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Nouvelles approches didactiques de la traduction et de l’interprétation (Paris)

Nouvelles approches didactiques de la traduction et de l’interprétation (Paris)

Publié le par Vincent Ferré (Source : Olivier Dorlin)

La Société Française de Traductologie (SoFT), en collaboration avec le Laboratoire CLESTHIA de l’Université Sorbonne Nouvelle, la Société d’Études des Pratiques et Théories en traduction (SEPTET), le Centre de recherches Textes et Cultures de l’Université d’Artois et CYU Université, INSPE de l’Académie de Versailles organisent un colloque international :

 

Nouvelles approches didactiques 

de la traduction et de l’interprétation

 

14 et 15 février 2025

 

Maison de la Recherche

Sorbonne Nouvelle

4, rue des Irlandais

75005 Paris

 

La didactique englobe un large éventail de thématiques essentielles à la formation des traducteurs et des interprètes. Au carrefour de la linguistique, de la traductologie et de l’interprétologie, de la technologie, de l'éthique et de la pédagogie, la didactique explore les méthodes, les pratiques et les enjeux de l'enseignement et de l'apprentissage des métiers de la traduction et de l’interprétation.   

 

Cette manifestation scientifique se déploiera en plusieurs axes qui traversent le domaine de la didactique de la traduction, déjà abordée à plusieurs reprises ces dernières années (Ahrens et al 2018, Hurtado-Albir 2019, Levick et Pickford 2021, Mogorron Huerta et Navarro Dominguez 2015 par exemple) en mettant en lumière les spécificités contemporaines, les tendances émergentes et les possibilités d’innovation dans la formation des futurs professionnels, mais aussi les doutes formulés ici ou là sur la pérennité ou les effectifs des formations d’une part et les enjeux de concurrence humain/IA d’autre part (SFT 2024). On commencera à ce titre par aborder la convergence entre technologie et formation professionnelle (Lavault-Olléon et Zimina 2019, Balliu et al. 2023, Valero-Garces et Corrochano, 2018, Valero-Garces 2019) et le recours croissant aux outils de gestion de projet, de localisation, de gestion et exploitation de corpus (Loock 2016, Kübler et al. 2018), à l’informatique en nuage, à la traduction automatique (Guerberof Arenas et Moorkens 2019, Krüger et Hackenbuchner 2024, Loock et Léchauguette 2021), à l’intelligence artificielle générative et à l’usage professionnel des réseaux sociaux. On en explorera l’incidence sur les programmes de formation, sur l’attitude des étudiants face aux outils et aux pratiques de la traduction professionnelle et leurs modalités d’appropriation (Gonzales Pastor 2021), mais aussi sur leurs formateurs et leurs propres besoins en formation, voire la convergence entre université et acteurs de l’industrie des langues (Mihalache 2019).

 

Le même constat s’applique aux différentes modalités de l’interprétation, longtemps considérée comme à l’abri des évolutions du traitement automatique des langues. Qu’elle soit de conférence, de service public, en milieu social ou en langue des signes, l’interprétation opère elle aussi son tournant technologique depuis les années 2010. Cette technologisation de la profession intervient dans trois domaines principaux, à savoir : a) l’interprétation à distance avec les conséquences de l’absence physique des interlocuteurs sur la charge mentale des interprètes, b) l’interprétation automatique réalisée à partir de la transcription écrite d’un discours interprété et traduite de façon automatique et c) l’interprétation assistée par ordinateur où l’interprète tire parti des outils à sa disposition pour accéder aux informations nécessaires. Autant d’évolutions qui impliquent un renouveau de la didactique de l’interprétation pour répondre aux besoins d’un monde du travail en perpétuelle évolution (Falbo et Janot, 2023) et l’intégration à la pédagogie des différents dispositifs d’assistance à l’interprétation (reconnaissance automatique de la parole, transcription automatique, plateformes d’auto-formation, outils comme InterpretBank, Interplex, Interpreter’s Help), source d’une transformation de l’écosystème de l’interprétation (Pöchhacker 2019, Stengers et al 2018), dit alors « augmenté », mais également vecteur d’évolutions socio-économiques de la profession (Fantinuoli 2018, Nunes Vieira 2018).  

La spécialisation dans différents domaines, médical, juridique, économique et financier ou encore technique (Balliu et al. 2023, Fontanet 2023) à l’ère numérique sera également abordée, et notamment en matière de qualité, de capacité à raisonner et de précision. L’accent sera mis sur l’acquisition d’un faisceau de compétences nécessaires pour y être compétitifs (voir référentiel de compétences EMT 2022).   

Dans un autre registre, la traduction littéraire et son enseignement feront l’objet d’une réflexion distincte. La traduction littéraire présente des spécificités en termes d’analyse de la littérarité et de constitution du sens du texte source, mais aussi de capacités créatives permettant le rendu d’une exacerbation plus ou moins développée des procédés de langage et des différents niveaux d’expression. La discussion portera sur le lien entre théories du langage récentes et approches pratiques de la traduction dans l’enseignement de la traduction littéraire, sur le développement de la créativité, sur la prise de conscience de la nature politique de l’acte de traduction et sur les limites des apports des nouvelles technologies. L’ATLF et ATLAS, dans une tribune intitulée « IA et traduction littéraire : les traductrices et traducteurs exigent la transparence », mettaient en garde en 2023 contre les dangers de l’automatisation des métiers d’art car : « on ne traduit pas des mots, mais une intention, des sous-entendus, l’équivoque, ce qui n’est pas dit et pourtant existe dans les plis d’un texte littéraire. »

Traduire implique non seulement le transfert de sens d'une langue à une autre, mais aussi la médiation entre différentes cultures. Cette compétence permet aux traducteurs d’acquérir un savoir-faire et un savoir-être en présence d’autres cultures (Benaribi, 2020). On examinera l'importance de la dimension interculturelle dans l’apprentissage de la traduction (Thunnissen 2015, Tomozeiu et Kumpulainen 2016) et l’intégration aux programmes de formation d’activités de sensibilisation interculturelle et de compréhension des différences culturelles.

On s’intéressera en outre à l'évaluation des compétences et à la rétroaction dans l'apprentissage de la traduction et de l’interprétation, essentielles l’une et l’autre pour améliorer les différentes facettes de la compétence de traduction comme la compétence numérique, l’usage des corpus et leurs retombées sur la qualité rédactionnelle et la précision (Kübler et al 2018, Moorkens 2018), mais aussi l’adéquation aux attentes du lectorat et des donneurs d’ouvrage. Il en va de même en interprétation où la prise en compte de nouvelles fonctions des interprètes et fonctionnalités des matériels à leur disposition amènent à revoir le cadre docimologique et les grilles d’évaluation (Wang et Li 2022). Seront ainsi examinées les méthodes et les pratiques d'évaluation appliquées dans les programmes de formation des traducteurs et des interprètes.  

Enfin, les questions éthiques seront également abordées. La traduction dont l’exercice est régi par des codes de déontologie et des guides de bonnes pratiques, soulève en effet de multiples questions éthiques (Moorkens et Rocchi 2021) qui vont du respect des principes de confidentialité, concurrence loyale et impartialité à l’adéquation des formations aux débouchés professionnels en passant par celui des droits d'auteur, de la citation correcte des sources. Les interprètes observent quant à eux les principes de probité, confidentialité, intégrité, réserve et respect du secret professionnel définis par l’AIIC. Comment ces principes sont-ils enseignés et intégrés aux programmes de formation et quelle est la nouvelle donne induite par le numérique ?

En résumé, la didactique de la traduction et de l’interprétation est en pleine évolution et exige une exploration approfondie des enjeux et des tendances actuelles. Les principaux axes de recherche et de pratique répertoriés ci-dessous donnent un aperçu des questionnements qui façonnent l'enseignement et l'apprentissage de la traduction aujourd'hui.

Les communications pourront s’articuler autour des points et axes suivants :   

1.    Innovation et recherche en didactique de la traduction et de l’interprétation  

A)  Traduction : quelle est l’incidence de l'intégration des technologies aux cursus de formation des futurs traducteurs ? A quel stade des cursus convient-il de les adopter ? Sur quelles compétences et aptitudes, pratiques, numériques ou autres, misent ces cursus ? À quels risques ou écueils les étudiants sont-ils exposés ? Inversement, quels avantages tirent-ils à y être formés ? Quels savoir-faire et pratiques académiques sont induits par les nouvelles technologies ? Sur quoi repose la distinction post-édition/révision ?

B)  Interprétation : de quels outils disposent aujourd’hui les interprètes ? Comment les évolutions techniques sont-elles prises en compte dans l’élaboration de nouveaux référentiels de compétences et la définition des programmes et méthodes de formation qui leur sont destinés ?

 

2.    Offre de formation et contenus

C)  Modalités : y a-t-il lieu de diversifier l’offre de formation (formation initiale et continue, formation à distance, autoformation) ? En quoi consiste l’offre existante et comment la développer pour répondre aux besoins évolutifs du marché en termes d’accessibilité et d’interactivité ? Comment articuler distanciel et présentiel ? Quelles formations prévoir pour les formateurs eux-mêmes ?

D)  Formations spécialisées : en quoi les cursus de formation spécialisés (médical, juridique, technique ou autre) sont-ils amenés à évoluer ? Quel socle de savoirs fondamentaux reste indispensable ? Comment se construisent les savoirs spécialisés dans un environnement numérique ? Quelles sont les pédagogies les mieux adaptées à leur construction, leur transmission ou leur consolidation ?

E)  Traduction littéraire : comment les approches pédagogiques de la traduction littéraire mettent-elles l'accent sur l’identification et la compréhension des styles, des registres et des nuances linguistiques propres à la littérature, ainsi que sur le développement de la créativité et de la sensibilité artistique des traducteurs ? Quel rôle y joue le numérique ? Les praticiens et théoriciens de la traduction littéraire peuvent-ils encore rester attentistes face à l’émergence des outils de traduction automatique à base d'intelligence artificielle, notamment lorsqu’il s’agit de la littérature de genre (polar, fantasy, romance) ?

F)  Interculturalité : sous quelle forme les étudiants sont-ils sensibilisés aux différences interculturelles ? Comment sont-ils préparés à travailler sur des textes provenant de cultures et de contextes linguistiques divers ou dans des situations d’interculturalité ? 

G) Déontologie : Sous quelle forme les questions de déontologie sont-elles enseignées aujourd’hui aux futurs traducteurs et interprètes ?  Quelles questions spécifiques soulève le numérique dans ce domaine ? Quels sont les droits des traducteurs sur leurs traductions ? Quels problèmes éthiques et juridiques posent la constitution et l’appropriation de vastes corpus à des fins d’entraînement de l’apprentissage profond et de l’intelligence artificielle ? 

 

3.    Cadre docimologique 

H) Évaluation : L’usage des nouvelles technologies implique-t-il une révision, une refonte et une diversification des méthodes et des grilles d’évaluation existantes ? Si oui, dans quelle mesure et sur quels points précis ? 

Ces axes (A à H) s’entendent comme des perspectives d’exploration du domaine de la didactique de la traduction et de l’interprétation et visent à améliorer la qualité de la formation des futurs professionnels.

 

L’inscription est obligatoire. Veuillez vous adresser à : didactique.traduction.2025@gmail.com">didactique.traduction.2025@gmail.com

 

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Les propositions de communication devront mentionner l’axe (de A à H) et être accompagnées d’un résumé de 800 signes (espaces comprises) et d’une bio-bibliographie de l’auteur de 500 signes (espaces comprises).

Elles sont à envoyer avant le 1er novembre 2024 à : didactique.traduction.2025@gmail.com">didactique.traduction.2025@gmail.com

Une réponse sera donnée avant le 1er décembre 2024.

Une feuille de style sera fournie, une fois la proposition acceptée.

 

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Les articles devront être envoyés impérativement avant le 1er mars 2025 à : didactique.traduction.2025@gmail.com">didactique.traduction.2025@gmail.com

Après sélection par le comité scientifique, ils seront publiés dans la revue de traductologie, Des mots aux actes des Éditions Classiques Garnier.

Ils devront suivre scrupuleusement les normes typographiques de l’éditeur. 

Bibliographie indicative : 

Ahrens Barbara, Hansen-Schirra Silvia, Krein-Kühle Monika, Schreiber Michael et Wienen Ursula, dir., Translation – Didaktik – Kompetenz, Berlin, Frank & Timme, 2018.

Balliu, Christian, Fontanet, Mathilde et Frœliger, Nicolas, dir., Traduction technique et technicité de la traduction, revue Équivalences, 50e année, n°1-2, 2023.  

Bénard, Maud, Bordet, Geneviève et Kübler, Natalie, « Réflexions sur la traduction automatique et l’apprentissage en langues de spécialité », ASP, n° 82, 2022, p. 81-98.

Benaribi, Mohammed Amin, « L’interculturel dans les examens de la forme ‘traduction’ », Multilinguales, n° 13, 2020, http:// journals.openedition.org/multilinguales/4903.

Bolaños, Garcia-Escribano Alejandro, Diaz-Cintas, Jorge, Massidda, Serenella, « Recent Trends in Translator Training – Audiovisual Translation and Applied Technologies at Stake », The Interpreter and Translator Trainer, n° 12, 2018, p. 254-255.

Bowker, Lynne et Buitrago Ciro, Jairo, Machine Translation and Global Research: Towards Improved Machine Translation Literacy in the Scholarly Community. Bingley, Emerald Publishing, 2019. 

Falbo, Caterina et Janot Pascale, La didactique de l’interprétation : quels développements ? revue A tradire, n° 2, 2023, https: //atradure.pergola-publications.fr

Fantinuoli, Claudio, « Interpreting and Technology: the Upcoming Technological Turn », Interpreting and technology, dir. Claudio Fantinuoli, Berlin, Language Science Press, 2018, p. 1-12. 

Fontanet, Mathilde, « L’enseignement de la traduction technique à l’heure de la post-édition », Équivalences, n°1-2, 2023, p. 165-196. 

Gonzalez Pastor, Diana, « Introducing Machine Translation in the Translation Classroom: A Survey on Students’ Attitudes and Perceptions », Revista Tradumatica. Tecnologies de la Traduccio, n° 19, 2021, p. 47-65, https://doi.org/10.5565/rev/tradumatica.273

Guerberof-Arenas, Ana et Moorkens Joss, « Machine Translation and Post-Editing Training as Part of a Master’s Programme », The Journal of Specialised Translation, n° 31, 2019, p. 217-238. 

Hansen Damien, « Évaluation expert d’un prototype d’aide à la traduction créative – La traduction littéraire automatique individualisée au regard de ses enjeux traductologique, éthiques et sociétaux », thèses en cotutelle internationale entre l’Université de Liège et l’Université Grenoble-Alpes, 2024. https://hansenda.github.io/publications.html

Hurtado Albir, Amparo, « Research on the Didactics on Translation. Evolution, Approaches and Future Events », Because Something Should Change: Present & Future Training of Translators and Interpreters, dir. Tolosa Igualada, Miguel et Álvaro Echeverri, MonTI, n° 11, 2019, p. 47-76. 

Kenny, Dorothy, « Technology and Translator Training », The Routledge Handbook of Translation and Technology, dir. Minako O’Hagan, Londres, Routledge, 2020, p. 498-515. 

Krüger Ralph et Hackenbuchner, Janiça, « A Competence Matrix for Machine Translation-Oriented Data Literacy Teaching », Target, avril 2024, p. 1-31.  

Kübler, Natalie, Mestivier, Alexandra, Pecman, Mojca, « Teaching Specialised Translation Through Corpus Linguistics: Translation Quality Assessment and Methodology Evaluation and Enhancement by Experimental Approach », Meta, vol. 63, n° 3, 2018, p. 807-825. 

Lautel-Ribstein, Florence, dir., Sémantique(s), sémiotique(s) et traduction, revue Des mots aux actes, n° 7, Paris, Classiques Garnier, 2019.

Lautel-Ribstein, Florence, dir., Traductologie, philosophie et argumentation, revue Des mots aux actes, n° 10, Paris, Classiques Garnier, 2021.

Lautel-Ribstein, Florence, « Phénoménologies et formes symboliques : dormition et réveil traductologique d’Ernst Cassirer », Traduzioni esemplari e saggi storici sul tradurre dal Romanticismo a oggi / Traductions exemplaires et essais historiques sur la traduction du romantisme à nos jours, Milan, Éditions Cisalpino-Istituto Editoriale Universitario de Milan, coll. « Saggi CISAM », 2020, p. 19-44.

Levick, Tiffane et Pickford, Susan, dir., Enseigner la traduction en contexte francophone, Arras, Artois Presses Université, 2021.

Loock, Rudy et Léchauguette, Sophie, « Machine Translation Literacy and Undergraduate Students in Applied Languages: Report on an Exploratory Study », Revista Tradumàtica, n° 19, 2022, p. 204-225, https://doi.org/10.5565/rev/tradumatica.281

Loock, Rudy, La Traductologie de Corpus, Villeneuve d’Ascq, Presses Universitaires du Septentrion, 2016.

Mihalache, Iulia, « La transformation de l’université. Initiatives de formation conjointes Université-Industrie (U-I) en technologies de la traduction », Trans-kom, vol. 12, n° 1, 2019, p. 107-130.

Mogorrón Huerta, Pedro et Fernando Navarro Domínguez, Fernando, dir., Fraseología, didáctica y traducción, Francfort, Peter Lang, 2015. 

Moorkens, Joss et Marta Rocchi, Marta, « Ethics in the Translation Industry », The Routledge Handbook of Translation and Ethics, dir. Kaisa Koskinen and Nike K. Pokorn, Londres, Routledge, 2021, p. 320-337.

Moorkens, Joss, « What to Expect from Neural Machine Translation: A Practical In-Class Translation Evaluation Exercise », The Interpreter and Translator Trainer, vol. 12, n° 4, 2018, p. 375-387.

Nowotna, Magdalena, « La sémiotique et la traductologie. Le rapport de réciprocité », Sémantique(s), sémiotique(s) et traduction, revue Des mots aux actes, n° 7, Paris, Classiques Garnier, 2018, p. 167-181.

Nowotna, Magdalena,  La Perception et la Forme. Comment traduit-on ?, Paris, Classiques Garnier, coll. « Translatio », 2021.

Nunes Vieira, Lucas, « Automation Anxiety and Translators », Translation Studies, vol. 13, n° 1, 2018, p. 1-21.

Pöchhacker, Franz, « Moving Boundaries in Interpreting », Moving Boundaries in Translation Studies, dir. F. Pöchhacker, H. V. Dam, M. N. Brøgger et K. K. Zethsen, Londres / New York, Routledge, 2019, p. 45-63. 

Russo, Nicola Pascal, « Faut-il craindre l’interprétation automatique ? De la fiction à la réalité, le point sur les « traducteurs électroniques », Traduire, n° 246, 2022, p. 98-108.

Société Française des Traducteurs, « Prise de position de la Société Française des Traducteurs sur l’intelligence artificielle », 13/06/2024, www.sft.fr/fr. 

Stengers, Hélène, Kerremans, Koen et Segers, Jeroen, « Integrating Virtual Conference Tools in Interpreter and Translator Training », Trans-kom, vol. 11, n° 2, 2018, p. 220-237.

Tomozeiu, Daniel, Koskinen, Kaisa et D’Arcangelo, Adel, « Teaching Intercultural Competence in Translator Training », The Interpreter and Translator Trainer, n° 3, 2016, p. 251-267. 

Valero-Garces, Carmen et Cedillo Corrochano, Carmen, dir., « Approaches to Didactics for Technologies in Translation and Interpreting », Trans-kom, vol. 11, n° 2, 2018, Partie 1, p. 154-161.

Valero-Garces, Carmen, dir., « Approaches to Didactics for Technologies in Tanslation and Interpreting », Trans-kom, vol. 12, n° 1, 2019, Partie 2, p 27-33.

Wang, Huashu et Li Zhi, « Constructing a Competence Framework for Interpreting Technologies, and Related Educational Insights: an Empirical Study », The Interpreter and Translator Trainer, vol. 16, n° 3, 2022, p. 367-390.

 

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Comité d’organisation :

Olivier Dorlin, CY Cergy Paris Université

Faïza El Qasem, ESIT, Sorbonne Nouvelle

Florence Lautel-Ribstein, Université d’Artois et Société Française de Traductologie

Freddie Plassard, CLESTHIA, Sorbonne Nouvelle

 

Comité scientifique :

Ilaria Cennamo, Université de Turin

Bart Defrancq, Université de Gand

Bérangère Denizeau, ESIT, Université Sorbonne Nouvelle

Faïza El Qasem, ESIT, Université Sorbonne Nouvelle, CLESTHIA

Mathilde Fontanet, Faculté de Traduction et d’Interprétation, Université de Genève

Florence Lautel-Ribstein, Université d’Artois, Textes et Cultures, et Société Française de Traductologie

Ludovica Maggi, ESIT, Université Sorbonne Nouvelle

Tatiana Milliaressi, Université de Lille

Magdalena Nowotna INALCO

Freddie Plassard, Université Sorbonne Nouvelle, CLESTHIA

Fernando Prieto Ramos, Faculté de Traduction et d’Interprétation, Université de Genève

Michel Rochard, Université de Lille

Lucia Ruiz Rosendo, Faculté de Traduction et d’Interprétation, Université de Genève

Richard Ryan, ISIT et Université Clermont Auvergne

Lina Sader Feghali, ETIB, Université Saint-Joseph, Beyrouth

 

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