuated by the media (Hatolong B. Z., 2016). According to Tounsoucka Wantouang S., the current conception of surnames heralds a new trend that accommodates the realities influenced by new information and communication technologies. This can be seen in the adoption of the first names of TV series heroes and stars who are making the buzz (Tounsoucka Wantouang S., 2022).

In an international context marked by the redefinition of cultural identities, it is important to conduct a transdisciplinary study of African surnames. The aim of this call for collective work is to highlight the cosmology, naming convention protocols, issues, alienation systems and preservation mechanisms of African surnames.

2. Research areas

The call for papers is addressed to researchers and custodians of African traditions who are interested in African surnames. Proposals for papers may explore, but are not limited to, the following lines of enquiry: 

Theme 1: The cosmological or mythical universe of African surnames

African surnames are the centripetal forces of the elements of nature that provide access to the global cultural system. This area is devoted to the analysis of the kingdoms (animal, vegetable, mineral, human, etc.) that contribute to the configuration of patronymic registers in African civilisations. Contributions may also analyse the semiotic charge of African patronymics, focusing on the ontological, astrological and cosmological links between the patronymic, invisible forces and eponymous heroes.  

Theme 2: Naming convention of surnames in African civilisations 

The naming convention is one of the attributes that man exercises by naming or categorising environmental realities. Naming is based on the desire to influence the destiny of newborns or novices through omens and wishes. This section is devoted to analysing the rituals of identification, acceptance or rejection of naming by newborns. The proposals may also study the socio-anthropological and religious determinants of the attribution and naming of patronymics in African cultural areas.

Theme 3: African surnames, cultural identities and collective memory 

Surnames are also sources of knowledge and a record of social events. They are rich in meaning and provide information about the origins, migrations, conquests and beliefs of African civilisations. They establish close links between social events, the circumstances of birth, the register and the ways in which surnames are chosen. Names situate individuals at the heart of geographical space by linking them to chthonian power. They are seen as libraries that mobilise facts in living memory. Proposals in this area may analyse the contribution of surnames to African historiography. The contributors may also examine the correlation between African surnames and collective memory, or highlight the contribution of African surnames to the enrichment of the humanitarian anthroponymic heritage.

Axis 4: Processes of alienation and depersonalisation of African surnames 

The Islamisation and Christianisation of African communities aimed to devalue endogenous names by using Koranic and biblical first names. The latter took precedence over the names of the original identity. The French colonial administration imposed a register of names in its colonies. It entered them on birth certificates without regard to the opinion of the parents. This anthroponymic system also forced women to bear the surnames of their spouses. This section looks at the agents of depersonalisation and the syncretic and hybrid nature of African surnames. Contributors can also analyse their impact on cultural identity and local social structures.

Theme 5: Interbreeding, decompartmentalisation and remediation of African surnames

African societies are driven by intercultural mixing. Exogamous marriages and homonymy have led to the sharing of surnames. Ethnic identification based on surnames is not always reliable. That's why Warayanssa Mawoune says: ‘Les noms que revêtent les individus ne traduisent plus forcément leur appartenance à leur groupe ethnique. Dès lors, le marquage et les frontières ethniques que ces patronymes entretenaient jadis deviennent non pertinentes’ (2020). Contributions in this area may analyse the tensions involved in assigning surnames in exogamous households; the issues raised by surnames in the redistribution of political power; the contribution of homonymy to easing social tensions; actions to be promoted to preserve and safeguard African surnames in the face of globalisation, etc.

3. Indicative bibliography

3.1 Books 

DAUZAT Albert, (1945), Les noms de famille en France, Paris, Payot.

DIERTERLEN Germaine, (1951), Essai sur la religion bambara, Paris, PUF. 

HAMPATE BA Amadou, (1972), Les aspects de la civilisation africaine, Paris, Présence Africaine.

HAZOU Myriam, Le Bras Florence, (1998), Prénoms bibliques et hébraïques, origine, signification, symbolique, traits de caractère, Bruxelles, Marabout.

JOMO KENYATTA, (1967), Au pied du mont Kenya, Paris, Editions Maspero.

KAMARA KOBLE Mamadou, (2001), Ton nom est qui ? Noms proverbiaux en pays dan, Coll. Sankofa, Abidjan, EDILIS. 

KIPRE EDME Baroan, (1985), Mutations des noms africains, l’exemple des Bété de Côte d’Ivoire, Abidjan, NEA.

KOFFI AKISSI Bernadette, (2001), L’univers des noms et prénoms baoulé en Côte d’Ivoire, Abidjan, NEI.

MAIRAMA Rosalie, (2021), Immersion onomastique chez quelques peuples du Nord-Cameroun, Paris, L’Harmattan.

MAYI-MATIP Théodore, (1983), L’univers de la parole, Yaoundé, CLE.

MBONDJI EDJENGUELE et ABOUNA P., (2018), Onomastique en négro-culture : Dits et non-dits, Saint Dénis, éditions Connaissances et savoirs.

MUBESALA LANZA Baudoin, (2006), La religion traditionnelle africaine, permanences et mutations, cas des Ambuun de la République Démocratique du Congo, Paris, L’Harmattan.

THOMAS Louis-Vincent et Luneau René, (1975), La terre africaine et ses religions, Paris, Larousse.

ZAHAN Dominique, (1970), Religion, spiritualité et pensée africaines, Paris, Payot.

3.2. Articles and book chapters

ADAMA Hamadou, (1997), «Les nouveaux prénoms des Peuls du Nord-Cameroun : Histoire et essai d’interprétation», Islam et société, Paris, éditions La Maison des Sciences de l’Homme, pp. 67-84.

EDONG Léopold Sédar, (2021), «Anthroponymie gémellaire rifass et perception de l’univers religieux chez les Bafia du Mbam central (1800-1924)», Le Chemin : Cultures, cultes, traditions et foi chrétienne en Afrique, Vol.1(01), Yaoundé, éditions LCH, Librairie des peuples noirs, pp. 39-45.

GUILLOREL Hervé, (2012), «Onomastique, marqueurs identitaires et plurilinguisme. Les enjeux politiques de la toponymie et de l’anthroponymie, Onomastique », Droit et politique, N° 64, pp. 11-50.

HATOLONG BOHO Zacharie, (2016), «Les séries télévisées latino-américaines et leur impact socioculturel au Cameroun», Revista   Electrónica                 del       Lenguaje,         N°      3. 

HOUIS Maurice, (1966), «Les noms individuels chez les Mossi (Initiations et études africaines, XVII)»,  Revue internationale d’onomastique, N° 01, pp. 73-78.

JOURNET-DIALLO Odile, (2001), «Noms d’ancêtres, noms d’amis, noms de dérision», La grande aventure du bébé, Revue Spirale, Vol.03, N°19, Toulouse, éditions Erès, pp. 51-60. 

KIWANYE KWADA Florence et TIEMENI Signakwé,  (2017), «‘‘Mon nom est un livre d’histoire’’: De l’anthroponymie kapsiki comme patrimoine archivistique», in FOUÉLLEFAK KANA et NZESSE Ladislas (dir.), Patrimoine culturel africain, matériau pour l’histoire, outil de développement, Paris, Harmattan, pp. 223-238.

LE ROY Sarah, (2006), «‘‘Les prénoms ont été changés’’ : Pseudonymisation médiatique et production de sens des prénoms», Cahiers de sociolinguistique, Presse Universitaire de Renne, pp. 28-40.

TOUNSOUCKA WANTOUANG Sagesse, (2022), « Le système anthroponymique massa (au Nord-Cameroun) sous le prisme du modernisme » in PANGOP KAMENI Alain Cyr et FOTSO Henri (dir.), Culture et modernité au Cameroun : L’évolution de la culture et le vivre ensemble, Collection Identité et Patrimoine, tome 03, Douala, éditions du Gracas, pp. 43-74.

YAKAM YOLA A JUMA, (2023), « Analyse ethnoarchéologique du système d’attribution des anthroponymes dans quelques sites d’occupation ancienne du Cameroun», GNWT, Revue d’Egyptologie et d’Histoire des Civilisations de l’Afrique Noire, Vol. 04, Yaoundé, Editions Premières Lignes, pp. 93-111.

ZONABEND François, (2001), « Prénom, temps, identités », La grande aventure du bébé, Revue Spirale, Vol. 03, N°19, Toulouse, éditions Erès, pp. 41-49. 

3.3 Dissertations and theses

GOGBEU Mamadou, (2004), « L’Onomastique dan, principe d’identité et d’identification », Thèse de Doctorat en littérature orale, Université de Bouaké.

MBAHIM ATCHOMBA Yanelle Pascale, (2023), «Ndab ou ‘‘nom de gratitude’’ chez les Tonga, Bangangté du Ndé de l’Ouest-Cameroun : Etude anthropologique», Mémoire de master en Anthropologie, Université de Yaoundé I.

MODJOM TCHUENCHIE Josué, (2021), «Patrimoine culturel de la chefferie Bayangam à l’Ouest-Cameroun : Matériau pour l’histoire, référent identitaire et outil de développement (XIXè-XXè siècles)», Thèse de Doctorat en Histoire, Université de Dschang.

3.4. Online resources

BAL Willy et al., (1992), « Anthroponymie afro-romane : Esquisse d’un projet »,  Nouvelle Revue d’Onomastique, Collection Patronymica Romanica 4, N°19-20, URL : https://www.persee.fr/doc/onoma_0755-7752_1992_num_19_1_1146_t1_0211_0000_1, consulté le 30/01/2025.

BROMBERGER Christian, (1982), «Pour une analyse anthropologique des noms de personnes», Langages : Le nom propre, N°66, Paris, pp. 103-124, URL : https://www.persee.fr/doc/Igge_0458-726x_1982_num_16_66_1127 , consulté le 18/02/2025.

DELUZ Ariane, (1967), «Anthroponymie et recherche historique», L’homme, Vol. 07, N° 01, pp. 32-49  URL: http://www.persee.fr/web/revues/homme/prescript/article/hom_0439421681967_num_7_1_366857, consulté le 15/01/2025.  

FABRE Paul, (1987), «Théorie du nom propre et recherche onomastique», Cahiers de praxématique, URL : https://journals.openedition.org/praxematique/1383, consulté le 29/01/2025. 

KOUYATE Brahima, (2009), «Alliances interethniques et onomastique chez les Malinké», Synergie Afrique centrale, N°03, pp.101-107, URL: https://gerflint.fr/Base/Afriqueouest3/brahima.pdf, consulté le 20/01/2025.

LE BIHAN Guy, (2006), «Le nom propre : Identification, appropriation, valorisation», Cahiers de sociolinguistique, N°11, Presses Universitaires de Renne, pp. 9-26, URL : https://www.cairn.info/revue-cahiers-de-sociolinguistique-2006-1-page-9.htm, consulté le 15/01/2025.

MOREAU Marie-Louise, (2001), «Le marquage des identités ethniques dans le choix des prénoms en Casamance (Sénégal)», Cahiers d’Etudes africaines, entre les langages : Identités, politique et ethnies, N°164, pp. 541-556, URL : https://doi.org/104000/etudesafricaines.108. , consulté le 15/01/2025.

PHILLIPPE Chanson, (2008), «La blessure du nom : Une anthropologie d’une séquelle de l’esclavage aux Antilles-Guyane», Outre-mer, tome 95, N°360-361, URL : https://www.persee.fr/doc/outre_1631-0438_2008_num_95_360_4367_t1_0340_0000_2 , consulté le 30/01/2025.

POSSOZ Emile, (1950), « L’onomastique en Afrique Noire », Revue Internationale d’Onomastique, N°04, 1950, pp. 299-302, URL:https://www.persee.fr/doc/rio_0048-8151_1950_num_2_4_2255 , consulté le 29/01/2025.

QUEMENER Pierre Yves (2013), «À situation nouvelle nom nouveau: Les doubles appellations dans l’histoire ecclésiastique d’Orderic Vital et la christianisation des noms de baptême aux 11e et 12e siècles»,  URL: https://www.academia.edu/4031112/A_situation_nouvelle_nom_nouveau, consulté le 15/01/25.

TSOFACK Jean-Benoît, (2006), «(Dé)nomination et constructions identitaires au Cameroun», Cahiers de sociolinguistique, Presses Universitaires de Rennes, N°11, URL : https://www.cairn.info/revue.cahiers-de-sociolinguistique-2006-1-page-101.htm , consulté le 15/01/2025.

WARAYANSSA MAWOUNE, (2020), «Patronyme, frontière et identité ethnique dans le Mayo-Louti : Essai d’analyse onomastique des anthroponymes et de leur origine tribale dans la ville de Figuil (Cameroun)», Multilinguales, pp. 1-15, URL : https://journals.openedition.org/multilinguales/5303 , consulté le 15/01/2025. 

4. Terms and conditions of submission

4.1. Abstracts

- Research focus of the proposal: in Time Roman, size 14, single-spaced, centred

- Title: in Time New Roman, size 14, single-spaced, centred

- Author(s): Surname(s) and first name(s), e-mail address, institutional affiliation, size 10, single-spaced, centred

- Text: written in English or French, Time New Roman, size 12, 1.5 line spacing

- Length: 250 words maximum

-Keywords: 5

-Biography: brief and concise (five lines maximum)

4.2. Final article

- Research area to which the proposal relates: in Time Roman, size 14, single-spaced, centred

- Title: in Time New Roman, size 14, single-spaced, centred

- Author(s): Surname(s) and first name(s), e-mail address, institutional affiliation, size 10, single-spaced, centred

- Text: written in French or English, in Time New Roman, size 12, 1.5 line spacing

- Length: 10 pages maximum

4.3. Citations, references, images and tables

4.3.1. Quotations

- Less than four lines: in the body of the text, between inverted commas, size 12, line spacing 1.5.

- More than three lines: separated, indented by 1 cm, without inverted commas, single-spaced, size 10.

4.3.2 References

- One author: TANDIA, 2023:13

- Two authors: KANA & FOTSING, 2019: 10

- More than two authors: Name of first author et al: (ONCHOA et al., 2006: 06)

4.3.3. Images and tables

All images must be free of copyright. They must be centred, preceded by the title and followed by the source.

4.3.4. Bibliography

- Book: author's surname, first name, (year of publication), book title, volume, city of publication, publishing house. DOI or URL.

Example : ZAHAN, Dominique, (1970), Religion, spiritualité et pensée africaine, Paris, Payot.

Periodical article: NAME of author, First name, (year of publication), ‘Title of article’, Name of journal, volume, (number), pages, DOI or URL, date of online consultation.

Example : OWONA NTSAMA, Joseph, (2004), ‘Mythe et histoire : l'exemple du Mvet des Pahouins’, Enjeux, N020, pp.32-38, URL: https//docs.google.com/forms/d/1-sNSmyKIgfkbfO2ncxyvRoHwhy-h-c2_xlr2pQsGeas/edit, consulted on 24/02/2025.

- Book chapter/article: NAME of the author, First name, (year of publication), ‘Chapter title’ in NAME of the author, First name, (dir.), Title of the book, city of publication, publishing house, pages, DOI or URL.

Example : NOUMBISSI WAMBO, Joseph, (2013), ‘Le genre dans la littérature orale africaine : essai pour une classification nouvelle’ in DILI PALAI, Clément et PANGOP KAMENI, Alain Cyr (dir.), Littérature Orale africaine, Décryptages, reconstruction, canonisation, Paris, L'Harmattan, pp. 21-37.

- Dissertation and thesis: NAME of author, First name, (year of submission), ‘Title of dissertation or thesis’ [speciality, institution, country], Name of database, URL, date of online consultation.

Example: EDONG, Léopold Sédar, (2020), ‘Symboliques et fonctions des chants et danses bafia (1800-1944)’, Doctoral thesis in History, University of Dschang, Cameroon.

- Other online documents: NAME of the author(s), First name, (year of publication), ‘Title of the document’, Name of the site, URL, date of online consultation.

Example: FOMEKONG DJEUGOU, Narcisse, (2022), ‘L'oralthérapie’, Thot Cursus in https://cursus.edu/fr/24899/loraltherapie, consulted on 17/06/2023.  

- Report: NAME of the organisation/NAME of the rapporteur, (year of publication), ‘Title of the report’, Name of the source (if different from the name of the organisation), URL, date of online consultation.

Example: RIPAO-INTERNATIONAL, (2022), ‘annual activity report 2021-2022’, URL: https://www.ripao.org/wp-content/uploads/2023/03/Rapport-dactivite-2020-RIPAO.pdf, consulted on 20/06/2023.

- Dictionary: Author, title, (year of publication), ‘word searched for’, URL, date consulted online.

Example: Larousse, (2020), ‘debate’, URL :https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/d%C3%A9bat/21767, consulted on 22/06/2023. 

Proposals in French, English or Spanish must be sent simultaneously by 1st June 2025 to the following addresses: patronymesafricains@gmail.com , nar6djeugou@yahoo.com ; leopoldsedaredong@gmail.com 

5. Timetable

-1st March 2025: Launch of the call and receipt of abstracts.

-1st June 2025: Deadline for receipt of proposals.

-1st July 2025: Notification to selected authors.

-1st November 2025: Deadline for receipt of full papers. 

-1st January 2026: Evaluation and suggestions for corrections.

-1st March 2026: Deadline for receipt of final articles after incorporation of experts' recommendations.

-1st July 2026: Submission for publication

-September 2026: Publication of the book

6. Scientific committee

Pr FOUELLEFAK KANA Célestine Colette (University of Dschang), Pr KOUOSSEU Jules (University of Dschang), Pr DONG MOUGNOL Gabriel Maxime (University of Yaoundé 1), Pr KOUESSO Jean Romain (University of Dschang), Pr PANGOP Alain Cyr (University of Dschang), Pr TSOFACK Jean-Benoît (University of Dschang), Pr SAHA Zacharie (University of Dschang), Pr NGANGOP Joseph (University of Dschang), Pr NGOUFO SOGANG Théodore (University of Dschang), Pr POKAM KAMDEM William's (University of Dschang), Pr FOFACK Eric Wilson (University of Dschang), Pr YAKAM YOLA A JUMA (University of Bamenda), Pr NENKAM Chamberlain (University of Yaoundé I), Pr SIME Hortense (University of Dschang), Pr NDJOCK NYOBE Pascal Isidore (University of Douala), Pr MOUKOUTI ONGUEDOU Georges (University of Bertoua), Pr NGUENDJO Issacar (University of Dschang), Pr BIGIRIMANA Clément (University of Burundi), Pr KANA NGUETSE Paul (University of Dschang), Pr NANA TADOUN Guy Merlin (University of Yaoundé I), Pr OKOME-BEKA Véronique Solange (École Normale Supérieure de Libreville).

7. Editorial committee

Dr SANGOUING Ives Loukson (University of Dschang), Dr FOBASSO Trésor (University of Dschang), Dr ZOBO'O Yannick (University of Douala), Dr DANG A GOUFAN Paul Derrick (University of Ebolowa), Dr IGUIGUI Bertrand (University of Ebolowa), Dr MALABON Darice (University of N'Gaoundéré), Dr NOUNMA PEFOURA Adeline Adjara MA (University of Douala), Dr MODJOM TCHUENCHIE Josué (University of Dschang), Dr DIFFOUO Yannick Guérin (University of Dschang), Dr AFAGA Aunel Malaury (University of Yaoundé I), Dr NGOUNE Patrick (University of Dschang), Dr KENFACK Cyril (University of Dschang), Dr DJOUMENE KUETE Juvelos (University of Dschang), Dr KOUEKAM Démonster-Ferdinand (University of Douala), Dr NOUMBOU TETAM Gildas Igor (University of Douala), Dr ENG NDJEL Alphonse (University of Douala), Dr MBOHOU Sylvain (Universidade Estadual do Maranhão-São Luís-Brazil), Dr TSAMO DONGMO Franck Rostov (University of Dschang), Dr FONE Thomas (University of Douala), Dr C. LAWSON Jean-Paul (CY Cergy Paris University), Dr JUPKEP Narcisse (University of Dschang), Dr MEIKENGANG Avenir Géraldine (CY Cergy-Paris University), Dr GUETCHOUA Leonel (University of Dschang), Dr MATHENE DASSI Guillene Cyriane (University of Dschang), Dr MONGO Edith (University of Bordeaux Montaigne), Dr Soh Sokoudjou Jovanie Stéphane (Université of Buea), Roméo Tapang (Université du Québec à Montréal).