Quand cinéma et audiovisuel déchaînent les passions : polémiques et controverses médiatiques, tensions politiques et débat public (Université Sorbonne Nouvelle)
Appel à contributions pour le séminaire
« Quand cinéma et audiovisuel déchaînent les passions :
polémiques et controverses médiatiques, tensions politiques et débat public »
Université Sorbonne Nouvelle, Paris
Année universitaire 2024-2025
Des réactions populaires vis-à-vis de Naissance d’une nation (Griffith 1915) à l’affaire Polanski, en passant par l’interdiction de Barbie (Gerwig 2023) dans différents pays ou encore par les querelles de légitimité agitant les milieux cinéphiles – « Les séries c’est industriel, le cinéma c’est de la poésie » (Frémaux 2018) –, les formes cinématographiques et audiovisuelles comme les pratiques sociales qui les entourent n’ont eu de cesse de susciter des réactions passionnées et clivées, susceptibles de devenir des affaires publiques en se cristallisant sous forme de polémiques et de controverses médiatiques.
L’analyse de tels phénomènes constitue une porte d’entrée stimulante pour appréhender les dynamiques de confrontation qui traversent les mondes du cinéma et de l’audiovisuel. Replacés dans leur contexte, ils permettent de mettre au jour les reconfigurations permanentes des rapports de force au sein de multiples espaces sociaux, mais aussi l’intensité des mécanismes de concentration de l’attention et de dissémination de certaines prises de position (Quemener 2018), « où s’expriment de manière parfois virulente et spectaculaire les antagonismes qui travaillent le collectif » (Devars & Taieb 2023). À ce titre, les polémiques et controverses ne sauraient laisser indifférents et constituent de précieux terrains d’investigation pour de nombreuses disciplines.
Si les études de cas offrent une forme d’analyse privilégiée pour s’en saisir, il ne s’agit toutefois pas ici de dresser une liste réactualisée des « films qui ont fait scandale » (CinémAction 2002) ni d’entreprendre une nouvelle « histoire du cinéma controversé » (Phillips 2018), quand bien même ces productions demeurent des objets de choix du fait des affrontements véhéments qu’elles ont suscité pour diverses causes (représentation du genre, de la sexualité, de l’ethnicité, de la violence, de la religion, etc. ; voir à titre d’exemples Sellier 2015, Laborderie & Soldé 2018, Wintgens 2018, Kac-Verne 2021, Mazel 2022).
Une première orientation proposée consiste à fonder le questionnement autour des pratiques sociales (Juan & Trebuil 2012) et de la « réception en actes » (François 2013) de publics audiovisuels placés en situation (Creton, Jullier & Moine 2012) de prendre part ou de réagir à une délibération tumultueuse, que ces publics soient profanes ou experts, organisés ou non. Les interventions pourront ainsi traiter des récepteurs/trices les plus impliqué-e-s, à l’image des « fans » (Ferreday 2015), mais aussi des plus « ordinaires » (Pillard 2015), pour peu que leur activité de réception ait été amenée à connaître des prolongements sous forme d’échanges plus ou moins violents et animés, au-delà de la sphère privée. Ainsi, la capacité d’un objet filmique à susciter la confrontation nous intéressera moins par le déploiement de sa propre charge transgressive (Kenny 2023) que par la matérialisation publique de discours conflictuels à son propos, allant jusqu’à générer parfois des lectures contradictoires (Burch 2000). Pourront ainsi être décryptés les enjeux, modalités, temporalités, significations et effets de ces prises de parole et de leur médiatisation. On pourra, par ailleurs, interroger leurs implications éthiques et leur capacité à recomposer les normes sociales dominantes (Gobille 2014-15), autant que leur vertu réflexive et critique potentielle au-delà de ou à travers la querelle suscitée (Garçon 2006).
Un second point d’ancrage du séminaire sera de déployer un travail de définition et de conceptualisation visant à se demander quand et pourquoi la tournure prise par le débat public nécessite de recourir aux notions de la controverse ou de la polémique. On pourra notamment s’appuyer à cet égard sur des travaux de linguistique et de sciences de l’information et de la communication : Patrick Charaudeau (2015 et 2017) s’efforce par exemple de distinguer la controverse (qu’il envisage comme une opposition contradictoire et un développement argumenté autour d’une question d’intérêt général) de la polémique (où il voit une attitude discursive employée stratégiquement au cours d’un échange), tandis qu’Orélie Desfriches-Doria (2023) note que la polémique peut participer à la dynamique propre d’une controverse en en constituant un « état transitoire ». De telles orientations, seulement données ici à titre d’exemples, ne sont toutefois aucunement limitatives et gagneront à être discutées et confrontées avec d’autres approches issues par exemple de la sociologie pragmatique ou des épreuves (Latour 2007 ; Callon 1986 ; Boltanski 1990 ; Heinich 2017) comme des cultural studies (Cervulle & Julliard 2018 ; Hall & al 1978). Dans tous les cas, il s’agira de réfléchir aux sens des termes utilisés et à leur éventuelle complémentarité, aux enjeux théoriques et méthodologiques de telles perspectives.
Un troisième point visera plus particulièrement les aspects politiques des échanges controversés et/ou polémiques, que ceux-ci soient a priori attendus au regard de l’horizon d’attente (Jauss 1978) apparent d’un objet audiovisuel ou issus d’un écart esthétique, interculturel, spatial ou temporel induit par ses modes d’appropriation. Cette focalisation aura l’intérêt de mettre en perspective « la place centrale qu’occupe aujourd’hui la conflictualité dans nos sociétés » (Devars et Taïeb 2023), qu’une série récente comme La Fièvre (Canal+ 2024) ne manque pas de dramatiser et d’exacerber sur le terrain des réseaux sociaux (Badouard & al 2016), vis-à-vis de logiques antérieures et/ou d’arènes médiatiques et politiques « traditionnelles » : pensons par exemple aux joutes télévisuelles mémorables d’une émission comme Droit de réponse (TF1 1981-1987). Par-delà les différences entre les contextes sociohistoriques considérés, c’est aussi la dimension mouvante, au fil du temps, de ce qui apparaît constitutif de la polémique ou de la controverse, que l’on pourra placer au centre du questionnement, à l’image de débats récents autour de la maltraitance d’enfants lors de castings ou bien d’actrices sur des tournages, qui obligent à revoir avec un regard nouveau certaines oeuvres, dans le sillage du mouvement #MeToo (Van Appelghem 2019). Ces réflexions pourront se prolonger en considérant les réactions appelant à la manifestation, au boycott ou à la censure (Meyer 2019 ; Hervé 2001, 2015). Dès l’époque du muet, des discours enflammés ont découlé des accusations d’immoralité visant des comédiens, des cinéastes, ou le cinéma en général. Les associations entre cinéma, jeunesse et délinquance (Hamery 2017) ont aussi provoqué de vives tensions autour de films considérés comme « nuisibles », en particulier pour le public enfantin ou adolescent. De nos jours, les réseaux sociaux et groupes militants peuvent jouer un rôle amplificateur pour les réactions les plus virulentes face aux choix d’interprètes : plusieurs films et séries ont récemment été les cibles d’attaques racistes pour avoir intégré des comédien.nes noir.es, ou ont vu leur promotion ternie par des fausses critiques rédigées en masse (« review-bombing ») par des militants d’extrême-droite sur des sites comme Allociné. Outre ces réactions, ce sont aussi des événements entourant les films qui pourront être interrogés : remise de prix (ou son absence), mauvaise distribution, déclaration ou positionnement d’un membre d’une équipe de film (réalisateur.ice, acteur.rice, etc.), valorisation au sein des réseaux d’éducation cinématographique, etc. Sera considérée toute proposition inscrite dans ce cadre, que nous souhaitons assez précis pour donner un fil rouge cohérent, et assez général pour accueillir une diversité de problématiques apte à stimuler la réflexion collective et, pourquoi pas, l’entraîner vers des directions inattendues. En aucune façon restreint aux quelques exemples mentionnés dans le présent argumentaire, le champ couvert par le séminaire se veut donc relativement vaste, incluant toute la gamme possible des pratiques de réception liées aux objets audiovisuels eux-mêmes envisagées dans leur toute diversité, sans limitation géographique ou temporelle. Les conflits entre des identités et communautés hégémoniques ou minoritaires, tels que peuvent en particulier les appréhender les cultural studies (Derfoufi 2021), y auront à cet égard toute leur place sans pour autant exclure d’autres formes de tension idéologique – à l’image, par exemple, des rapports entre « mémoire » et « histoire » induits par les usages cinématographiques du passé (Lindeperg 1997) – ainsi que d’autres approches théoriques (histoire culturelle, SIC, sociologie pragmatique, sciences politiques, etc.).
S’il est vrai que selon les disciplines les définitions données aux phénomènes varient et impliquent des méthodologies et outils spécifiques (Desfriches-Doria 2023), un des intérêts de ce chantier collectif de recherche pourrait précisément être de discuter des épistémologies différentes auxquelles elles renvoient. Partant du postulat que « le politique permet aussi un dialogue, une ouverture, une convergence entre des domaines et approches scientifiques dont, au premier abord, la proximité ne frappe pas » (Daem 2017), le séminaire pourra ainsi, nous l’espérons, favoriser en son sein une pratique du débat pluridisciplinaire, autour de représentations et de réceptions audiovisuelles révélant des zones de fracture au sein des espaces sociaux où ils se sont matérialisés. Dans tous les cas, la proposition veillera à expliciter sa posture théorique et méthodologique ainsi qu’à problématiser une étude de cas en lien aux corpus, sources et archives permettant de placer au coeur de l’enquête l’articulation entre polémique et/ou controverse, publics et réceptions, images animées.
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Les interventions dureront 40 minutes, en veillant à conserver un espace nécessaire pour la discussion.
Les propositions (500 mots) accompagnées d’une notice bio-bibliographique sont à envoyer d’ici au 20 septembre 2024 par mail à l’équipe organisatrice (Quentin Mazel, Daniel Morgan, Thomas Pillard, Vivien Soldé, Héloïse Van Appelghem) via l’adresse polemiques.controverses@gmail.com.
Elles préciseront :
- les préférences en termes de calendrier, sachant que le séminaire est envisagé selon un rythme mensuel de début novembre 2024 et jusqu’au mois d’avril 2025 (dates prévisionnelles : 15 novembre et 13 décembre 2024, 24 janvier, 14 février, 14 mars et 25 avril 2025) le vendredi de 15h à 17h.
- les contraintes géographiques, sachant que le GREPs ne pourra hélas financer aucun déplacement, mais qu’il est possible d’intervenir en visio en cas d’impossibilité de venir à Paris (Université Sorbonne Nouvelle).
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