Jean-Fabien Spitz occupe une place à la fois singulière et centrale dans le champ de la philosophie politique. Centrale par l’ampleur de son œuvre (une quinzaine de livres parus depuis les années 1990, pour la plupart accessibles en ligne désormais via Cairn) et par l’importance des questions qu’elle pose ou repose (celles de la liberté, de l’égalité, de la propriété, de la laïcité notamment). Singulière car ce penseur, venu de la philosophie et de Rousseau, est aussi un passeur qui n’a cessé, par son inlassable travail de traducteur, d’amener vers le français des classiques comme Locke mais aussi des contemporains aussi importants que Philip Pettit ou Ronald Dworkin. Jean-Fabien Spitz s’est donné à tâche de penser le républicanisme ou plutôt un néo-républicanisme pour notre temps. Pour commenter et discuter ses thèses, Martin Rueff a réuni quelques-unes et quelques-uns des meilleurs spécialistes de son travail. Les questions débattues dans ce sommaie de la revue Critique, à commencer par celle de "l’égalité-liberté" sont capitales – on pourrait dire vitales – pour nos sociétés.
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Publié le par Marc Escola