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Égologie : ce que je veut dire (du Moyen Âge à nos jours). Revue Itinéraires.

Égologie : ce que je veut dire (du Moyen Âge à nos jours). Revue Itinéraires.

Publié le par Esther Demoulin (Source : Nicolas Mazel)

APPEL À CONTRIBUTIONS

Égologie : ce que je veut dire

Argumentaire

Revue Itinéraires


L’objectif de ce numéro de la revue Itinéraires est de prolonger la réflexion du séminaire pluridisciplinaire intitulé « Dire je : du Moyen Âge à nos jours » qui s’est tenu à l’Université Lyon 2 et à l’École Normale Supérieure de Lyon durant l’année 2023-2024. L’expression de la première personne est une question traditionnelle et qui demeure centrale dans de nombreuses études : le pronom je est tout aussi court et banal qu’il est un lieu indéfini, fuyant et inépuisable.

Nous souhaitons dans ce dossier mettre en avant les différentes approches possibles de l’expression de la première personne afin de souligner qu’il existe un vaste champ d’étude, qu’on pourrait nommer « égologie », qui transcende les disciplines et les méthodologies pour éclairer ce pronom je.

Dans ce numéro, nous croiserons les perspectives du séminaire de recherche lyonnais avec celles de la revue Itinéraires. Nous proposons d’orienter notre exploration autour de quatre axes principaux qui conservent l’esprit généraliste, transdisciplinaire et transhistorique du projet initial.

  • Les places du je : géographie, histoire et anthropologie du sujet ;
  • Les interactions et les mobilités du je : l’identité entre l’individu et le collectif ;
  • Les usages du je : méthodes et catégories du sujet ;
  • Les nouvelles émergences du je : marges, transmédialité et usages numériques.

Les places du je : géographie, histoire et anthropologie du sujet
« Est ego celui qui dit ego », la célèbre formule de Benveniste résume bien le fait que le je connaît une valeur sémantique stable quoique minimale : je désigne le destinateur du message. Il est moins une référence que le signal d’une présence. Je est d’abord à concevoir comme une coordonnée qui permet d’informer sur les conditions de l’énonciation : une personne, ici, maintenant parle. Une étude égologique est toujours une opération qui cherche à mesurer ce premier signal d’une présence consciente d’elle-même.

Situer le je dans le temps
L’étude de la première personne ne peut pas être simplement anhistorique. Le je signale une présence à un moment précis et dans une situation d’énonciation qui nous conduit à toujours recontextualiser ses apparitions. C’est donc d’abord en accordant, dans notre étude, une large place aux travaux diachroniques et historicisés que nous souhaitons éclairer notre objet. L’approche transhistorique permettra d’entamer une archéologie du sujet en décrivant les points de rupture et de continuité qui permettront de préciser ou de nuancer les différents jalons de son évolution du Moyen-Âge à nos jours.

L’égologie ne se réduit pas à faire l’histoire de la subjectivité individuelle, elle cherche à relier cette dernière à des faits de langue, des traits stylistiques, ou des stratégies énonciatives et textuelles. Les corpus anciens permettront de mettre en perspective l’historicité de la question dans le sillage d’études telles que La Subjectivité littéraire de Michel Zink (1985) pour le Moyen-Âge ou les récents actes de colloque Représentations de soi à la Renaissance sous la direction Véronique Ferrer, Eugenio Refini et Luc Vaillancourt (2023) pour la Renaissance. Ce numéro pourra rapprocher les travaux de chercheuses et de chercheurs de langues et littératures médiévales et d’Ancien Régime à d’autres études portant sur des corpus modernes et contemporains. Il s’agira d’appréhender le je dans le système de valeurs idéologique et morale auquel il appartient.

L’égologie vise à appréhender de manière globale le phénomène de l’expression du je, en associant dans la publication des approches synchroniques à d’autres diachroniques. Toute étude historicisée des formes de dire je peut intégrer le champ des études égologiques.

Situer le je dans l’espace
La première personne se construit en contexte et construit autour du locuteur un espace discursif. Certains usages de la première personne sont à lier directement au contexte géographique et à la sphère culturelle. Le numéro ne se réduisant pas à la sphère française, envisage également les allomorphes de je dans d’autres langues et invite à faire des comparaisons interculturelles mobilisant des études comparatives et contrastives de l’expression à la première personne. Les questions de formulation, de combinaison et de traduction du je dans d’autres langues étrangères permettront de questionner son apparente neutralité et son universalité mais pourraient aussi révéler certains invariants humains concernant l’autodésignation. L’égologie a besoin de décentrer l’étude de la subjectivité occidentale et de la confronter à d’autres sphères culturelles et linguistiques.

En effet, le je ne doit pas toujours être mis au centre de la carte. Il peut polariser l’attention lorsqu’il est le nœud d’interactions, mais il peut à l’inverse occuper des places périphériques, marginales, reléguées ou isolées. L’approche spatiale du je conduit inévitablement à des questions sociales et convoquent l’étude sociolinguistique de rapports de force.

Ainsi, le je n’est pas seulement un point à situer sur une carte, il faut également en mesurer les reliefs et l’étendue. Il est surtout à envisager dans sa réticularité : à partir du réseau des interactions qu’il tisse à chacune de ses occurrences. Il est relié à d’autres subjectivités et c’est aussi la nature de ses liens avec autrui, avec l’extérieur qui le définit.

Situer le je dans l’énonciation : l’effet de présence
Ego est lié à un hic et à un nunc. Plus le je est situé, actualisé dans la situation et plus il construit ce qu’Antonio Rodriguez nomme un « effet de présence » dans son Dictionnaire du lyrique (2024). On peut envisager plusieurs effets de présence allant de l’intimité à la distance en passant par des effets de proximité.

La théorie praxématique envisage l’actualisation du je comme une « égogénèse » (Détrie, 2001), c’est-à-dire comme un processus graduel avec différents stades de subjectivation. L’expression du sujet et la présence d’un locuteur n’ont alors plus rien d’uniforme. L’égologie par cette prise en compte de l’énonciation se fixe pour objectif de situer le je dès qu’il s’exprime.

Les interactions et les mobilités du je : l’identité entre l’individu et le collectif
Ego ne peut pas exister seul. Il implique une coprésence qui le construit en interaction et qui le rend instable puisque le je est toujours susceptible de devenir le tu de l’interlocuteur. Plutôt que voir dans le je l’icône figée de la subjectivité, il faut plutôt le comprendre comme ce qui rend possible l’intersubjectivité. La mobilité de cette forme conduit à repenser la place du je dans le système des personnes.

Concevoir le je dans l’intersubjectivité
L’étude des échanges et des interactions met en lumière les rapports de force, la possible symétrie ou dissymétrie créée dans la communication. Du corpus épistolaire des Héroïdes d’Ovide jusqu’à la grammaire du SMS (Robert-Tissot, 2018), le je est à envisager à partir de la question de l’adresse. Dans la relation je-tu, les apostrophes, les jeux d’interpellations et les analyses interactionnelles révèlent la manière dont les interlocuteurs se situent les uns par rapport aux autres. « Interpeller, c’est en effet construire une sphère interpersonnelle au sein de laquelle l’instance d’énonciation prédique non seulement la présence d’autrui, mais aussi son positionnement en tant que coénonciateur, et asserter de la sorte qu’il a toute sa place dans l’espace intersubjectif ainsi élaboré » (Détrie, 2006). On pourra réfléchir à la validité de ce propos selon les langues : Sophie Saffi (2015) a notamment montré dans une étude contrastive italien-français portant sur des bandes dessinées que l’italien présente « une sphère étendue de la personne qui favorise les représentations spatiales inclusives » contrairement à celle réduite en français qui favorise des représentations spatiales exclusives. L’adresse à autrui, en notifiant la présence de l’autre, renseigne aussi les positions et postures du locuteur.

Les rapports entre le je et la troisième personne sont d’un autre ordre. Le fait que l’autre soit délocuté, c’est-à-dire tenu hors de la situation d’énonciation ne crée pas d’effet de coprésence. Ces personnes s’opposent sur le plan de l’actualisation d’une subjectivité. Le processus d’actualisation de l’autre, nommé « allogénèse » (Détrie, 2001) dans la théorie praxématique, interroge la nature des relations entre je et l’autre.

La question de l’énallage de personne conduit à mettre en lumière des stratégies de mise en scène de soi. L’énallage peut servir aussi bien la volonté de se mettre en avant, d’objectiver une subjectivité pour mieux l’imposer ou à l’inverse, en créant une mise à distance de soi, et en s’effaçant, elle peut conduire à une disjonction du je.

Le choix du récit homodiégétique pose toujours la question traditionnelle qui consiste à interroger dans les différents genres du récit (roman, autobiographie, mémoires, confessions, journal, autofiction, etc.) les diverses relations qu’entretiennent entre eux l’auteur, le narrateur et le personnage. Les traces de la subjectivité dans le récit ne se limitent pas qu’à la première personne et l’effet de présence dans le récit est à l’origine de constructions narratives variées. L’égologie souhaiterait s’enrichir d’études de divers cas de brouillages énonciatifs et particulièrement de brouillages narratifs en s’appuyant sur le vaste champ de la narratologie. La première personne est à envisager comme agent de reconfigurations discursives et narratives.

Depuis sa conceptualisation par Bakhtine (1987), à propos de l’esthétique du roman moderne, la notion de polyphonie a connu de nombreux réemplois, notamment comme dans les années 1980 à l’intérieur de l’approche pragmatique et énonciative d’Oswald Ducrot (1984), qui resitue la subjectivité au cœur d’une multiplicité de voix, démontrant que l’expression de la subjectivité n’est jamais monologique. Cette notion nous invite à envisager le je comme un lieu traversé par d’autres voix. Chaque énoncé du je construit l’univers de référence, positionne le sujet dans cet univers et par rapport aux autres.

Concevoir le je avec la question du collectif, de l’intime et du public
Dire je ne se réduit pas à l’expression de l’individuel. C’est au contraire, un fait social. C’est donc la part collective du je qui doit être mise en avant afin de révéler les tensions entre l’intime et l’extime, entre le privé et le public.

La constitution de l’ethos discursif est un processus qui se fonde sur le rapport du singulier au collectif. Elle repose sur un socle de représentations collectives et de stéréotypes, comme l’a montré Ruth Amossy dans La présentation de soi. Ethos et identité verbale (2010). Les stratégies énonciatives s’appuient sur des scénographies qui vont selon les contextes insister sur l’effet de présence et sur l’auto-légitimation ou à l’inverse sur la disjonction et la mise à distance de la subjectivité.

La construction d’une autorité passe souvent par un réinvestissement du je afin de correspondre aux attendus de certaines époques. L’ethos est à lier avec les pratiques et les imaginaires sociaux. Afin d’en rendre compte, la dimension axiologique et le caractère conventionnel de certaines subjectivités devront être éclairés. Chaque genre ou type de discours implique certaines postures, voire certaines gestuelles ou certains rituels et peuvent aussi avoir tendance à les réinventer.

Concevoir le je dans la construction des identités
La manière de s’énoncer et de se présenter est aussi liée à la question de la construction identitaire. D’une part, la formation d’une identité doit être prise comme un processus. D’autre part, nous nous attacherons à mettre en valeur les tensions qui peuvent émerger entre des identités majoritaires et d’autres, dites minoritaires. La construction des identités allie l’imitation et la contestation : elle ne cesse de se reconfigurer par ses propres instances énonciatives.

Dans ses différentes transpositions textuelles, le je émerge au milieu de la polyphonie du discours et donc au milieu d’autres je. La conception universelle du je, héritée de la conception libérale des Lumières, a eu tendance à considérer la première personne comme étant un énoncé neutre. On a pu considérer que le je n’avait pas de bornes, que son caractère universel lui permettait de prendre en charge l’autre. Néanmoins, de nombreuses études ont pu prouver que le je pouvait aussi être le socle d’une parole autoritaire, qui a tendance à recouvrir l’autre, à parler à sa place et donc potentiellement à reconduire des discriminations. L’égologie a pour objectif de dégager et de décrire le système de normes sociohistoriques et discursives qui participe à la construction d’identités considérées comme majoritaires ou minoritaires. La philosophie du sujet héritière de Michel Foucault croisée à une réflexion sur le langage et sur les normes permettra aussi d’éclairer la formation identitaire des sujets.

Du point de vue des genres littéraires, il sera intéressant de voir en quoi certains genres prédéterminent ou appellent un certain type de je que les auteurs et autrices décident ou pas de réinvestir. Le je lyrique, par exemple, est marqué par une longue tradition de je masculins hétérosexuels. Différents réinvestissements féminins ou homosexuels ont pu mettre en débat ce je lyrique typé comme propose de l’étudier Christine Planté (2002) ou comme cela peut être lu dans la lyrique homoérotique de Pier Paolo Pasolini. Les confrontations en je contestataires et je dominants pourront mettre en scène les paradigmes socio-normatifs qui traversent le monde social.

Les usages du je : méthodes et catégories du sujet
L’expression de la première personne invite aussi à poser des questions méthodologiques et épistémologiques. La place de la subjectivité dans le discours scientifique ou dans la critique est une question de méthode : faut-il transmettre une lecture intime, subjectivée ou à l’inverse céder la place à une analyse objective et impersonnelle ? Construire une subjectivité critique conduit-il à adopter une subjectivité transparente, capable de se situer et de montrer ses propres limites ?

La présence du je se retrouve à l’intersection de la rhétorique, de la didactique et de l’épistémologie, mais c’est surtout l’éthique du locuteur critique qui est en jeu et qui fonde ou non la scientificité du discours. Les critères de scientificité ont évolué au cours de l’histoire et avec eux, les emplois de la subjectivité : la première personne a pu être un moyen d’attester les démonstrations ou de valoriser la connaissance empirique et le savoir pratique ou encore de vulgariser certains sujets.

Enfin, c’est la validité des catégorisations des genres discursifs et littéraires dans leur rapport à la subjectivité qui peut être réexaminée. La subjectivation des genres a priori non subjectifs comme l’écriture de l’histoire ou l’écriture journalistique peut, par exemple, apporter un critère de littérarité à certains textes et à l’inverse, l’effacement énonciatif et la dépersonnalisation des genres dits subjectifs comme dans le récit de soi impersonnel permet d’échapper au cadre de formes fixées. La recomposition et la mobilité de certains genres conduit à repenser certains classements. L’hybridité de formes ou de genres construits dans une tension entre deux genres opposés sur le plan de la subjectivité invite à repenser les catégories de la taxinomie traditionnelle. L’étude des formes hybrides comme l’enquête ont par exemple pu mener Laurent Demanze, dans Un nouvel âge de l’enquête (2019), à repenser le je à l’aune d’une typologie qui permet de mieux appréhender les nouveaux régimes de l’auctorialité : je d’interaction, je d’incarnation, je de diffraction et je de position.

Les nouvelles émergences du je : marges, transmédialité et usages numériques
Toujours dans la même volonté de saisir le je dans ses multiples variations, nous chercherons à décrire les autres et les nouvelles manifestations de l’expression de soi qui diffèrent en fonction du mode d’expression et du média employé.

Il est commun d’associer aux nouvelles technologies de nouvelles formes d’expression individuelle et de représentation de soi mais il reste encore à décrire les différences entre le je numérique et le je textuel traditionnel. Les recherches sur la construction des identités numériques, sur le pseudonymat comme création d’une double identité ou encore sur les traces numériques permettent d’interroger ces nouvelles formes discursives et de mises en scène de soi et montrent que le je virtuel est un je réel. De nombreux corpus numériques peuvent à ce titre être signifiants : les blogs, les twitts, les commentaires de vidéos YouTube, les posts Instagram ou Facebook, les bios Tinder, etc. L’analyse de discours et la sociolinguistique permettront d’éclairer ces nouveaux usages et aussi de mesurer certains invariants qui demeurent dans tous les différents contextes d’énonciation.

La question du numérique interroge aussi les nouvelles formes littéraires émergentes qui s’appuient sur une poétique numérique. Comme Gilles Bonnet, le propose dans Pour une poétique numérique. Littérature et internet (2017), la littérarité de certains contenus en ligne doit inviter à interroger l’expression de soi. De nouvelles catégories comme l’« autoblographie » permettent de rendre compte d’un je écrivain-internaute.

Dans cette exploration de la première personne, l’utilisation de nouveaux outils numériques issus des humanités numériques, comme la linguistique de corpus, peut aussi contribuer à nourrir de données précises et analysées des séries d’occurrences. Cette approche permet à la fois une étude statistique mais aussi une étude appliquée et contextuelle.

Dans l’espace numérique, l’expression du je est souvent associée à un autre contenu : à des images, des sons, des vidéos. Les posts sur les différents réseaux sociaux ou les mèmes intègrent le je dans des dispositifs qui méritent d’être analysés à l’aune de deux notions : la transmédialité et l’intersémioticité.

Dans le premier cas, les déclinaisons du je sur différents supports peuvent entraîner des modifications de ses bornes. Certains médias, comme le jeu vidéo, vont privilégier une identité narrative et fictionnelle, il s’agit dès lors d’apprécier le degré de « personnalisation » de la figure qu’on incarne. D’autres, comme les publications sur les réseaux sociaux, vont fabriquer des identités qui mettent en scène leur authenticité.

Dans le second cas, concernant l’intersémioticité, c’est aussi dans un dialogue avec les arts visuels que l’expression à la première personne peut être interrogée. Le cas de la photographie et de la peinture semble poser un régime de signification étranger à celui de la subjectivité verbale mais dans le champ des études cinématographiques ; il est tout à fait possible d’associer à l’étude de séquences celles de dispositifs techniques, comme celui de la caméra en vue subjective, ou des jeux d’insertion textuelle, ou encore de voix-off. Les arts scéniques comme le théâtre ou la danse peuvent envisager l’expression d’un je sous la forme d’une performance. Au travers de l’étude des codes sémiotiques, c’est finalement des pans entiers de l’histoire culturelle et de la culture visuelle qui sont convoqués.

Enjeux de la publication
L’égologie invite au partage des connaissances sur cet objet mouvant qu’est le je. Elle a l’ambition de montrer qu’il n’est ni fixe, ni neutre, ni préexistant au discours. Je est un praxème, il prend son sens au cœur de pratiques culturelles et sociales. Il est l’agent de nombreux mécanismes linguistiques, esthétiques, conceptuels et textuels.

Ce numéro de la revue est ouvert à toute étude qui envisage le fait de dire je comme une construction et qui prend place dans l’un des quatre axes de recherche.

Sont attendues dans cette publication des contributions issues d’horizons différents :

  • linguistique, analyse de discours, sociolinguistique, stylistique, rhétorique, énonciation, pragmatique, syntaxe, linguistique contrastive et comparative, langues étrangères, sémiotique,
  • littérature française, histoire littéraire, génétique (du Moyen-Âge à nos jours),
  • littérature comparée, littérature générale, littérature étrangère, littérature néolatine, traduction, (toutes aires culturelles),
  • arts visuels, études cinématographiques, théâtre, danse, photographie, arts graphiques et plastiques,
  • philosophie du langage, philosophie du sujet, métaphysique,
  • sciences humaines et sociales, histoire, géographie, sociologie

Envoi des propositions
Les propositions de contribution, sous forme de résumé (environ 400 mots environ), accompagnées d’une notice biobibliographique (500 caractères, espaces comprises, soit une centaine de mots environ), sont à envoyer aux directeurs du numéro :

Vianney Dubuc (ENS de Lyon), vianney.dubuc@ens-lyon.fr
Nicolas Mazel (Lyon 2/Université de Genève), nicolas.mazel@univ-lyon2.fr


Pour plus d’informations sur la sélection et la publication des textes, consulter la page https://journals.openedition.org/itineraires/2252.

Pour ce numéro, les auteurs ou autrices sont invités à proposer des textes de 25 000 signes minimum et 40 000 signes maximum (espaces comprises), en respectant les consignes de la revue (https://journals.openedition.org/itineraires/2255).

Les langues de rédaction acceptées pour ce numéro sont le français, l’anglais, l’italien et l’espagnol.

Les contributions pourront être accompagnées d’images libres de droits (voir la partie « Illustrations » des consignes auteurs sur le site de la revue).

Calendrier prévisionnel
Décembre 2024 : lancement de l’appel à contribution ;
15 février 2025 : date limite de réception des propositions ;
15 juin 2025 : date limite de réception des articles ;
15 janvier 2026 : date de retour des articles révisés ;
Publication prévue : 2026.