Contribution à l'édition 2025 des Rencontres des Jeunes Chercheur.euses en Sciences du Langage : Systèmes
28èmes Rencontres Jeunes Chercheurs (RJC 2025)
Systèmes
Les 2 et 3 juin 2025
Sorbonne nouvelle, 4, rue des Irlandais 75005 Paris
Appel à communications pour les 28es Rencontres Jeunes Chercheurs, qui auront lieu les 2 et 3 juin 2024 à l’Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3.
Le thème sélectionné cette année est le suivant : « Systèmes».
Les communications se feront en français.
Le format des communications orales sera de 20 minutes, puis 10 minutes de discussion.
Soumission des propositions :
Toute personne souhaitant réaliser une communication est invitée à soumettre un abstract d’un maximum de 3000 caractères espaces comprises (hors figure(s) et bibliographie) en français jusqu’au 22 février 2024 à 19h (heure de Paris).
Les propositions de communication devront être déposées sur notre site SciencesConf. En choisissant l’option “Nouveau dépôt” vous pourrez saisir vos données personnelles (nom, prénom, affiliation). La proposition de communication est anonyme, merci de ne pas mettre vos nom, prénom et affiliation universitaires dans le fichier PDF que vous allez joindre à votre proposition.
Calendrier
Date limite de soumission : 22 février 2025
Notification aux participants : Avril 2025
Dates du colloque : 2 et 3 juin 2025
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Détail de l'appel à contributions
À l’aube du 20ᵉ siècle, la linguistique fut profondément et durablement marquée par
l’intégration forte des notions de système et de systématicité, envisagées désormais comme
des concepts fondamentaux pour appréhender la cohérence interne de la langue. Des
linguistes tels que Ferdinand de Saussure, Gustave Guillaume et Antoine Meillet ont conçu
l’idée de système comme étant à la fois inhérente à l’objet théorisé, la langue, et un attribut
essentiel de la théorie qui l’étudie.
Pour Ferdinand de Saussure, la langue est un système de signes organisé et régulé par
des mécanismes de différenciation interne. Il accorde une place centrale au système
phonologique, qu’il considère comme le modèle de différenciation par excellence (Saussure,
1916). Parallèlement, Gustave Guillaume développe l’idée d’un système concentrique, où la
langue et ses usages sont perçus comme un objet plus vaste : un système de systèmes. Selon
lui, la langue constitue une structure complexe composée de sous-systèmes interconnectés –
ceux du morphème, du mot et de la phrase (Guillaume, 1964). Antoine Meillet, pour sa part,
conçoit la langue comme un système de règles et de régularités en perpétuelle évolution, qui
régissent la production et l’interprétation des énoncés. Sa vision systématique de la
linguistique met en lumière la cohérence interne des éléments, la langue étant perçue comme
un réseau de relations et de règles interdépendantes (Meillet, 1926, p. 52).
Malgré leurs différences, les travaux de Saussure, Guillaume et Meillet convergent vers
une compréhension renouvelée de la langue : non plus comme un simple ensemble
d’éléments isolés, mais comme une structure dynamique et organisée, régie par des principes
systémiques.
La thématique de la vingt-huitième édition des Rencontres Jeunes Chercheurs laisse la
porte ouverte à différentes perspectives pour une approche systémique en sciences du
langage. L’objectif crucial est de permettre aux participant·e·s de présenter leurs approches
par le truchement des propositions de communication inscrites dans ce domaine disciplinaire
large, et ce, en leur appuyant sur les pistes proposées à titre indicatif et à la bibliographie
indicative à titre illustratif.
Six mots-clés :
interaction, globalité, organisation, complexité, dynamique, croisement
Axe n°1 : Description
Quels objets théoriques mobilise-t-on lorsque l’on évoque le système linguistique – qu’il soit
phonologique, morphologique, syntaxique – appréhendé selon une approche analytique
traditionnelle, une approche expérimentale ou par le biais du traitement automatisé de corpus
oraux et écrits (Blanche-Benveniste, 2010 ; Habert, 2000 ; Habert et al., 1997) ? Quelles en
sont les composantes ? Comment ces dernières interagissent-elles en fonction du niveau de
représentation : psycholinguistique (Garcia-Debanc et Fayol, 2002), neurolinguistique
(Locke, 1997) ou cognitif (Elffers, 2012) ?
Au-delà de la description des systèmes linguistiques, la sociolinguistique a aussi permis de
faire apparaître des discriminations liées à la langue. A la suite des travaux de William Labov
sur le Lower East Side à New York et le African American Vernacular English (1966), nous
pouvons compter, entre autres, des travaux comme ceux de Monica Heller sur les minorités
francophones au Canada (1994), ceux de Josiane Boutet sur la place du langage dans les lieux
de travail et « organisations taylorisées » (2005), ou encore ceux d’Abdellali Hajjat sur la
condition d’assimilation linguistique en vue d’une naturalisation, en France (2012), pour n’en
citer que quelques uns. Des travaux en analyse du discours ont pu interroger la
hiérarchisation produite par les rapports de genre, notamment dans le discours des sciences
sociales (Michard, 2001), ou encore plus récemment les échecs et réussites discursives
d’émancipation dans le rapport de genre (Trovato, 2023). Nous pourrions alors rapprocher les
phénomènes langagiers discriminatoires décrits dans les travaux en sociolinguistique de ceux
en sociologie sur les discriminations systémiques, décrites pour la première fois lors du
mouvement pour les droits civiques aux Etats-Unis dans l’ouvrage Black Power. The Politics
of Liberation (Carmichael, Hamilton, 1967).
Axe n°2 : Acquisition
Comment acquiert-on un système, comment celui-ci s’apprend-il, s’ancre-t-il graduellement
en tant que représentation (sociale, discursive, didactique), et par quel(s) moyen(s) le
processus de l’acquisition systémique (Yamaguchi, 2012) s’opère-t-il ? Dans ce deuxième
axe, peuvent s’inclure la mécanique de l’acquisition des systèmes de sons et des structures
supérieures du langage (Giacobbe, 1992) ainsi que celle du cadre institutionnel encadrant
cette acquisition : contexte didactique institutionnel et idéologies linguistiques
institutionnelles, tels que proposé dans les travaux d’Alby et Léglise (2016). On y inclut
également l’étude des dysfonctionnements ou des défaillances apparentes du système,
elles-mêmes systématiques ou systématisables, par exemple à travers l’étude des pathologies
de la parole (Quemart, Macleod et Maillart, 2015), à travers différentes composantes de la
grammaire en dé-re-construction (van der Lely, 2004).
Axe n°3 : Modélisation
Comment les chercheur·euse·s conçoivent-ils(elles) et représentent-ils(elles) les systèmes
qu’ils(elles) mobilisent dans leurs travaux ? Quels outils méthodologiques et théoriques
rendent possible la construction de ces modèles, de leur conception initiale jusqu’à leur
application pratique, que ce soit pour l’analyse du discours, l’étude des réseaux
d’interconnaissance ou le traitement automatique du langage ? Cet axe vise à explorer les
stratégies de modélisation qui traversent différents domaines de la linguistique et des sciences
du langage, comme le traitement automatique des langues – TAL (Poibeau, 2019 ; El
Maarouf, 2011), la sociolinguistique (Agresti, 2023) ou encore la psycholinguistique
(Garcia-Debanc et Fayol, 2002).
Axe n°4 : Applications ~ mise en perspective
Une fois le seuil de la recherche fondamentale franchi, quelles applications peuvent émerger
des théories, modèles et descriptions en sciences du langage ? Par quels moyens ces systèmes
peuvent-ils intégrer des applications concrètes, et quels défis théoriques surgissent lors de
leur mise en oeuvre ? Ce questionnement ouvre un champ d’investigation concernant
l’implication concrète des approches linguistiques dans des domaines appliqués tels que la
synthèse de la parole, la reconnaissance vocale ou encore le traitement automatique du
langage (Damnati et Inkpen, 2021). Qu’il s’agisse de l’analyse des interactions sur les
réseaux sociaux, de la structuration des conversations ou de la compréhension des attitudes
conversationnelles des locuteurs, cet axe invite à interroger les défis, les enjeux et les
avancées les plus récentes en matière d’applications linguistiques. De plus, cet axe entend
explorer comment les théories pédagogiques peuvent s’adapter à des contextes
d’enseignement diversifiés, en fonction des publics et des objectifs spécifiques (Mariscalchi,
2023). Quelles méthodes, inspirées par les théories pragmatiques et les modèles d’acquisition
du langage, sous-tendent la conception des manuels et des programmes d’enseignement ?
Une autre dimension de cet axe consisterait à examiner l’application du dialogisme
(Bakhtine, 1929, 1978 ; Bres, 2019) et de la polyphonie (Ducrot, 1984 ; Nølke et al., 2004)
en linguistique de l’écrit. Ces deux facettes de l’hétérogénéité énonciative, appliquées à un
corpus littéraire, permettent d’explorer la multiplicité des voix et des perspectives dans le
texte écrit.
Les expériences pratiques recueillies dans ces domaines nous offrent également
l’opportunité de réévaluer les théories et modèles en sciences du langage. Quels ajustements
ou révisions ces retours d’expérience apportent-ils aux fondements théoriques ? Ce cadre vise
ainsi à articuler les retombées des recherches en linguistique théorique avec leurs
implications concrètes, tant dans le domaine technologique que pédagogique.
Axe n°5 : Théories ~ histoire des idées
Comment la notion de système en est-elle venue, historiquement, à s’imposer au coeur de la
réflexion métalinguistique ? Par quelles transformations conceptuelles les descriptions
antérieures, affinées au fil des époques, ont-elles permis de rendre systématique la réflexion
sur la nature du langage (Koerner, 1978 ; Harris et Talbot, 1997) ?
Ce cinquième axe vise ainsi à honorer la vision incrémentale de l’histoire des idées
linguistiques, et ce, en retraçant plus en amont le flux continu des théories et des modèles
descriptifs (Swiggers, 1997). Peut-on légitimement attribuer à la notion de système le fait
d’occuper la pensée linguistique du XXe siècle (Begioni, 2018) ? Ou bien cette place
n’est-elle qu’une construction rétrospective issue d’une approche qui privilégie certains
courants, au détriment d’autres perspectives possibles (Mounin, 1966) ?
En effet, les approches sociales du langage proposent une perspective critique sur la
notion de système linguistique. Le terme de pratique langagière s’est notamment largement
répandu depuis l’article de Boutet, Fiala et Simonin-Grumbach en 1976. L’idée est
fondamentalement d’étudier la pratique communicative dans son ensemble, et ce sans essayer
de les faire rentrer dans un système qui ne serait pas en mesure de rendre compte de sa
complexité. Le courant francophone de la sociolinguistique n’est cependant pas le seul
à remettre en cause la notion. Les études portant sur le multilinguisme sont elles aussi face
à l’hétérogénéité des pratiques linguistiques (Auer, 1999), certaines approches proposent de
ne pas séparer les langues et de considérer la pratique langagière dans son ensemble, à l’aide
notamment des notions de répertoire (Busch, 2012) et de translanguaging (Wei, 2018). Les
études adoptant une perspective postcoloniales, voire décoloniales, soulèvent l’ancrage
géographique et historique de la notion de langue en tant que système linguistique fermé
(Veronelli, 2015). En effet, l’étude descriptive de systèmes et le « sauvetage » des langues se
fait souvent aux dépens des droits citoyens des personnes étudiées (Léglise, 2017) ou comme
une façon de patrimonialiser les langues, cultures et peuples dans la continuité des pratiques
coloniales (Cameron, 2007).
Pour cette édition des RJC, nous envisageons que l’Axe n°5 constitue un méta-axe
destiné à accueillir des communications aussi vastes que variées, donnant de l’espace autant
aux approches critiques que pluridisciplinaires. Linguistes et chercheurs issus de disciplines
connexes ou complémentaires à la linguistique (philosophie, philologie, informatique,
cybernétique, mathématiques,mécanique) sont invités à y participer afin de proposer un cadre
de réflexion structurant et externe, permettant de systématiser les perspectives offertes par les
autres axes.
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Bibliographie indicative :
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