Non-dit(s) du genre et de la sexualité dans le roman d’expression française au XIXe siècle (revue Études littéraires)
Études littéraires. « Non-dit(s) du genre et de la sexualité dans le roman d’expression française au XIXe siècle »
« [S]i le texte classique n’a rien de plus à dire que ce qu’il a dit, du moins tient-il à “laisser entendre” qu’il ne dit pas tout ». Cet aphorisme, extrait du dernier fragment de S/Z (« XCIII. Le texte pensif »), fait du « non-dit » le moteur de Sarrasine ; ainsi, Zambinella n’apparaît castrat qu’à la fin de la nouvelle de Balzac, ouverte à interprétation. « Ce ou cette Zambinella ? » se demande encore Béatrix de Rochefide, au terme du récit : « Et la marquise resta pensive. » Sans réponse, cette « pensée » du genre sexué, qui naît d’une indétermination du genre grammatical, démultiplie le(s) sens du texte / sexe balzacien : or, si l’on postule, comme Barthes, que toute action romanesque est fondée sur un silence – indispensable à l’intrigue –, ne peut-on pas réfléchir aux personnages et à leur(s) sexualité(s) en creux ou en termes de « non-dits » ? C’est re-définir la littérature, et plus particulièrement le roman, comme un instrument de « mise en discours du sexe » (Foucault) et de ses tabous, d’une part ; comme un « jeu » (Ducrot) de sur-signification / silenciation du genre (ou du sujet genré), d’autre part.
En 1971, dans La Théorie littéraire, Wellek et Warren écrivaient : « [u]n personnage de roman naît seulement des unités de sens, n’est fait que de phrases prononcées par lui ou sur lui ». Sur le sexe du personnage, en particulier dans le cycle des Rougon-Macquart, Philippe Hamon ajoute : « l’importance du trait sémantique de la sexualité se remarque à la fréquence des actions qui le mettent en scène dans le texte ». Et Fleur Bastin de préciser, à propos de figures féminines comme Clorinde, Sérafine ou Nana : « [l]a narration zolienne doit être pensée comme un faisceau complexe de discours masculins [...] la quasi-totalité des personnages de femme[s] sont introduits dans la fiction par le biais d’une perception masculine ». Après nos observations sur Sarrasine, ces trois réflexions, qui peuvent se retourner comme un gant, nous conduisent à trois interrogations majeures :
- le personnage de roman n’est-il pas constitué par autant de non-dits (que « de phrases prononcées par lui ou sur lui ») ?
- sa sexualité n’est-elle pas évoquée par autant de sous-entendus (que « d[’]actions qui l[a] mettent en scène ») ?
- ce ou ces silences ne sont-ils pas autant de cris pour échapper à l’ordre des sexes (qu’un « faisceau complexe de discours masculins ») ?
Telles sont les trois grandes questions qui sous-tendent un numéro thématique intitulé Non-dit(s) du genre et de la sexualité dans le roman d’expression française au XIXe siècle.
Il s’agit de réfléchir à la façon dont le genre (défini « comme principe de différenciation qui détermine la construction des rôles sexués et qui l’organise dans des rapports de pouvoir », Zanone) se construit « entre » les lignes : comment passe-t-il à la fois pour implicite et pour naturel dans les blancs du texte, au point d’apparaître évident aux lecteur·ices – ou à certain·es d’entre eux·elles ? « Ce qui est propre aux sociétés modernes, ce n’est pas qu’elles aient voué le sexe à rester dans l’ombre, c’est qu’elles se soient vouées à en parler toujours, en le faisant valoir comme le secret ». Depuis La Volonté de savoir, on sait combien le « non-dit » (ou l’inter-dit) de la sexualité participe à la production des normes sexuelles, si bien qu’il faut relativiser l’existence de nombreux tabous : « il faut voir qu’un tabou peut en cacher un autre » (Angenot). Au(x) non-dit(s) du genre répond la « vérité du sexe » – ou la (re)naturalisation de la différence et la hiérarchie des sexes – : c’est à ce paradoxe que nous nous intéressons, entendant le « non-dit » comme une « construction culturelle, sociale et idéologique » (Schnyder et Toudoire-Surlapierre) prise dans son acception la plus large : « tout ce que le locuteur aurait voulu dire sans pour autant s’exprimer explicitement par des mots ou par des signes perceptibles et interprétables par son interlocuteur » (Berbinski).
Méthodologiquement, penser le « non-dit », c’est pencher vers une « linguistique de la connotation » – voire de l’allusion –, chère à Barthes, lecteur de Hjemslev, ou, plus tard, à Catherine Kerbrat-Orecchioni. Quelle est la place du connotant (ce signifiant de « sens second », attaché à chaque acte d’énonciation, comme l’inflexion de la voix, la prosodie de la phrase ou le choix du registre de discours) dans l’expression de l’implicite ? La stylistique et la rhétorique connotative sont deux outils essentiels à l’analyse du « non-dit », qui plus est en littérature. On se souvient des propos de Todorov dans Communication, en 1964 : « [i]l est vrai que la littérature fait un emploi plus fréquent de la connotation que la langue parlée » ; cette particularité se vérifie dans certaines scènes de violences sexistes et sexuelles, signifiées entre les lignes par le recours au langage visuel ou non verbal. « À trois reprises, elle dit non ; mais ses yeux disaient oui, ses yeux de femmes tendre, toute à l’inexorable cruauté de sa passion » lit-on au sujet de Séverine dans La Bête humaine : refusant d’entendre le « non » d’une femme, un homme-interprète substitue un « oui » qu’il prétend lire dans ses yeux. Bien souvent chez Zola, « le corps avouant [...] supplée à la révélation verbale « (Ménard). Que les romancier·ères la reprennent à leur compte ou qu’il·elles la subvertissent, cette tension entre la langue et un code imagé / corporel, qui repose sur une interprétation potentiellement abusive d’un implicite supposé, est constitutive de la représentation des violences sexuelles en littérature. Cet exemple suffit à démontrer l’importance du « non-dit » dans la construction de la domination masculine.
Le roman d’expression française est un terreau particulièrement fertile à l’étude du(des) non-dit(s) du genre et la sexualité au XIXe siècle. D’une part, après 1800, et plus encore après 1830, le roman acquiert ses lettres de noblesse : José-Luis Diaz a montré comment ce « genre bâtard », exclu de la poétique classique dérivée d’Aristote, s’est racheté aux yeux de la critique romantique. Important « réservoir culturel » – à l’instar du cinéma contemporain, pour reprendre la comparaison de Régine Robin –, le roman du XIXe siècle n’est pas seulement le reflet de la doxa, mais aussi le vecteur de « tout le non-dit, l’impensé, l’informulé, le refoulé [...] entraîn[ant] des dérapages, des ratés, des disjonctions, des contradictions, des blancs » ; et parmi ces blancs, les « choses du sexe » se dévoilent plus ou moins implicitement. D’autre part, alors que les écrivain·es sont aux prises, sinon avec la censure, du moins avec l’encadrement administratif qui pèse sur la Librairie, du Premier Empire à la Troisième République (Mollier), la sexualité fait l’objet d’un nouvel arsenal répressif : l’outrage public aux bonnes mœurs (dont on connaît les conséquences pour Flaubert et Baudelaire, en 1857). Pourtant, au moment même où l’on observe la « multiplication des discours sur le sexe », les romancier·ères ne renoncent pas à déchirer le voile : afin d’évoquer la vie sexuelle et affective de leurs personnages en évitant l’opprobre ou des poursuites légales, ils exploitent des outils poétiques dont le « non-dit » fait partie. Ce concept est particulièrement économique : il inclut ce qui doit être tu, en vertu des lois ou des conventions sociales, mais aussi ce qui ne peut être dit, à cause de la langue et de ses lacunes. Puisque le nom prostitué, au sens d’« homme, généralement homosexuel, faisant commerce de son corps » (ou « plus rarement à des femmes », Rey), n’existe pas au XIXe siècle, les écrivain·es ont recours à des néologismes (on pense aux « entretenu[s] » de Balzac ou aux « hommes-courtisanes » de Sue) et à des figures de style (comme la métaphore ou la métonymie) : cette productivité lexicale / stylistique témoigne, dans les pratiques énonciatives extra-littéraires, d’un tabou linguistique de la prostitution masculine, en particulier hétérosexuelle.
Nous proposons cinq approches (sociocritique, stylistique / rhétorique, narratologique, génétique, en réception) pour aborder les « non-dit(s) » du genre et de la sexualité dans le roman d’expression française au XIXe siècle.
- Approche sociocritique
Il s’agit d’étudier la façon dont les auteur·ices non-disent le genre et la sexualité à travers une relecture sociocritique des textes en éclairant « tout ce qui manifeste dans le roman la présence hors du roman d’une société de référence « (ou « ce par quoi le roman s’affirme lui-même comme société »). Dans un article fondateur, en 1971, Duchet avait défini la sociocritique comme « un déchiffrage du non-dit ». En confrontant des œuvres littéraires aux autres écrits de leur temps, qu’ils soient sérieux ou légers, de la médecine à la pornographie, en passant par la presse ou la chanson, on essaiera de retracer la circulation des formulations détournées des tabous sexuels au sein des discours sociaux et leurs actualisations dans la littérature. Si le XIXe siècle fixe a priori un dimorphisme sexuel et fige les rôles de genre (Laqueur), des espaces se forment, d’un texte à l’autre, où la sexualité peut s’exprimer avec une fluidité difficilement dicible ailleurs.
- Approche stylistique / rhétorique
On analysera comment des textes passent le genre « sous silence » en se servant des outils de la stylistique et / ou de la rhétorique. On montrera par quelles figures les auteur·trices trouvent des chemins de traverse pour dire sans dire (ou bien contredire) certains « sexotypes » (Rosier) ou clichés sexués. La « litote », l’« ellipse », la « prétérition », comme l’ont montré Peter Schnyder et Frédérique Toudoire-Surlapierre, ou « les relations de paronymie, synonymie, antonymie, hyperonymie, hyponymie, homonymie et polysémie peuvent être sources d’enrichissements connotatifs, que les deux signifiants correspondants soient co-présents dans l’énoncé (relation in praesentia), ou que l’un sollicite paradigmatiquement l’autre (associations in absentia) » (Orecchioni). La piste ouverte par Berbinski, dans Entre dit et non-dit, pourra également être suivie : « le non-dit est en fait un dit déguisé derrière les divers mécanismes de production ». En évaluant les écarts entre dénotation / connotation dans des textes qui participent à produire les normes sexuelles, on se demandera, d’un point de vue stylistique, comment fonctionne le travail de dissimulation du signe ou de la « marque du genre » (Wittig) au sein des romans étudiés. Les œuvres inspirées des amours de Liane de Pougy et Natalie Clifford-Barney fournissent des exemples de cette « stylisation » (Butler) du tabou, qui permet de raconter des histoires interdites par le biais d’images suggestives. D’autres autrices entendent encore dévoiler crûment ce que leur temps érige en « non-dit », à l’instar d’Odette Dulac, qui, dans Le Silence des femmes (1911), fait retentir des désirs et des colères que le sexe faible est supposé cacher.
- Approche narratologique
Pour les romancier·ères, taire le genre peut servir à la construction de tensions narratives articulées autour de la dissimulation du « vrai sexe » de leurs héros·ïnes, sinon de sa négation : c’est le cas pour certain·es membres des Rougon-Macquart, comme Miette, dont les traits féminins ne s’affirment qu’à l’adolescence. Les écrivain·es peuvent cacher ces « secrets », féconds en suspense, à leurs lecteur·ices en les tiraillant entre les points de vue de personnages sachants / ignorants – contradictions que résout le narrateur omniscient à la fin du roman. Ainsi, certains signes du récit n’acquièrent leur signification qu’en conclusion, quand tel actant se révèle être femme, tandis qu’on l’avait cru homme : on pense à Mademoiselle de Maupin de Gautier. Chez André Léo, alias Victoire-Léodile Béra, dans Aline-Ali, le personnage éponyme, au prénom double, fait aussi l’expérience d’une histoire amoureuse sous une identité de genre (dé)jouée. Ce n’est qu’au dénouement de l’intrigue que le signifiant du « non-dit » se remplit et permet aux lecteur·ices la réinterprétation d’indices linguistiques ou physiques a posteriori : ce sont « les hanches conformées comme celles d’une femme » de Lucien de Rubempré, dont le sens ne s’éclaire qu’à la lumière de la relation homoérotique qu’il noue avec Carlos Herrera / Vautrin à la fin d’Illusions perdues.
- Approche génétique
Le décryptage génétique des « non-dits » du(es) texte(s) est une autre voie possible : les brouillons de certain·es écrivain·es sont-ils plus explicites que leurs œuvres, une fois publiées, à propos des libertés qu’il·elles prennent – ou voudraient prendre – avec les représentations admises du genre et de la sexualité ? Quelles corrections effectuent-il·elles avant la publication de leurs œuvres ? Parmi ces modifications, lesquelles relèvent d’une auto-censure de la part des auteur·ices ou bien d’une intervention extérieure pour masquer leurs témérités (voire, en amont, les astreindre à l’implicitation) ? Les brouillons de Flaubert fournissent un exemple remarquable de ce travail de « gaze » de la sexualité : si ses premiers plans sont d’une crudité étonnante au sujet du désir d’Emma Bovary, Flaubert tâche ensuite, dit-il, « d’être boutonné ». Même constat pour Zola sur Maxime Rougon : Hortense Delair et Michael Rosenfeld ont montré combien l’auteur a cherché à euphémiser l’homosexualité du jeune homme (dont les hanches rappellent celles de Lucien de Rubempré), des dossiers préparatoires à la publication de La Curée. Comment les romancier·ères procèdent-il·elles pour rhabiller les fantasmes et les angoisses qu’ils entendent décrire, puis que reste-t-il d’assez transparent pour provoquer un scandale, voire un procès après la publication de leurs textes en feuilleton ou en volume ?
- Approche en réception
Ne pas dire, c’est aussi faire comprendre implicitement : certains outils à l’œuvre dans l’expression du « non-dit » « permettent au locuteur de susciter certaines opinions chez le destinataire sans prendre le risque de les formuler lui-même ; [ils] permettent donc de faire croire sans avoir dit ». Et Ducrot d’ajouter : « Mais on demande souvent à l’implicite de répondre à une exigence beaucoup plus forte. Il ne s’agit pas seulement de faire croire, il s’agit de dire sans avoir dit » – au risque de « banalise[r] toutes les méprises » (Kartsnidou et Litsardaki). Comment fonctionne cette compréhension de l’interdit sexuel, qu’il soit réprimé par l’opinion, la censure ou, plus fondamentalement, l’absence de mots pour l’exprimer ? Quels jeux de connivence sont employés par les écrivain·es pour que leurs lecteur·ices entendent ce que les romans ne veulent, ne peuvent ou ne doivent pas exprimer clairement ? Qu’est-ce qui ne se veut intelligible qu’aux yeux d’un lectorat d’hommes adultes et par quelles allusions ces clins d’œil se fabriquent-ils ? Au contraire, qu’est-ce qui apparaît évident pour les contemporain·es du XIXe siècle et tend à échapper au public actuel ? On ouvrira la réflexion en se demandant comment les textes reposent sur « une part d’indécision qu’il revient au lecteur de lever (ou non) » (Schnyder et Toudoire-Surlapierre).
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Les propositions d’articles, comprenant un résumé d’environ trois cents mots, ainsi qu’une courte bio-bibliographie, doivent être envoyées avant le 15 septembre 2024 à revueel@lit.ulaval.ca et nonditsdugenre@gmail.com.
Une réponse sera communiquée par le comité éditorial de la revue et les directeur·ices du numéro avant le 30 septembre 2024 (pour une première réception des articles le 15 janvier 2025).
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Bibliographie indicative :
Angenot Marc, « Théorie du discours social. Notions de topographie des discours et de coupures cognitives », COnTEXTES, n°1 (2006), disponible en ligne [https://journals.openedition.org /contextes/51].
Barthes Roland, S/Z, Paris, Éditions du Seuil, 1970.
Bastin Fleur, « La femme dans le roman zolien. Idéologies du style », Romantisme, n°161 (2013), p. 101-114.
Butler Judith, Trouble dans le genre. Le Féminisme et la subversion de l’identité, Paris, La Découverte, 2005.
Berbinski Sonia (dir.), Entre Dit et Non-Dit, Éditions Universitaires Européennes, Saarbrücken, 2016.
Delair Hortense et Rosenfeld Michael, « Caviarder La Curée. Genre et sexualité en jeu dans les réécritures zoliennes », Les Cahiers naturalistes, n°96 (2022), p. 119-133.
Diaz José-Luis, « Conquêtes du roman (1800-1850) », Romantisme, n°160 (2013), p. 3-10.
Duchet Claude, « Pour une socio-critique ou variations sur un incipit », Littérature, n°1 (1971), p. 5-14.
– , « Une écriture de la socialité », Poétique, n°16 (1973), p. 446-454.
Ducrot Oswald, Dire et ne pas dire. Principes de sémantiques linguistiques, Paris, Hermann, 1972.
Foucault Michel, Histoire de la sexualité, Paris, Gallimard, 1976-2018.
Hamon Philippe, Le Personnel du roman. Le Système des personnages dans les Rougon-Macquart d’Émile Zola, Genève, Droz, 1983.
Hjemslev Louis, Essais linguistiques, Paris, Éditions de Minuit, 1971.
Kartsnidou Chryssi et Litsardaki Maria, « Éditorial. Le non-dit dans la littérature française », Syn-thèses, n°1 (2008), disponible en ligne [https://ejournals.lib.auth.gr/syn-theses/article /view/9282]
Kerbrat-Orecchioni Catherine, La Connotation, Lyon, Presses Universitaires de Lyon, 1977.
Laqueur Thomas, La Fabrique du sexe. Essai sur le corps et le genre en Occident, Paris, Gallimard, 1992.
Ménard Sophie, Émile Zola et les aveux du corps. Les savoirs du roman naturaliste, Paris, Classiques Garnier, 2014.
Mollier Yves, « La Censure en France au XIXe siècle », Mélanges de l’école française de Rome, n°121-122 (2009), p. 331-340.
Rey Alain, Dictionnaire historique de la langue française, Paris, Dictionnaires le Robert, 1992.
– , Dictionnaire culturel en langue française, Paris, Dictionnaires le Robert, 2005.
Robin Régine, « Pour une sociopoétique de l’imaginaire social », dans Neefs Jacques et Ropars Marie-Claire (dir.), La Politique du texte. Enjeux sociocritiques. Pour Duchet, Lille, Presses Universitaires de Lille, 1992, p. 95-121.
Rosier Laurence, De l’insulte... aux femmes. Un essai linguistique sur les insultes faites aux femmes, Bruxelles, 180°, 2017.
Schnyder Peter et Toudoire-Surlapierre Frédérique (dir.), Ne pas dire. Pour une étude du non-dit dans la littérature et la culture européennes, Paris, Classiques Garnier, 2013.
Todorov Tzvetan, « La Description et la signification en littérature », Communication, n°4 (1964), p. 33-39.
Wellek René et Warren Austin, La Théorie littéraire, Paris, Éditions du Seuil, 1971.
Wittig Monique, “The Mark of Gender”, Feminist Issues, n°5 (1985), p. 3-13.
Zanone Damien, « Introduction. Questions de genre au XIXe siècle », Romantisme, n°179 (2018), p. 5-11.