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Vaudevillesque (revue Romantisme)

Vaudevillesque (revue Romantisme)

Publié le par Marc Escola (Source : Violaine Heyraud)

Appel à contributions

Romantisme 2026/3 (numéro d’histoire culturelle)

Vaudevillesque

Coordination: Violaine Heyraud

Le vaudeville doit une grande partie de son succès à sa capacité à traiter comiquement les préoccupations de ses contemporains : faits et modes du jour, évolution des mœurs et des rapports sociaux alimentent les très nombreux vaudevilles représentés au cours du XIXe siècle, qui connaît l’essor considérable de l’industrie des spectacles et l’avènement de la culture de masse[1]. Les pièces comiques légères reflètent leur temps avec une insolence et une fantaisie variables, proportionnées aux exigences de la censure et au goût du public. Le vaudeville expose des valeurs, qu’il promeut parfois tout en les critiquant – par exemple, selon Jennifer Terni, celles d’une bourgeoisie soucieuse de son image et acquise à une société de consommation pourtant objet de moquerie[2].

Or le vaudeville, réceptacle des préoccupations et valeurs de son temps, imprègne aussi l’espace public et la sphère privée. Ses personnages, ses thèmes, ses codes, sa gaieté, sa pratique de la connivence, son goût de la citation, de la dérision, du détournement et parfois de la subversion se diffusent dans la société. Ce numéro d’histoire culturelle de Romantisme a pour ambition de repérer et d’analyser ce qui relève du vaudevillesque au-delà des œuvres dramatiques et des salles de spectacle. Il ne s’agira pas d’étudier la dramaturgie ou les conditions de représentation du vaudeville, mais bien de tenter de mesurer et d’interroger l’influence de ce genre théâtral, par ses formes et les idées qu’il véhicule, sur les divers modes d’expression et les mentalités. 

Du « vaudevillesque »

L’adjectif « vaudevillesque », souvent employé dans un sens péjoratif, est surtout usité dans la deuxième moitié et la fin du XIXe siècle[3], où il désigne le genre du vaudeville, mais aussi, plus généralement, des types de situations de la vie courante (« un imbroglio vaudevillesque[4] », par exemple), de figures ou de phrases qui convoquent l’imaginaire comique propre à ce genre réputé peu littéraire. Nous l’utiliserons pour qualifier les caractéristiques récurrentes du vaudeville au fil du siècle, d’ordre formelles ou thématiques, au-delà de l’évolution dramaturgique du vaudeville, que nous supposerons connue[5]. Les connotations rattachées au vaudevillesque peuvent bien sûr varier en fonction des époques. Ainsi en 1863 Ernest Blum analyse-t-il avec humour, dans Vert-Vert, « l’influence des couplets de vaudeville dans la vie privée » : c’est parce que l’on ne peut traverser « les événements les plus solennels de la vie humaine » (tirage au sort du service militaire, mariage, funérailles…) sans penser à un couplet moqueur, que le vaudeville peut corrompre les mœurs[6]. A la fin du siècle en revanche, après que le décret de 1864 sur la liberté des théâtres a levé l’obligation des timbres, le vaudeville renvoie moins aux couplets qu’à la saveur comique de ses situations. Dans ce numéro d’histoire culturelle, les mutations du genre ne seront pas étudiées dans une perspective poétique, mais pourront être prises en compte dans la mesure où elles éclairent les manifestations du vaudevillesque en dehors des scènes.

Les « marqueurs » du vaudeville

Certains marqueurs de l’écriture et de l’esthétique du vaudeville peuvent nourrir les imaginaires. Les intrigues vaudevillesques traitent volontiers de l’actualité (événements, inventions…), du mariage (et de l’adultère, son corollaire), de l’univers domestique ou des ambitions professionnelles. Les personnages manquent parfois de profondeur et marquent par leur schématisme. Le « M. Vautour » de Désaugiers devient ainsi le type du propriétaire sans scrupules : son nom apparaît souvent dans la presse, parfois comme locuteur de dialogues fictionnels. Parmi les figures habituelles du vaudeville, on compte des cas comme les sourds prisés par Labiche, ou des types universels – combien de pièces légères brodent-elles autour de « l’éternel thème de la belle-mère[7] » ? –, rejoints par divers types sociaux (militaires, femmes légères, boutiquiers, provinciaux, etc.). Le vaudeville évoque aussi des situations comme les déguisements, les renversements carnavalesques, les mauvaises rencontres ou les quiproquos, et même des dispositifs scéniques propres à créer du mouvement dramatique : escaliers, comme dans Les Trois Etages de Désaugiers (Variétés, 1808) ou Un fil à la patte de Feydeau (Palais-Royal, 1894) ; armoires, où se cachent parfois des hommes en caleçon. Le genre implique une certaine grivoiserie, tolérée par la censure[8], ainsi que des jeux sur les mots, plus ou moins recherchés ou faciles, « mots d’auteur », accents pittoresques ou accidents de langage plaisants. Le vaudeville autorise les outrances et le comique burlesque. Un jeu s’établit avec le public, pris à témoin par des apartés, invité à reconnaître timbres et situations, et à apprécier leurs utilisations nouvelles. Le vaudeville, qui conjugue tradition et originalité, est un genre paradoxal : il offre le plaisir d’une « transgression contrôlée » à ses spectateurs, venus trouver « une peinture de soi amusante et réconfortante à la fois[9] », dressée par des auteurs plus ou moins irrévérencieux. Autre constante, le vaudeville manque de prestige artistique ou littéraire malgré les efforts de certains auteurs attachés à le rapprocher de la comédie. Si le vaudeville peut recourir à « la blague », à la « dérision », ou encore à « la satire » ou à « l’esprit frondeur », ces notions, évidemment intéressantes, devront, dans ce numéro, être rattachées à l’usage que peut en faire le genre théâtral du vaudeville.

Du vaudeville se dégagent aussi des visions du monde, susceptibles de se diffuser dans la société ou dans d’autres productions artistiques et culturelles. Le comique de situation, très présent dans le vaudeville, souligne le poids des événements sur la vie humaine. Dans ces pièces fertiles en quiproquos règnent l’erreur, la confusion, la tromperie. Les personnages sont parfois prisonniers de leurs conduites stéréotypées, voire de leurs tics ; souvent ils tentent d’exprimer leurs désirs tout en préservant les apparences sociales. De nombreux vaudevilles jouent de la tension entre instabilité et retour à un ordre précaire dans un dénouement de convention.

Zones d’influences vaudevillesques

On s’intéressera à l’influence du genre dans divers domaines. Le langage courant, au XIXe siècle, a intégré certaines formules célèbres du vaudeville, qu’on voit par exemple rejaillir dans la presse : « Bon voyage, cher Dumollet ! », dans l’article « Les villes comiques. Saint-Malo[10] », destination de M. Dumollet chez Désaugiers ; « Eh allez donc, c’est pas mon père ! » d’après La Dame de chez Maxim de Feydeau[11]. « Mon gendre, tout est rompu ! », antienne de Nonancourt dans Un chapeau de paille d’Italie de Labiche et Marc-Michel (1851), est citée en 1882 à propos de la diatribe de Clemenceau contre Freycinet[12] ou, en 1885, par Auguste Vacquerie, au sujet des réflexions de Léon XIII sur les rapports entre l’Eglise et l’Etat[13]. Parfois même le vaudeville exporte les tics de certains de ses acteurs. Le fameux « gnouf-gnouf » lancé en scène par Grassot, est imité et cité au théâtre comme à la ville, selon Ernest Massy en 1859 : « Il y a quelques mois, le gnouf-gnouf de Grassot était à la mode. Personne ne pouvait décemment commencer un discours comique sans dire : gnouf-gnouf ; gnouf-gnouf servait d’exorde, de péroraison et souvent de conclusion[14]. »

L’iconographie également emprunte aux codes vaudevillesques. Par exemple, les affiches de spectacle permettent, bien sûr, de faire connaître les vaudevilles qui se jouent à la scène, mais illustrent aussi, avec leurs codes propres, l’esprit qui y règne. L’affiche de la comédie-vaudeville Les Boulinard (1890) pour la tournée Frédéric Achard représente ainsi un grand pot de moutarde – c’est par ce commerce que, dans la pièce, Boulinard a fait fortune, avant de viser une carrière politique – mais l’objet est, dans ces illustrations, détourné de son usage : sur l’affiche, comme sur le plateau, les personnages fourrent ces pots dans leurs poches ou sous leur nez. Les noms des auteurs de la pièce apparaissent sous celui de la « Moutarde Boulinard », « fabriquée par Ordonneau, Valabrègue, Keroul, fondateurs de la célèbre épicerie Durand Durand », allusion à un précédent succès de 1887, Durand et Durand. Ces noms agissent comme une marque, pour un vaudeville devenu bien de consommation courante.

D’autres modes d’expression publique témoignent d’un tour d’esprit présent dans le vaudeville. La presse s’en inspire pour de comiques « gazettes des tribunaux » touchant des faits sans gravité[15]. Dans ses chroniques politiques dialoguées, Alfred Capus, aussi auteur de « pièces parisiennes », « “vaudevillise” ainsi la politique[16] » selon Laure Demougin. Les hommes politiques eux-mêmes savent mobiliser les codes narratifs vaudevillesques. Le 1er juillet 1909, le député Jean Plichon, devant la Chambre, pour dénoncer la lourdeur de l’administration de la marine et ses complications inutiles, se réfère par deux fois au vaudeville et aligne des anecdotes savoureuses dignes des meilleurs « vaudevilles militaires » de l’époque, suscitant l’hilarité des parlementaires[17].

L’influence du vaudeville contamine aussi les pratiques de sociabilité. Outre les cercles nés autour du vaudeville, comme la société chantante du Caveau ou les dîners des Rieuses, assemblées mensuelles des actrices du Palais-Royal, costumées en écossaises pour l’occasion[18], les réunions mondaines ou discussions de café peuvent emprunter à une théâtralité comique et propice aux bons mots. Dans la vie privée, chacun peut être confronté à des situations de vaudevilles, et les identifier comme telles. Mieux vaut d’ailleurs ne pas trop frayer avec le vaudevillesque : peut-on encore appeler sa fille « Amélie » après le succès de Cassive en demi-mondaine dans Occupe-toi d’Amélie ! (1908) ?

Il faudra interroger les enjeux et les finalités de ces réappropriations de l’univers vaudevillesque. On peut y lire une célébration du divertissement, de la gaieté ou du mot d’esprit, tout comme la manifestation d’une frivolité, d’un goût de l’artifice, ou une preuve de la théâtralisation de la vie publique. Le vaudeville, genre comique apprécié mais sans grand prestige, est parfois jugé immoral ou trop consensuel : certains craignent sa contagion dans les mentalités. L’influence du vaudeville sur certaines productions peut aussi témoigner de l’évolution de ces formes d’expression. À la fin du siècle, par exemple, dans le monde des spectacles, les revuistes, qui utilisent des « timbres », se disent alors volontiers les héritiers de l’ancien vaudeville à couplets, ce qui confère à la revue une forme de légitimité historique[19]. À l’inverse, dans la presse de la même période, les références au comique vaudevillesque peuvent s’estomper dans les récits de faits divers, lorsque les journalistes entendent donner à cette rubrique un ton plus sérieux[20]. 

Pistes suggérées :

- Influences du vaudeville sur les productions écrites (presse, essais), littéraires (roman, poésie), sur les arts visuels et arts du spectacle (chansons, revues, cinéma naissant), sur la publicité…

- Influences du vaudeville sur l’évocation de la vie politique (presse satirique, transcriptions de débats parlementaires…)

- Ce que le vaudeville apporte à la langue

- Vaudeville et modes de sociabilité

- Influences du vaudeville sur la perception de la vie privée (par les correspondances, notamment). Quand se compare-t-on à un personnage de vaudeville ? pourquoi considérer certaines situations de la vie courante comme vaudevillesques ?

- Influences du vaudeville sur l’évolution des formes (journalistiques, romanesques, etc.)

- Tour d’esprit vaudevillesque et esprit français (vu de France ou vu de l’étranger)

- Les valeurs du vaudeville en dehors du vaudeville

Les propositions d’article (3000 signes) ainsi qu’une brève présentation personnelle sont à envoyer à Violaine Heyraud avant le 1er mars 2025 à l’adresse suivante :

violaine.heyraud@sorbonne-nouvelle.fr

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[1] Voir notamment Christophe Charle, Théâtres en capitales. Naissance de la société du spectacle à Paris, Berlin, Londres et Vienne, Paris, Albin Michel, 2008 ; Jean-Claude Yon, Une histoire du théâtre à Paris. De la Révolution à la Grande Guerre, Paris, Aubier, 2012 et « Théâtromanie, dramatocratie, société de spectacle. Une analyse alternative de l’histoire des spectacles », dans Dix-huitième siècle, 2017/1 (no 49), p. 351-363 ; Alain Vaillant et Matthieu Letourneux (dir.), L’Empire du rire XIXe- XXIe siècles, Paris, CNRS éditions, 2021.
[2] Voir sur ce point Jennifer Terni, « A Genre for Early Mass Culture: French Vaudeville and the City, 1830-1848 », Theatre Journal, 2006.
[3] On peut trouver des occurrences de l’adjectif dans la première moitié du siècle, par exemple sous la plume de Paul de Musset, dans Le Siècle du 22 juillet 1836, pour désigner un personnage type, « la fiancée vaudevillesque ». D’autres adjectifs se rapportent alors au vaudeville comme œuvre théâtrale ou genre spectaculaire : « vaudevillique », ou « vaudevillier ».
[4] Par exemple, c’est par ce terme que la presse rapporte, en février 1897, une confusion survenue dans un village près de Thiers, entre trois bébés baptisés le même jour en l’absence de leurs mères respectives, dont aucune n’a reconnu l’enfant que le parrain lui ramenait le soir.
[5] Rappelons que ce genre dramatique doit son nom aux « vaudevilles », couplets composés sur des airs existants, à l’origine mêlés à la trame narrative de ces pièces. S’il se signale d’abord par son format court et un ton le plus souvent léger, il brille par sa diversité après la Révolution (vaudevilles anecdotiques, poissards, campagnards, voire « drames-vaudevilles », etc.). Au cours du XIXe siècle, trois novateurs principaux le marquent de leur empreinte : Scribe (1791-1861) le rapproche de la comédie en en perfectionnant l’intrigue, allégée de ses couplets et peuplée de personnages plus étoffés, ce que perpétue Labiche (1815-1888) au sein d’une œuvre diverse où le vaudeville bouffon côtoie la comédie de mœurs. Feydeau (1862-1921) exemplifie la pièce à adultères, savamment agencée. Sur l’histoire du genre, voir notamment Henry Gidel, Le Vaudeville, Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? », 1986 ; Revue Europe, Le Vaudeville, no 786, octobre 1994 ; Brigitte Brunet, Le Théâtre de boulevard, Paris, Nathan Université, 2004 ; Roxane Martin « Mélodrames et vaudevilles » et Olivier Bara, « Renouveau du vaudeville et de la comédie », dans Hélène Laplace-Claverie, Sylvain Ledda, Florence Naugrette (dir.), Le Théâtre français du XIXe siècle, Paris, Éditions L’avant-scène théâtre, 2008. Sur l’œuvre de Scribe, Labiche et Feydeau, voir notamment, et respectivement : Jean-Claude Yon, Eugène Scribe : la fortune et la liberté, Saint-Genouph, Librairie Nizet, 2000 et Olivier Bara et Jean-Claude Yon (dir.), Eugène Scribe. Un maître de la scène théâtrale et lyrique au XIXe siècle, Rennes, PUR, 2016 ; Olivier Bara, Violaine Heyraud et Jean-Claude Yon (dir.), Les Mondes de Labiche, Paris, Presses de la Sorbonne Nouvelle, 2017 ; François Cavaignac, Eugène Labiche ou la gaieté critique, préface de Jean-Claude Yon, Paris, L’Harmattan, coll. « Univers théâtral », 2003 ; Catherine Naugrette-Christophe, « Offenbach ou Labiche ? Le mouvement dramatique sous le Second Empire », dans Michel Autrand (dir.), Statisme et mouvement au théâtre, Publications de La Licorne, hors-série, 1995, p. 147-154 ; Henry Gidel, Le Théâtre de Georges Feydeau, Paris, Klincksieck, 1979 ; Violaine Heyraud, Feydeau, la machine à vertiges, Paris, Classiques Garnier, 2012 ; Violaine Heyraud (dir.), Feydeau, la plume et les planches, Paris, Presses de la Sorbonne Nouvelle, 2014.
[6] Ernest Blum, « De l’influence des couplets de vaudeville dans la vie privée », Vert-Vert, 28 mars 1863.
[7] Edmond Stoullig, « Chronique dramatique », Le Monde artiste, 17 septembre 1893, à propos du Bas-bleu, vaudeville en trois actes d’Albin Valabrègue, p. 630.
[8] Voir Odile Krakovitch, « Labiche et la censure ou un vaudeville de plus ! », Revue historique, oct.-déc. 1990.
[9] Florence Naugrette, Le Plaisir du spectateur de théâtre, Rosny-sous-Bois, Éditions Bréal, 2002, p. 101.
[10] Le Monde illustré, 1er novembre 1862.
[11] Par exemple dans Le Journal amusant, 11 avril 1903.
[12] « Paris 10 mars », La Gazette de France, 11 mars 1882.
[13] Auguste Vacquerie, « Tout est rompu, mon gendre », Le Rappel, 20 janvier 1885.
[14] Ernest Massy, « L’argot parisien », Le Charivari, 31 décembre 1859.
[15] Voir Amélie Chabrier, « Des drames du Palais aux tribunaux comiques : la théâtralité de la chronique judiciaire en question », dans Presse et scène au XIXe siècle, sous la direction de Olivier Bara et Marie-Ève Thérenty, Médias 19 [En ligne], mise à jour le 13 décembre 2021.
[16] Laure Demougin, « Alfred Capus chroniqueur : de la fantaisie à la Grande Guerre », dans Marie-Ange Fougère (dir.), Alfred Capus ou le sourire de la Belle Epoque, Dijon, éditions Universitaires de Dijon, coll. « écritures », 2022, p. 99.
[17] Voir Journal officiel de la République française. Débats parlementaires. Chambre des Députés, « 2e séance du 1er juillet 1909 », p. 1757-1761.
[18] Voir Amélie Fagnou, « On a ri comme au Palais-Royal ! » Panorama archivistique d’un temple du rire parisien au temps de l’industrialisation des spectacles (1858-1906), thèse de doctorat en histoire et histoire des arts à l’université Paris-Saclay, dirigée par Jean-Claude Yon (EPHE), soutenue le 28 avril 2023, p. 521-522.
[19] Voir Romain Piana, La Revue théâtrale de fin d’année en France au XIXe siècle : un spectacle de l’ère médiatique, à paraître chez Hermann en 2024. Voir aussi Romain Piana, Olivier Bara et Jean-Claude Yon (dir.), En revenant à la revue, Revue d’Histoire du théâtre, 2015, trimestre 2, no 266.
[20] Voir notamment Anne-Claude Ambroise-Rendu, « Quand les chiens écrasés faisaient rire. Les faits divers comiques 1870-1914 », Le Temps des médias, 2007.