Actualité
Appels à contributions
Les arts du sommeil

Les arts du sommeil

Publié le par Perrine Coudurier (Source : Émilie Frémond)

Colloque international 
Les arts du sommeil
 
 
12, 13,14 octobre 2022
Université Sorbonne Nouvelle 
 

Alors que nous célébrerons à l’automne 2022 le centenaire des sommeils hypnotiques, le colloque « Les arts du sommeil » souhaiterait revenir sur les manières dont la littérature et les arts des XXe et XXIe siècles ont proposé de rendre compte de cet état de conscience altérée. Nous prendrons pour point de départ la période décisive dans l’élaboration du surréalisme que fut la fin de l’année 1922 et les mois qui suivirent — période pendant laquelle Crevel, Desnos, Péret relancent la création automatique au sein du surréalisme en se laissant rêver à voix haute. En effet, si l’aventure des « Sommeils » a profondément marqué l’imaginaire du groupe surréaliste, c’est bien parce qu’elle reste l’une des rares expériences collectives à avoir su mobiliser avec une telle intensité le corps et l’esprit des « rêveurs ».
     Succédant aux expérimentations de l’écriture automatique, bientôt rattrapées par le soupçon de l’inauthenticité et à celles des récits de rêves — lacunaires car tributaires de la mémoire — les documents issus des « sommeils » surréalistes ont été jusqu’ici peu étudiés. Ils illustrent pourtant cette « descente vertigineuse », « promenade perpétuelle en pleine zone interdite » dont le Second Manifeste fera le moyen électif de récupérer « notre force psychique ». Véritables archives de cet élan d’investigation de l’imaginaire caractéristique du « surréalisme héroïque » (Maurice Nadeau) qui appelait alors une égale participation des poètes et des savants, les sommeils apparaissent comme autant de coups de sonde des profondeurs. Les rêveurs en rapportent alors des mots (paroles ou écrits) mais aussi des images (dessins de Desnos) que la récente mise en ligne des manuscrits numérisés par le site ALMé, à partir des fonds de la Bibliothèque Jacques Doucet, rend désormais en partie accessibles.

Fortunes du rêve

Contrairement à l’écriture automatique dont l’histoire fut, selon Breton, celle d’une « infortune continue », les sommeils et plus largement l’approche expérimentale du rêve semble avoir au contraire connu une longue fortune. L’épisode dit « des Sommeils », qui hérite pour une large part de la métapsychique et se situe au croisement de l’hypnose et du rêve, constituera le point de départ du colloque que nous élargirons aux problématiques du sommeil dans la création littéraire et artistique des XXe et XXIe siècles, que l’héritage surréaliste soit assumé ou au contraire mis à distance.
Faisant suite au colloque organisé par Marie Bonnot et Aude Leblond intitulé Les contours du rêve, Les sciences du rêve en dialogue, publié chez Hermann en 2017, ce colloque, pluridisciplinaire et multimédial, accueillera outre les études sur les écritures du sommeil, des communications sur l’art, en particulier ceux qui, par leur hybridité, mêlent texte et images (cinéma, installations et performances, bande dessinée).
 
Les propositions de communications s’inscriront dans l’une des perspectives suivantes : 

1 - La période des sommeils dans leur époque et dans l’histoire du surréalisme

Desnos

La récente publication des Sommeils de Desnos (éd. Christophe Langlois, Gallimard, 2022) nous invite à reconsidérer ce corpus, à en étudier les manuscrits (désormais numérisés et mis en ligne sur le site de la bibliothèque numérique ALMé) et à la mettre en relation avec les autres archives manuscrites disponibles en ligne. Quels usages le poète fait-il de ces matériaux du rêve ? Au-delà de l’expérience limitée au rituel collectif, peut-on y déceler les traces d’une mise en condition pour le poète, apte à libérer son écriture ou à la guider ? Entre singularité du dormeur isolé dans son rêve et collectivité des séances où le sommeil devient spectacle, quel rôle ces soirées ont-elles pu jouer dans la construction de l’ethos du poète ?
On pourra s’interroger sur la spécificité des textes de Desnos au sein du corpus surréaliste. Dans cette œuvre assurément traversée par la veine onirique — des récits de rêves de jeunesse (Nouvelles Hébrides et autres textes) jusqu’à rapportés par les témoins des camps en passant par les interprétations proposées dans l’émission radiophonique La Clef des songes, quelles différences peut-on faire entre le rêve, le sommeil, l’hallucination (Journal d’une apparition) et le fantasme ? et quelle conception du rêve, concept si fécond dans la pensée surréaliste, peut-on dégager à la lecture de Desnos ? Quel statut conférer à ces productions, tant d’un point de vue poéticien que pragmatique ?
 
Au-delà de la seule figure de Desnos, les rôles de Péret et Crevel, souvent présentés comme des acteurs de second plan, seraient à reconsidérer. Quels furent leurs apports et spécificités, eux-aussi « rêveurs » des sommeils ? Si « Desnos parle surréaliste à volonté », qu’en était-il des autres, témoins de ces expériences ? Il pourrait être pertinent de mettre au jour cet inconscient collectif onirique, sésame qui assure à ceux qui y ont accès une place dans cette nouvelle communauté.
Sur le plan du contexte éditorial, les récits de rêves voisinent avec les textes surréalistes produits par l’écriture automatique, les poèmes, mais aussi les proverbes ou les gloses de Leiris, autant de formes fondées sur les dérivations du signifiant et autres jeux de langage. Il serait fructueux d’étudier avec précision la place de chacune de ces formes et les effets de capillarité produit par leur proximité afin d’identifier les dynamiques de corpus qui animent cet ensemble et de cartographier les circulations de thèmes, de motifs ou encore d’expressions, comme autant de symptômes d’un inconscient collectif.
Des excursions en dehors des territoires surréalistes permettront de mieux saisir la fécondité et la diversité de ces écritures du sommeil, donnant lieu à des choix esthétiques et à des formes variées. En dehors du cercle surréaliste et à la même époque, d’autres auteurs comme Michaux ou Queneau s’intéressent eux-aussi au sommeil et au rêve, que ce soit de manière expérimentale — à travers des notes de la nuit consignées dans des journaux ou écrits de soi — ou comme embrayeurs de fictions et relances de l’imaginaire — en poésie pour l’un, dans les romans pour l’autre.  
 
2. L’héritage des sommeils surréalistes dans la littérature et les arts
 
Quel héritage pour ces pratiques mêlant écriture, images et performance, notamment dans la création contemporaine ?

-       L’extension des formes artistiques de l’exploration du rêve nous permet-elle d’identifier une solidarité croissante entre le discours et l’image ? Quelle est la part, dans cette extension du domaine du rêve, de l’innovation technique — qu’il s’agisse aussi bien des techniques d’animation pour le cinéma, que des techniques de visualisation du corps de l’imagerie médicale, abondamment sollicitées par exemple dans la bande défilée Phallaïna (2016) de Marietta Ren ou le roman de Vincent Message Les Veilleurs (2009) ?
-       Le cinéma donnant accès autrement à l’invisible, on se demandera s’il est encore aujourd’hui le lieu du rêve partagé tel que le donnait à voir Jean Cocteau dans sa trilogie orphique. L’œuvre de David Lynch, auteur d’une autobiographie intitulée L’Espace du rêve et qui recourt volontiers à l’esthétique du rêve (depuis Erasure head jusqu’à Machines, abstraction & Women), l’œuvre d’Akira Kurosawa (Dreams) ou d’autres « maîtres à rêver » comme Alejandro Jodorowsky nous parlent-elles de la fabrique des rêves ou trouvent-elles dans le rêve une formidable métaphore pour penser le cinéma ?
-       Quel sens accorder aux corps des dormeurs qui investissent galeries et musées ? De Chris Burden (Bed piece, 1972) qui choisit d’exposer son sommeil pendant vingt-deux jours consécutifs, dans un décor minimaliste où le white cube rejoignait la scène du rêve, à Virgile Novarina qui — non sans rappeler la formule que Saint-Pol Roux placardait à l’entrée de sa chambre à coucher « le poète travaille » — s’expose en vitrine aux heures ouvrables (En somme, 2013), on peut se demander si la portée subversive du geste est la même. Au moment où la frontière entre scénographie de vitrines commerciales et performance (Tilda Swinton, The Maybe, 1995) devient de plus en plus ténue, le corps de l’artiste dormant serait-il l’ultime avatar du poncif surréaliste ?
-       En quoi les pratiques documentaires de l’art contemporain — enregistrement du dormeur par l’image cinématographique (Andy Warhol, Sleep, 1964) ou par l’image photographique et le dispositif de l’enquête (Sophie Calle, Les Dormeurs, 1979), mais aussi captation de la vie organique du dormeur mesurée par la polysomnographie (Pascal Convert, Sommeil, 1991) — témoignent-elles d’une volonté de restituer au sommeil plus encore qu’au rêve une radicale étrangeté ? Le sommeil sans le rêve intéresse-t-il moins ou davantage l’artiste contemporain ?
-       Les aventures collectives ou participatives se multiplient dans l’industrie culturelle : « siestes acoustiques » à la Maison de la Poésie, « siestes électroniques » à Toulouse ou au quai Branly et dans l’art contemporain: l’artiste néerlandais Bik Van der Pol invite par exemple les spectateurs de Sleep with me (1997) à s’allonger pour regarder le film culte d’Andy Wahrol, Sleep. Ces expériences témoignent-elles d’un déplacement du rêve de la création vers la réception, le rêve devenant l’effet à produire d’une relation esthétique informée par une éthique du care ?
 
3. La place du corps dans les approches littéraires et/ou artistiques du sommeil
 
Si le développement de la psychanalyse et sa diffusion ont mis l’accent sur le contenu du rêve, l’expérience des sommeils hypnotiques menée par les surréalistes montre combien le corps ne saurait être exclu d’une étude de la fabrique du rêve.
-       Au moment où les surréalistes sortent de l’expérience des sommeils, Henri Michaux publie Les Rêves et la jambe (1923) qui substitue au pansexualisme freudien construit autour du phallus, un autre organe moteur, la jambe, en renouant avec les physiologues du XIXe siècle et l’origine somatique du rêve. D’autres, comme Michel Leiris, André Masson ou Pierre Mabille, trouvent dans les textes de la Renaissance (Paracelse, Nostradamus) et la théorie des humeurs alors encore prégnante, des matériaux pour relier vie organique, vie psychique et vie cosmique, de quoi nous inviter à ne pas négliger les savoirs (médecine, astrologie ou métapsychie) qui ont pu informer l’étude du rêve. Quelles sont les sciences qui ont été sollicitées par la littérature et par les arts aux XXe et XXIe siècles dans l’exploration du rêve, à titre de comparaison ou de modèle explicatif, avec ou contre la psychanalyse ?
-       On pourra également s’intéresser aux explications naturalistes du rêve dont on trouve encore la trace chez des écrivains contemporains et qui, à l’image des précurseurs de la science des rêves, publient des carnets de rêves (voir à ce titre le récent Rêvoir d’Hélène Cixous, 2021)
-       Si Michel Gondry (La Science des rêves, 2008) affiche son intérêt pour les sciences cognitives en s’amusant à mettre en images une fabrique artisanale du rêve tandis qu’un artiste comme Jan Fabre, qui revendique ouvertement sa dette à l’égard du surréalisme, met en scène les aventures de son cerveau (Ma nation : l’imagination, 2018), ces exemples restent-ils isolés ou bien achèvent-ils de confirmer ce qu’écrivait Breton dans le Manifeste du surréalisme, parlant des profondeurs de l’esprit : « aucun moyen n’est désigné a priori pour la conduite de cette entreprise, (…) jusqu’à nouvel ordre elle peut passer pour être aussi bien du ressort des poètes que des savants »  ?

L’objectif de ce nouveau colloque qui coïncide avec le centenaire des Sommeils est double :

-  Il vise à approfondir la connaissance de cette période « héroïque » au moment où les documents permettant de mieux les appréhender se multiplient (site André Breton, site ArchiDesnos en construction, correspondances des acteurs principaux du groupe : correspondance de Breton avec Eluard, Péret, Tzara et Picabia, lettres de Breton à Jacques Doucet et Simone Kahn, lettres d’Aragon à Breton) afin de mettre à l’épreuve quelques mythes de l’historiographie interne du surréalisme.

- En s’ouvrant à l’ensemble du XXe siècle et aux formes contemporaines de l’étude du rêve, le colloque a pour but d’explorer la variété des moyens déployés par la littérature et les arts pour parvenir à une connaissance du rêve, d’interroger l’historicité de ces moyens et leur relation avec les sciences cognitives, qu’elles s’attachent à explorer le fonctionnement du rêve ou du sommeil.
—-------------
Les communications attendues ne dépasseront pas 30 min.
Une publication est prévue à l’issue de ce colloque et les connaissances collectivement dégagées seront appelées à être valorisées sur le site ArchiDesnos en construction.
Les propositions de communication (3000 signes) indiqueront le corpus étudié, seront assorties d’une notice bio-bibliographique (1000 signes) et devront être envoyées avant le 15 avril 2022.

Contact : emilie.fremond@sorbonne-nouvelle.fr et marie.bonnot@u-paris.fr

Les réponses, après consultation du comité scientifique, seront communiquées à la mi-mai 2022.

Les modalités de l’invitation feront l’objet d’un courriel ultérieur après constitution du programme.
 
Comité d’organisation : Marie Bonnot (IUT Paris-Rives de Seine) et Émilie Frémond (Université Sorbonne Nouvelle)
Comité scientifique : Carole Aurouet (Université Gustave Eiffel), Marie-Paule Berranger (Université Sorbonne Nouvelle), Marie Bonnot (IUT Paris-Rives de Seine), Damiano De Pieri (Université Sorbonne Nouvelle), Marie-Claire Dumas, Émilie Frémond (Université Sorbonne Nouvelle).
 
 
Repères bibliographiques
 
Sommeils surréalistes
 
« Sommeil », Littérature nouvelle série n° 6 du 1er novembre 1922.
Sommeils et rêves surréaliste, Georges Sebbag éd., Jean-Michel Place, 2004
Manuscrit des sommeils (Desnos, Crevel, Péret, Renée Gauthier) en ligne sur le site André Breton (www.andrebreton.fr)
DESNOS Robert, Manuscrits en ligne sur Almé (http://bljd.sorbonne.fr/search?preset=19&view=list)
DESNOS Robert, Dessins hypnotiques en ligne sur Almé (http://bljd.sorbonne.fr/search?preset=93&view=medias)
DESNOS Robert, Dessins hypnotiques, (édition de Carole Aurouet), Jean-Michel Place, 2015
DESNOS Robert, Sommeils (édition de Christophe Langlois), Gallimard, coll. « Poésie », 2022
 
Littérature
 
Questions du rêve, Cahier Paul Valéry, no3, Jean Levaillant dir., 1979
ALEXANDRIAN Sarane, Le Surréalisme et le rêve, Paris, Gallimard, coll. « Connaissance de l’inconscient », 1974.
BONNOT Marie et FREMOND Émilie (dir.), Otrante. Art et littérature fantastiques, n° 37, « Rêve et fantastique », Paris, Kimé, 2015.
BONNOT Marie et LEBLOND Aude (dir.), Les Contours du rêve, Hermann, 2017.
DÉCHANET-PLATZ, L’écrivain, le sommeil et les rêves, (1800-1945), Gallimard, coll. « Bibliothèque des idées », 2008
GOLLUT Jean-Daniel, Conter les rêves, la narration de l'expérience onirique dans les œuvres de la modernité, Paris, José Corti, 1993.
 
Arts
 
DALMASSO Véronique, Façons d'endormis. Le sommeil entre inspiration et création, Le Manuscrit, 2013
DALMASSO Véronique (dir.), Façons d'Endormis II, Le sommeil dans l'art contemporain, Le Manuscrit, 2014
DALMASSO Véronique et JAMET-CHAVIGNY Stéphanie (dir.), Regards sur le sommeil, Le Manuscrit, 2014.
FRERUCHET Maurice, POISAY François, NANCY Jean-Luc, Dormir, rêver, et autres nuits, catalogue de l’exposition, du 3 février au 21 mai 2006, CAPC-Musée d'art contemporain de Bordeaux, Lyon, Éditions Fage, 2006.
GAMWELL Lynn (dir.), Dreams 1900-2000 : science, art, and the unconscious mind, Ithaca, Cornell University Press, 2000.
GILLE Vincent (dir.), Trajectoires du rêve : du romantisme au surréalisme, catalogue de l’exposition, Paris, Pavillon des arts, 7 mars-7 juin 2003, Paris-Musées, 2003.
GROENSTEEN Thierry (dir.), Nocturnes. Le rêve dans la bande dessinée, Angoulême, la Cité internationale de la bande dessinée et de l'image,  Citadelles & Mazenod, 2013.
HERSANT Yves, La Renaissance et le rêve : Bosch, Véronèse, Greco, Musée du Luxembourg-Sénat, RMN-Grand Palais, 2013
JIMENEZ José, SEBBAG Georges et ADES Dawn, El surrealismo y el sueño, catalogue de l’exposition, Museo Thyssen-Bornemisza, Madrid, Ed. Fundación Colección Thyssen-Bornemisza, 2013.
MARTIN Marie et SCHIFANO Laurence (dir.), Rêve et cinéma. Mouvances théoriques autour d'un champ créatif, Nanterre, PUPO, 2012.
NOVARINA Virgile (réal.), Au cœur du sommeil, DVD, Après édition, 2016
POULLAIN Christine (dir.), Le Rêve, catalogue de l’exposition de Marseille, Musée Cantini, RMN, 2016.
ROUSSEAU Pascal (dir.), Hypnose, art et hypnotisme de Mesmer à nos jours, École Nationale Supérieure des Beaux Arts éd., 2020.
SCHEINFEIGEL Maxime, Rêves et cauchemars au cinéma, Paris, Armand Colin, 2012.
THIVAT Patricia-Laure (dir.), Ligeia, Le Rêve au cinéma. Iconographie, procédés, partitions. L’onirisme filmique au prisme des autres arts, n° 129-132, janvier-juin 2014.
 
Sciences humaines

L’espace du rêve, J.-B. Pontalis (dir.), Gallimard, coll. « Folio essais », 2001
Clés des songes et sciences des rêves, CARROY Jacqueline et LANCEL Juliette éd., Les Belles Lettres, 2016
CARRIQUE Pierre, Rêve, Vérité, Essai sur la philosophie du sommeil et de la veille, Paris, Gallimard, coll. « Essais », 2002.
CARROY Jacqueline, Nuits savantes. Une histoire des rêves (1800-1945), Paris, Éditions de l’EHESS, 2012.
CARROY Jacqueline, Romantisme, n° 178 : « Rêver au XIXe siècle », Armand Colin, 2017.
DENNETT Daniel, De beaux rêves : obstacles philosophiques à une science de la conscience, Gallimard, coll. « Folio essais », 2012.
LAHIRE Bernard, L’interprétation sociologique des rêves, La Découverte, coll. « Laboratoire des sciences sociales », 2017.
NANCY Jean-Luc, Tombe de sommeil, Galilée, 2007.
 
Neurosciences, psychologie

DEBRU Claude, Neurophilosophie du rêve, Hermann, 1990
HOBSON J. Allan, Le cerveau rêvant, Gallimard, coll. « Bibliothèque des sciences humaines », 1992.
MONTANGERO Jacques, Rêve et cognition, Liège, Mardaga, 1999.