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Victimisation, victime et souffrances dans l'Histoire, la littérature et les arts (Hammamet, Tunisie)

Victimisation, victime et souffrances dans l'Histoire, la littérature et les arts (Hammamet, Tunisie)

Publié le par Faculté des lettres Université de Lausanne (Source : Mariem Bellaaj)

Colloque international et pluridisciplinaire

APPEL A CONTRIBUTIONS

« Victimisation, victime et souffrances dans l'Histoire, la littérature et les arts »

Organisé par

Le Laboratoire d’Etudes et de Recherches Interdisciplinaires et Comparées LERIC (Université de Sfax, Tunisie)

en collaboration avec l’Association Tunisienne des Etudes Méditerranéennes (ATEM).

Les 27-28-29 avril 2023 à Hammamet, Tunisie


Depuis l'aube des temps et dans toutes les civilisations, l'être humain, le pouvoir coercitif et la nature  ont été à l'origine de la victimisation, de la victime et des  souffrances. En effet, ces trois concepts, qui composent l'intitulé du colloque, sont foncièrement liés les uns aux autres  à travers l'histoire. La victimisation, qui a créé la victime et ses souffrances avec ses discours, expressions, comportements et revendications, représente un phénomène qui a marqué les mémoires, les écrits et les représentations. Et si tout cela s'est inscrit dans les réalités des sociétés, la figure de la victime a occupé une  place prépondérante dans les sources historiques, littéraires, artistiques et médicales. Sa perception a varié en fonction de contextes divers et par rapport aux émotions, sensations et expressions déclenchées par la victime. (Guillaume Erner.2006) En supposant que le concept victimisation ait été utilisé pour dévoiler des réalités et des pratiques, la victime est apparue comme une donnée sociale conçue et élaborée par l'ensemble des discours, représentations et croyances d'une époque donnée.

En fait, être victime ne renvoie pas seulement aux souffrances et aux sacrifices, mais également à l'admiration et à la vénération. De nos jours, la mémoire collective et le patrimoine culturel consolident la conviction de soutenir  les faibles et les victimes, appellent à compenser leurs souffrances et douleurs et suscitent les sentiments d’altruisme, de compassion et d’empathie. 

«Victime réelle, (non construite) et/ou construite, par les moyens discursifs et audiovisuels, trouve sa traduction et prolongement dans l'intentionnalité ». (Marcel Gauchet,2005) Dans ce sens, les victimes qui revendiquent cette position sociale ou les défenseurs qui le font en leur nom, cherchent à faire valoir leurs souffrances en discours, en larmes et en images. « Le souci de la reconnaissance de la souffrance des opprimés constitue un thème dominant, plein d'analogie avec le thème de la victimisation et du manque de reconnaissance dont souffraient les victimes ».  (Bernard Rimé, 2005).

Les écrits historiques, littéraires, les œuvres artistiques et les institutions humaines qui dénoncent l'exploitation, l'asservissement, les crimes, les massacres de guerres et la torture, dévoilent les atteintes  physiques, la détresse morale et l'exclusion de la victime. Celle-ci se transforme, ainsi, en une catégorie sociale à part entière, se construit dans le regard, la mémoire et le discours de l'autre qui joue un rôle important dans son usage/mésusage social et culturel.

Une fois la victimisation est ressentie et implantée dans les esprits, la victime gagne en légitimité pour obtenir son droit de l’agresseur ou pour se venger. L'impunité des abus et  la violation des lois risquent de retarder ou même d'empêcher toute véritable intégration au corps social et multiplient ainsi « les mémoires brisées ». Et en ce  début du XXIe siècle, il semble que c'est encore  autour de la question « des minorités visibles » que reposent toutes les polémiques dans des sociétés qui avaient pourtant  adopté, depuis des siècles, les valeurs universelles de la préservation de la dignité, de" l'indivisibilité" et de l'hétérogénéité .

Derrière les usages publics de la victimisation, de la soumission à des traitements injustes se cachent l'immense questionnement de la prise en considération de la diversité et des risques d'une mise en cause du modèle démocratique ainsi que l'effritement des valeurs humaines.

Par ailleurs, les représentations victimaires ne sont pas propres aux historiens, sociologues, philosophes et anthropologues, elles abondent, également, dans la littérature et les arts. Dès le siècle des lumières, en passant par l'âge romantique et la littérature engagée, les écrivains, poètes et dramaturges n'ont pas cessé de défendre la cause des victimes en les érigeant en de véritables héros. Pour s'en convaincre, rappelons les œuvres des écrivains, des artistes et plus particulièrement la littérature féministe qui s'est construite autour de la figure victimaire de la femme.

Depuis plusieurs années, de nombreux spécialistes de la recherche sociale, des acteurs de la société civile et des hommes politiques s'emploient, par divers moyens, à remédier aux souffrances des victimes, à revisiter le passé avant qu’il ne s’efface et que les témoins ne disparaissent. Les victimes n'ont pas hésité, à leur tour, à mobiliser leurs racines historiques, familiales et régionales pour arracher la reconnaissance de leur passé glorieux. L'appel au "devoir de mémoire" par plusieurs catégories de victimes traduit des revendications exigeant le refus de l'oubli, le retour des refoulés,  leur intégration pour estomper les séquelles des aspects les plus effrayants de leur  passé, dans l'espoir de cicatriser leurs souffrances.

Loin de tendre vers l'élaboration d'une liste classique des formes de victimisation et de victime, ce colloque a pour ambition de revisiter les genres de victimisation, de victime, leur intersection dans de nombreux domaines : Histoire, Littérature, Arts, Discours juridique et de les reconsidérer à travers une diversité d'acteurs, d'échelles, de situations et de pays. Dans cette perspective, plusieurs pistes de réflexion peuvent se déployer à partir des axes  suivants:

Axes:

-          Guerres, racisme, totalitarisme et victimisation.

-          Pouvoirs, dominations, oppressions, humiliation et victimes. 

-          Victimisations, normes, valeurs et traduction juridique.

-          Révolutions, victimisations, et victimes.

-          Groupes dominants, groupes subordonnés et victimisation.

-          Victimisation à l'ombre des lois et du principe de la justice.

-          Victimisation dans l'espace public et la sphère domestique.

-          Faits religieux, radicalisation et victimisation.

-          Souffrances, mémoires et exigence  de la punition.

-          Arts visuel, agendas politiques et victimisation.

-          La construction des dispositifs victimaires dans des types et genres de discours.

-          Les procédés argumentatifs de la mise en circulation des dispositifs victimaires et  l'articulation de leurs arguments rationnels et émotionnels.

-          La construction d'un contre-discours pour la disqualification du discours victimaire sans contravention des valeurs humaines  invisibles.

Les axes précités sont à la fois brûlants et passionnants; ils nécessitent un traitement distant et des analyses diversifiées. Traitons-les sous de nouveaux regards et perceptions avec sérénité et rationalité.   



"الإيذاء والضحية والمعاناة في التاريخ والأدب والفنون"

منذ فجر التاريخ وفي مختلف الحضارات ، كان الإنسان والسلطة القهرية والطبيعة أصل بروز الإيذاء والضحية والمعاناة. وتعد المفاهيم الثلاثة التي يتألف منها عنوان الندوة مفاهيم مرتبطة  ببعضها البعض بشكل عضوي عبر الحقب التاريخية. إن الإيذاء الذي خلق الضحية ومعاناتها بخطابها وتعبيراتها وسلوكياتها ومطالبها ، مثل ظاهرة ميّزت الذاكرات والكتابات والتمثّلات وكل الوسائل التعبيرية الأخرى.و لئن كان كل هذا جزءًا من حقائق المجتمعات ، فإن ملامح الضحية قد احتلت في المصادر التاريخية والأدبية والفنية والطبية مكانة بيّنة. وبالإضافة إلى ذلك ، فقد تباينت تمثّلاتها وفقًا للسياقات المختلفة وحسب العواطف والأحاسيس والتعبيرات التي تثيرها. (Guillaume Erner.2006). وإذا افترضنا أن مفهوم الإيذاء قد استُخدم للكشف عن الحقائق والممارسات ، فقد ظهرت الضحية ، من هذا المنظور ، كحقيقة اجتماعية تم تصوّرها وصياغة ملامحها بتنوع الخطابات والتأملات والمعتقدات في زمن معين. .
وفي الواقع ، أن تكون ضحية، فإن ذلك لا يشير فقط إلى المعاناة والتضحية ، وإنما أيضًا إلى الإعجاب والتبجيل. لقد عززت الذاكرة الجماعية والتراث الثقافي ،إلى حدود الزمن الراهن، قناعة دعم الضعيف والضحية ، وأثارت مشاعر الإيثار والرحمة والتعاطف والدعوة إلى التعويض عن معاناتهما وآلامهما.
" الضحية الحقيقية ، (غير المبنية) و / أو التي تم إنشاؤها ، بسرديّات ووسائل سمعية بصرية ، تجد ترجمتها وامتدادها في المقصد ". (Marcel Gauchet.2005). وفي نفس هذا  التوجه ، فإن الضحايا الذين يطالبون بحقهم في اكتساب هذه الشرعة الاجتماعية أو المدافعين الذين يفعلون ذلك نيابة عنهم ، يسعون إلى تسليط الضوء عن معاناتهم بالكلمات والدموع والصور. "إن هاجس الاعتراف بمعاناة المضطهدين يشكل موضوعًا مهيمنًا ، مليئًا بالقياس بموضوع الإيذاء وبتجاهل الاعتراف بآلام الضحايا ". ( 2005Bernard Rimé).
إن الكتابات التاريخية والأدبية والأعمال الفنية والمؤسسات الإنسانية التي تندد بالاستغلال والاستعباد والجرائم ومجازر الحروب والتعذيب ، تكشف الضرر الجسدي والضيق المعنوي وإقصاء الضحية. وهكذا يتحول الضحايا  إلى فئة اجتماعية في حد ذاتها ، مبنيّة في النظرة والذاكرة وفي خطاب الآخر الذي  ما ينفك يوظّفه في استخدامه الاجتماعي والثقافي / وإساءة استخدامه.
وعندما يحصل الشعور بالإيذاء وينغرس في الأذهان ، تكتسب الضحية الشرعية للحصول على حقها من المعتدي أو التوجه نحو الانتقام. ونجدد القول هنا بأن الإفلات من العقاب عن الانتهاكات المرتكبة وخرق القانون يهدّدان بتأخير أو حتى بمنع أي اندماج حقيقي في المجتمع  و كذلك  برواج "الذاكرات المنكسرة". و منذ بداية القرن الحادي والعشرين ، يبدو أن جميع المجادلات مازالت تدور حول مسألة "الأقليات المرئية" في المجتمعات التي تبنّت منذ قرون القيم العالمية للحفاظ على الكرامة و "رفض التجزئة" والتصدي  لترسيخ  إرساء قناعة عدم التجانس.
ويبدو أن وراء الاستخدامات العمومية للإيذاء والخضوع للمعاملة غير العادلة ، تختفي التساؤلات الكبرى عن مراعاة التنوع ومخاطر التشكيك في النموذج الديمقراطي وكذلك تآكل القيم الإنسانية.
علاوة على ذلك ، لا تقتصر الكتابات عن الضحايا وتمثّلاتها  على المؤرخين وعلماء الاجتماع والفلاسفة وعلماء الأنثروبولوجيا ، بل تمتد في الأدب والفنون. فمنذ عصر التنوير ، مروراً بالعصر الرومانسي والأدب الملتزم ، لم يتوقف الكتاب والشعراء ومؤلفو المسرحيات والمخرجون السينمائيون عن الدفاع عن قضية الضحايا من خلال تحويلهم إلى أبطال حقيقيين . ولكي نقتنع بذلك ، يكفي أن نذكر هنا  بأعمال الكتاب والفنانين و خاصة كتّاب الأدب النسوي الذي تم إنشاؤه عن شخصية المرأة الضحية.
ومنذ عدة  سنوات ، حرص العديد من المتخصصين في البحوث الاجتماعية و الفاعلين في المجتمع المدني والسياسيين ،بوسائل مختلفة ، على معالجة معاناة الضحايا  وإعادة النظر في الماضي واستحضاره قبل أن يتلاشى و يختفي الشهود ذلك أن النسيان يدمر الذاكرة والموت يداهم. ولم يتردد الضحايا بدورهم في حشد جذورهم التاريخية والعائلية والإقليمية ونضاليتهم لانتزاع الاعتراف بماضيهم المجيد. إن استدعاء "واجب الذاكرة" من قبل فئات عديدة من الضحايا تترجم مطالب عودة المهجرين والمستبعدين ، ورفض نسيانهم ، والإصرار على إدماجهم لمحو تداعيات أكثر ملامح الإيذاء في  ماضيهم على أمل معالجة جروحهم وآلامهم.
بعيدًا عن التوجه نحو ضبط قائمة تقليدية لأشكال الإيذاء والضحية ، تهدف هذه الندوة إلى إعادة النظر في تدقيق معاني  الإيذاء والضحية وتعبيراتها ومستقبلها وتقاطعها في العديد من المجالات كالتاريخ والأدب والفنون و القانون وترسيخها من خلال مجموعة متنوعة من الأطراف الفاعلة والمقاييس والمواقف والوضعيات. وانطلاقا من هذه الرؤى، نقترح المحاور التالية كمنطلق للمداخلات العلمية.
المحاور:
v     الحروب والتمييز العنصري والأنظمة الشمولية والإيذاء.
v     السلطات   والسيطرة والقمع والإذلال والضحايا.
v     الإيذاء والمعايير والقيم وتعبيراتها القانونية.
v     الثورات والإيذاء والضحايا.
v     الجماعات المهيمنة والجماعات التابعة والإيذاء.
v     الإيذاء في ظل القانون ومبدأ العدالة.
v     الإيذاء في الفضاء العمومي و البيوت.  
v     الأحداث الدينية والتطرف والإيذاء.
v     الآلام والذاكرات والمطالبة بالعقاب.
v     الفنون البصرية والأجندات السياسية والإيذاء.
v     بناء آليات التعبير عن  الضحية في صنافة من الخطاب.
v     الوسائل التبريرية لنشر آليات التعبير عن الضحية وتفاعل أبعادها العقلانية والعاطفية.
v     بناء خطاب مضاد لاستبعاد خطاب الضحية دون مخالفة القيم الإنسانية غير المرئية.
تبدو معالجة المحاور المذكورة أعلاه حارقة ومثيرة وتتطلب معالجة حيادية ومقاربات متنوعة. لنتعامل معها برؤى متبصرة وتصورات جديدة وعقلانية بعيدة عن التحيز والانفعال والمحاباة.
 

“Victimization , Victim and Sufferings in History, Literature and the Arts”

Since the dawn of time and everywhere in civilizations, the human being, the excessive power and nature were at the origin of victimization, the victim and the sufferings. Indeed, the three concepts which make up the title of the symposium have been, throughout history, fundamentally linked. The victimization that created the victim and his suffering with his speeches, expressions, behaviors and claims, represented a phenomenon that marked memories, writings and representations. If all this is part of the realities of societies, the figure of the victim has taken place in historical, literary, artistic and medical sources. In addition, his perception has varied according to various contexts and in relation to emotions, sensations and expressions triggered by the victim. .(Guillaume Erner,2006). Assuming that the concept of victimization was used to reveal realities and practices, the victim appeared, in this perspective, as a social fact conceived and developed by all the discourses, representations and beliefs of a given time. 
In fact, being a victim does not refer only to suffering and sacrifice, but also to admiration and veneration. The collective memory and cultural heritage have consolidated, and reinforce, today, the conviction of the support of the weak and of the victim, arouse the altruistic feeling, compassion, empathy, and call to compensate for their sufferings and pains.

"Real victim, (not constructed) and/or constructed, by discursive and audiovisual means, finds its translation and extension in intentionality". (Marcel Gauchet, 2005). In continuity, victims who claim this social position or defenders who do so on their behalf, seek to bring their suffering to light in words, tears and images. “The concern for the recognition of the suffering of the oppressed constitutes a dominant theme, full of analogy with the theme of victimization and the lack of recognition from which the victims suffered”. (Bernard Rimé, 2005). Historical, literary writings, artistic works and human institutions that denounce the exploitation, enslavement, crimes, massacres of wars and torture, highlight the physical ravages, the moral distress and the exclusion of victims . This is, thus,  transformed into a social category  in its own right, that is  built in the gaze, the  memory and the speech of the other  who plays an important role  in its social and cultural use/ misuse. 

Once, the victimization is felt, created and inculcated in the minds whereby the victim gains legitimacy to obtain his right from his aggressor or to take revenge. Impunity for abuse and violation of the law risks delaying or even preventing any real integration into society and, moreover, multiplying “broken memories”. Again, from the beginning of the 21st century, it is indeed around the question of "visible minorities" that all the controversies seem to rest in societies which have adopted for centuries the universal values ​​of dignity, of " indivisibility" and heterogeneity.

Behind the public uses of victimization, of submission to unfair treatment, hide the immense questioning of the consideration of diversity and the risks of a questioning of the democratic model as well as the erosion of human values ​​.
Moreover, victim representations are not specific to historians, sociologists, philosophers and anthropologists; they also abound in literature and the arts. From the Age of the Enlightenment, through the Romantic Age and committed literature, writers, poets and playwrights have not ceased to defend the cause of victims by erecting them into true heroes. To be convinced of this, it is important to recalling the works of writers, artists and more particularly the feminist literature which was built around the victim figure of the woman.

For several years, several specialists in social research, civil society actors and politicians have been working by various means to remedy the suffering of victims, to revisit the past before it fades away and nake sure the witnesses do not disappear. The victims did not hesitate, in turn, to mobilize their historical, family and regional roots to wrest recognition of their glorious past. The appeal to the "duty of memory" by several categories of victims translates demands demanding the return of the repressed, the refusal of oblivion, their integration to erase the sequels of the most frightening aspects of their past in the hope of healing their sufferings.

Far from heading towards the development of a classic list of forms of victimization and victim, this symposium aims to revisit the genres of victimization and victims and to cross them in many fields: History, Literature, Arts, Discourse and to establish them from a diversity of actors, scales, situations and countries. In this perspective, several avenues of reflection can be deployed from the following axes :

* Wars, racism, totalitarianism and victimization.
*  Powers, dominations, oppressions, humiliation and victims
*  Victimizations, norms, values ​​and legal translation.
 * Revolutions, victimizations, and victims.
 * Dominant groups, subordinate groups and victimization.
 * Victimization in the shadow of the law and the principle of justice.
 * Victimization in the public space and the domestic sphere.
*  Religious facts, radicalization and victimization.
 * Sufferings, memories and the demand for punishment.
 * Visual arts, political agendas and victimization.
 * The construction of victim devices in types and genres of discourse.
 * The argumentative processes of the circulation of victimization devices and the articulation    of their rational and emotional arguments.
 * The construction of a counter-discourse for the disqualification of victim discourse without  contravention of invisible human values.

The aforementioned axes are both burning, exciting and require distant treatment and different analyses. Let us treat them under new eyes and perceptions with serenity and rationality.



Bibliographie sélective

Allinne ( J. P), « Les victimes : des oubliées de l’histoire du droit ? » Dans, R. Cario et D. Salas (dir.). Œuvre de justice et victimes, vol. 1, L’Harmattan, Paris, (2001), pp. 25-58.

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Brodeur(J.-P),Les visages de la police : pratiques et perceptions. Montréal, Les Presses de l’Université de Montréal, Montréal ,2003. 

Boltanski,( L), La souffrance à distance , Gallimard, folio,; Paris, 1993.

Bourdieu( P), La misère du monde, Seuil, Paris, 1993. 

Charaudeau (P), Les médias et l’information. L’impossible transparence du discours , De Boeck, Bruxelles, 2011. 

Chaumont(J-M),La concurrence des victimes , La Découverte & Syros, Paris,  2002 [1997].
Conseil de l’Union européenne ,Décision Cadre du Conseil du 15 mars 2001 relative au statut des victimes dans le cadre de procédure pénales (2001/220/JAI). Journal officiel des Communautés européennes, 22 mars 2001, L 82/1,2001. 

Dauvergne( M) et Johnson(H), « Les enfants témoins de violence familiale ». Juristat, Centre canadien de la statistique juridique ,Canada, 21, 6,2001.

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Erner ( G), La société des victimes ,La Découverte, Paris, 2006. 

Fattah ( E. A), La victime est-elle coupable ? Le rôle de la victime dans le meurtre en vue de vol, Montréal, Les Presses de l’Université de Montréal,  Montréal, 1971. 

Fields( R. M), « Victims of Terrorism: The Effects of Prolonged Stress ». Evaluation and Change, Special Issue, pp. 76-83,1980.

Gauchet ( M), La démocratie contre elle-même ,Gallimard, Paris, 2002. 

Laroche( D), « La victimisation ». Dans, Portrait social du Québec, Institut de la Statistique, pp. 405-432, Québec, 2001.

Rimé(B),Je suis victime. L’incroyable exploitation du trauma.  Helène Romano et Boris Cyrulnik  éds Paris & Savigny sur Orges : Duval,pp, 109-134,2015. 

Roberts( J), La loi sur les agressions sexuelles au Canada : une évaluation. Rapport no 4. Ottawa, Ministère de la Justice, Canada, 1990. 

Romano( H) & Boris( C) (éd), Je suis victime. L’incroyable exploitation du trauma ,Paris & Savigny sur Orges, Duval , 2015. 

Tahone( R), « Le consentement de la victime ». Revue de droit pénal et de criminologie, 35, pp. 323-342,1952.

Wemmers(J), « Une justice réparatrice pour les victimes ». Revue internationale de criminologie et de police technique et scientifique, 2, pp. 156-164,2002.



Comité scientifique :

- Kamel Skander (Université de Sfax).

- Abdelwahed Mokni (Université de Sfax).

- Arbi Dhifaoui  (Université de Sfax). 

- Hedi Saidi (Université de Lille).

- Habib Kazdaghli (Université de Lille).

- Mounir Triki (Université de Sfax). 

- Akila Baklouti (Université de Sfax). 

- Fethi Rekik (Université de Sfax). 

- Mounir Guirat (Université de Sfax). 

- Mohamed Lazhar Gharbi (Université de Manouba). 

- Kamel Jerfel (Université de Sousse). 

- Mohamed Jerbi (Université de Sfax).

- Mohamed Chagraoui (Université de Tunis).

- Saber Souissi (Université de Sfax).

- Saadia Khabou (Université de Sfax). 

- Raoudha Allouch (Université de Sfax).

- Wafa Elloumi (Université de Sfax).

- Lassaad Jamoussi (Université de Tunis).

- Mariem Gargouri (Université de Sfax).

- Zinet Bouhajeb (Université de Sfax).

- Mohamed Ben Ayed (Université de Sfax).

- Doris Ruhe (Université Greifswald).

 - Sébastien Quenot (Université de Corse).

Responsables du colloque :

-Mohamed Jerbi -  Mariem Bellaaj (Université de Sfax).

Comité d’organisation :

Mohamed Jerbi- Mariem Bellaaj- Ines Harrathi- Sabeh Moulahi.



Modalités de participation :

- Le travail de recherche présenté ne doit pas avoir fait l’objet d’une publication ou communication antérieures. Les interventions peuvent être en français, en Anglais, en Italien ou en arabe. 

- La proposition de communication selon le modèle ci-joint doit parvenir au comité avant le  10 Mars 2023 à l’adresse : Victime.leric.2023@gmail.com 

- La proposition doit être accompagnée d’un CV succinct et de la fiche de participation dûment remplie. En cas d’acceptation, le participant recevra une lettre d’invitation officielle pour la participation au colloque avant le 25 Mars 2023. 

- Le comité d’organisation s’engage à publier les textes des interventions acceptées par le comité scientifique.



Frais de participation:

-       Pour les intervenants résidant en Tunisie (500 TND)

-       Pour les intervenants étrangers (300 Euros)

Les sommes indiquées couvrent un séjour de trois nuitées dans un hôtel 4 étoiles en pension complète, les pauses café et les frais de publication des actes du colloque. Rappelons que les trajets sont à la charge des intervenants.

- Pour les accompagnants étrangers : 180E

- Pour les accompagnants tunisiens :   400D 

NB : Supplément single (pour les participants tunisiens) : Tarif de l’hôtel

-       Participation sans logement+Publication : 180D

*Pour plus d’information veuillez contacter  (whatsApp): +21623702769


                    
Colloque international et pluridisciplinaire

APPEL A CONTRIBUTION AU COLLOQUE

« Victimisation, victime et souffrances dans l'Histoire, la Littérature et les Arts »

Les 27-28-29 avril 2023  à Hammamet - TUNISIE

 
Proposition

NOM……………………………………………………………………..

PRENOM……………………………………………………………….

ADRESSE……………………………………………………………… 

TEL……………………………………………………………………..

EMAIL…………………………………………………………………

TITRE………………………………………………………………….

THEME CHOISI……………………………………………………..

RESUME :……………………………………………………………

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A RETOURNER A L’ADRESSE SUIVANTE :  Victime.leric.2023@gmail.com

Fiche de participation avant le 10 mars 2023 
Résumé de l’intervention avant le 25 mars 2023