Publié le par Marc Escola
Nos contemporains ont parlé longtemps des sorts qu’ils jetaient sur le mendiant de Baudelaire, le criminel de Büch- ner, le sauvage de Clastres, l’homme au sable d’Hoffmann, l’homme sans ombre de Chamisso ou le veilleur de Bonaven- tura. Ils s’apitoyaient tout en les vitupérant. Ils les vouaient au malheur. Les romantiques allemands, qu’on relit encore, ne parlaient que des noises, des charmes, des sortilèges qui se dis- simulaient sous les plus anciennes malédictions.