Florence Magnot-Ogilvy, Stéphane Pujol (dir.), La pauvreté au féminin. Mendiantes et pauvresses dans la fiction des XVIIIe et XIXe s.
La pauvreté a-t-elle un sexe ? Qu’on soit homme ou femme, dans cet état, dira-t-on, on manque toujours « des commodités de la vie » (Diderot). Cependant, dans la littérature comme dans la société, la pauvreté a incontestablement une dimension genrée. Devenue pauvre ou pauvre de naissance, la femme pauvre subit une « double peine » et se voit exposée à des modes d’existence auxquels les hommes échappent le plus souvent. Héroïne vertueuse, victime sacrificielle pathétique, objet érotique ou matériau pornographique, la femme pauvre hante les romans.
Le présent ouvrage déplie et étudie les variations et les usages de cette figure de la femme pauvre, qui a connu de remarquables mutations au cours du temps.
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Florence Magnot-Ogilvy, Stéphane Pujol
Première partie. La mise à l’épreuve de la fiction
Page 27 à 49
I. Corps féminins/regards masculins dans le contexte de pauvreté : la fabrique du roman ?
II. La pauvreté comme énergie narrative dans Moll Flanders
Mariana Teixeira Marques-Pujol
V. Pauvreté et parenté dans La Cousine Bette de Balzac
VI. Visages de la pauvreté dans L’Atelier d’un peintre de Marceline Desbordes-Valmore
VII. La Fée aux Miettes de Nodier ou la mendiante-reine
Deuxième partie. La critique morale et sociale
Page 177 à 203
III. Le bienfait humiliant Charité et indélicatesse dans La Vie de Marianne
IV. La destinée incertaine des filles de la noblesse pauvre dans le roman du xviiie siècle
V. Théâtre et bienfaisance au tournant des xviiie et xixe siècles : le cas des femmes nécessiteuses
VII. « Pauvreté, c’est toi la courtisane ! » Visages de la fille pauvre dans l’œuvre de Musset
Page 317 à 336
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Mis en ligne sur Cairn.info le 29/07/2024
ISBN en ligne 9791037038807