« Être œil tout bonnement » : le regard de Flaubert sur les arts
Samedi 5 mars 2022, 10h à 17h30
Musée d’Orsay, Auditorium, 1 rue de la Légion d’Honneur, 75007, Paris
Entrée gratuite mais inscription obligatoire sur le site du Musée d’Orsay, à l’adresse
https://billetterie.musee-orsay.fr/fr-FR/produits?famille=2204138446950406499
Programme
10h : Accueil du public
10h15 : Introduction
Session modérée par Scarlett Reliquet (Musée d’Orsay)
10h30
La peinture contre l’imagerie
Bernard Vouilloux, Sorbonne Université
11h15
Le rendez-vous manqué de Bouvard et Pécuchet avec la peinture
Stéphanie Dord-Crouslé, CNRS IHRIM, Lyon
12h
Pause
12h15
Flaubert savait-il dessiner ?
Yvan Leclerc, Université de Rouen Normandie
13h – 14h30 : Pause déjeuner
Session modérée par Paul Perrin (Musée d’Orsay)
14h30
Gautier, Flaubert et l’art de la statuaire : regards croisés
Martine Lavaud, Université d’Artois
15h15
« Cinématisme » de Flaubert
François Vanoosthuyse, Université de Rouen Normandie
16h
Pause
16h15
Flaubert, les arts visuels, et l’invention du kitsch
Jennifer Yee, Université d’Oxford
Une vidéo de Sandra Binion, extraite de son projet Distillé, autour de Madame Bovary, sera projetée à la fin de la journée.
Fin du colloque
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Flaubert est l’écrivain absolu : celui qui place la « sacro-sainte littérature » au-dessus de toutes les autres formes d’expression artistique, celui à qui il est arrivé de ranger la peinture parmi les arts inférieurs, celui qui, encore, s’est opposé avec constance à l’illustration de ses œuvres, parce que l’image ferme la possibilité d’imaginer.
Pourtant, l’iconographie occupe une place essentielle dans sa documentation d’écrivain, et ses carnets de voyage conservent la mémoire de sa confrontation marquante avec l’art lors de deux séjours en Italie. Il écrit à l’une de ses correspondantes : « Emplissez-vous la mémoire de statues et de tableaux ».
Alors que nul plus que lui n’a tendu la relation entre image visuelle et image mentale, entre tableau encadré et tableau métaphorique, ce colloque interroge la position singulière de Flaubert. Des Orientalistes à Cézanne et à Renoir, cette réflexion prend place dans un lieu qui abrite des œuvres mêlées à sa biographie et à ses thèmes de prédilection. À l’heure du bicentenaire de sa naissance, une phrase énigmatique pourra servir de fil rouge : « J’aime dans la peinture, la Peinture. »
Ce colloque, organisé par les Amis de Flaubert et de Maupassant (président Yvan Leclerc) et le Centre Flaubert (directeur François Vanoosthuyse) du laboratoire CÉRÉdI de l’université de Rouen Normandie, a reçu le label « Flaubert 21 » dans le cadre des manifestations du bicentenaire.
Comité scientifique du colloque
Yvan Leclerc, président des Amis de Flaubert et de Maupassant
François Vanoosthuyse, directeur du Centre Flaubert du laboratoire CÉRÉdI de l’université de Rouen Normandie
Organisation
Yvan Leclerc, président des Amis de Flaubert et de Maupassant
Scarlett Reliquet, responsable des cours, colloques et conférences, musées d’Orsay et de l’Orangerie, Paris
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Suivi : Direction des éditions. Graphisme : Direction de la communication.
Crédits photographiques : Paul Cézanne, La tentation de Saint-Antoine, vers 1877, © RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski