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Avec Les choses

Avec Les choses

Publié le par Marc Escola

Premier livre publié de Georges Perec en 1965, Les Choses lui valut, avec le prix Renaudot, une réputation de sociologue. Réputation évidemment abusive, sauf à préciser qu’il s’agit de sociologie du langage : tissé d’imaginaire, le roman entrelace rêves, rêveries et fantasmes – soit autant de discours dont l’économie donne son vrai fil conducteur à un récit où la consommation des marchandises tient en réalité très peu de place. Dans un essai intitulé Les Choses de Georges Perec, ou l'économie du rêve et qui paraît dans la salutaire collection "Champion Commentaires", Christelle Reggiani réfléchir la force esthétique singulière du petit roman de Perec, que sa brièveté semble alors constituer en véritable "miroir de concentration" d’une certaine poétique romanesque. Fabula donne à lire un extrait de l'introduction de l'ouvrage...

Rappelons le bel essai par lequel Claude Burgelin nous invitait naguère à "Retrouver Les Choses" dans un essai accueilli au sein du dossier d'Acta fabula sur l'année 1966, annus mirabilis issu du séminaire tenu par A. Compagnon au Collège de France. Et saluons la réédition aux éditions nantaises de L'Œil ébloui des 50 choses qu’il ne faut tout de même pas oublier de faire avant de mourir inventoriées à l'automne 1981 par Georges Perec et par Jacques Bens.

Une journée d'études réunit à la Sorbonne ce samedi 8 juin les spécialistes et amis de Georges Perec, à l'initiative de Célia Gallina et Christelle Reggiani.

(Vignette : éd. du cinquantenaire des Choses, 2015)