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"Poème / Scène / Vidéo : enjeux et approches didactiques de la poésie" (Carnets de Poédiles, n° 1)

Publié le par Université de Lausanne (Source : Christine Boutevin & Nathalie Rannou)

Carnets de Poédiles n° 1

Appel à contributions

Coordination : Christine Boutevin & Nathalie Brillant Rannou

POÈME / SCÈNE / VIDÉO : enjeux et approches didactiques de la poésie

 

Depuis 2012, des chercheuses et chercheurs en didactique de la littérature de l’université de Grenoble s’interrogent sur le renouvellement de l’enseignement de la poésie parallèlement à celui du théâtre. De fait, si poésie et théâtre partagent la prépondérance de la voix, du souffle, de la performativité (Zumthor, 1990), s’ils entretiennent communément un dialogue avec la spatialité, l’intermédialité (Toudoire-Surlapierre, 2015), ils ont aussi en commun leurs difficultés à faire connaître certains de leurs corpus dans les établissements scolaires, à s’extraire des formats pédagogiques traditionnels et à s’imposer en didactique face à l’omniprésence des genres du récit. Bien avant la naissance des Carnets de Poédiles dont nous ouvrons ici le premier numéro[1], l’enseignement de la poésie était déjà interrogé dans une dynamique pluridisciplinaire, foncièrement artistique et hybride (Delas, 1977; Martin & Martin, 1997; Jean, 1999). Dans le cadre d’ETPA[2], les poètes eux-mêmes nous ont rappelé que la poésie puise volontiers aux lisières du conte (Morvan, 2016), du seul-en-scène (Griot, 2016) ou du discours engagé (Grisel, 2018). La “parole portée”, selon l’expression de Fred Griot, ancre le poème dans l’oralité, la voix, le corps, et si le texte poétique renâcle parfois à la théâtralisation, il ne s’en invite pas moins volontiers sur scène, sur une table de mixage ou devant une caméra. 

Or comment la diversité des poèmes est-elle enseignée aujourd’hui ? La recherche en didactique passe par l’analyse des curriculum et les expériences de classe. L’examen des pratiques effectives (Emery-Bruneau, 2018, 2020 ; Brunel, 2016 ; Fallenbacher-Clavien, 2017) ou de dispositifs créatifs (Brillant Rannou, 2015 ; Lemarchand, 2017)  laisse entendre que l’enseignement de la poésie se transforme lentement. Désormais, l’illustration et la récitation ne constituent plus les activités scolaires exclusives pour la poésie : les mises en voix et en espace, grâce au  numérique et à la vidéo notamment, nourrissent peu à peu de nouveaux liens entre les poèmes et leurs lecteurs, que ces langages artistiques soient porteurs d’interprétations de l’oeuvre et jouent le rôle de textes de lecteurs (Mazauric et al., 2011), ou qu’ils participent intégralement de sa poéticité première.  

Pour le premier numéro des Carnets de Poédiles, les coordinatrices voudraient donc tout d’abord prolonger l’étude des liens entre poésie et oral, mais plus spécifiquement en considérant la poésie comme un art de la scène ou liée aux arts de la scène, tels la danse, les arts de la rue ou du cirque, le slam, la performance, la marionnette, le mime... Que les élèves soient invités à assister à un spectacle, un récital, une lecture, en direct ou enregistrés ou bien qu’ils y participent eux-mêmes, nous nous demandons ce qui rend possibles l’appropriation et le partage du poème en scène, et quels en sont les effets. L’articulation avec l’éloquence (Mas, 2021 ; Mas et al., à paraître) pourra également faire l’objet de questionnements, les arts oratoires donnant lieu aujourd’hui à des expérimentations dans l’enseignement secondaire français. 

En outre, dans l’édition pour l’enfance et la jeunesse, les programmes et les listes de références pour l’école, on trouve des poèmes à jouer, des poèmes dialogués qui peuvent amener à des expérimentations de lectures théâtralisées. Dans le secondaire, les happening et divers modèles d’oralisation tels le slam, les joutes poétiques, les brigades d’intervention poétique, les performances, éventuellement filmés et mis en ligne, se multiplient. En classe, à l’université et en formation, au-delà du travail décisif de la diction et de la voix (Chiron & Chomety, 2018), quels enjeux sont véritablement visés ? Si l’on ne considère plus l’oralisation du poème comme un moyen de vérification de la mémorisation ni de la compréhension préalable du texte (Le Goff, 2018), mais que la mise en voix constitue le moment d’une expérimentation, à tâtons, de sa matérialité et de sa polysémie, que deviennent les exercices plus académiques (récitation, explication de texte, commentaire) ? 

On peut aussi s’interroger sur les procédures de mise en scène d’un poème. Quel poème s’écrit ou se réécrit, quand il est scénarisé, qu’il soit inventé ou non pour être dit ? Que se passe-t-il sur les plans poétique, artistique, didactique, social voire politique, quand des élèves manifestent poétiquement dans la rue[3] ou envahissent un supermarché pour déclamer des textes comme dans le film documentaire Les Lucioles (2019) ? Si, en France, le document ressource “La poésie à l’école” (2004 et 2010) “comporte [...] de nombreuses amorces d’un possible renouveau portant sur la définition de la poésie, sur ses enjeux à l’école primaire, sur ses domaines d’enseignements [...] et plus encore sur ses genres d’activités” (Favriaud, 2018 : 78), il laisse en grande partie dans l’ombre l’articulation avec le théâtre, la performance, la danse, la lecture publique… Reste donc à savoir ce qui est attendu, ce qui s’y joue, à tous les niveaux d'enseignement, et quels apprentissages s’y déploient.

À leur tour, certaines vidéos mettent en  scène la voix, le corps, l’énonciation poétique. Sur des plateformes spécifiques comme Youtube, Dailymotion, Viméo, la mise en ligne de captations de spectacles, de lectures orales ou de poèmes multimodaux a accru le nombre d'œuvres et de documents audiovisuels dont les enseignants peuvent s’emparer. Pour la poésie, il existe une grande diversité de vidéos (Massol, 2018), la captation de spectacles poétiques se trouvant côtoyée par des fichiers où les moyens techniques de la vidéo sont utilisés pour des enregistrements avec mises en voix sur fond de montages d’images voire de textes, mobiles et fixes. Un site comme la revue en ligne Tapin2.org, par exemple, diffuse des créations de vidéo de poésie du monde entier, à côté d’autres réalisations : poésie audio, poésie numérique... Les enseignants peuvent donc avoir accès à un très riche ensemble comprenant le “cinépoème” (Alféri, 2010), le “vidéopoème” (Castro, 2019), le film-poème (Boutevin & Plissonneau, 2019), le “cinéhaïku”... Quelles découvertes de ces œuvres contemporaines intermédiales (Méchoulan, 2017) sont possibles en classe? Comment penser l’approche des objets où poésie et cinéma sont en relation étroite (Courreau, 2014) ? À quelles conditions le cinéma ou le web peuvent-ils devenir des pratiques sociales de référence ou des moyens d’accès à la poésie en classe, y compris via le film d'animation (Poirson-Dechonne, 2017) ? Du point de vue des élèves, quelles expériences des poèmes peuvent voir le jour dans un contexte d’enseignement-apprentissage de l’écriture notamment multimodale (Lebrun & Lacelle, 2012) ? La poésie en scène ou en vidéo nous oblige à redéfinir les notions de spectateur, de spectature, de réception participative et créative, mais aussi d’écriture. Si des expériences à l’école, à l’université, en formation, produisent de nouvelles formes poétiques ou métapoétiques que l’on pourrait inscrire dans le champ de la littératube (Bonnet, 2019 ; Théval, 2019), comment les analyser, les interpréter, les valoriser ?  

On le voit, les questions didactiques foisonnent. Comment enseigner la réception d’une œuvre poétique performée, en direct ou filmée ? Comment inscrire la présentation d’une vidéo de poésie dans un projet d’apprentissage ? Qu'apprennent véritablement les élèves à travers ces projets ? Comment travailler l’écoute et l’interprétation des poèmes tout autant que le dire et la mise en voix ?

Pour ce premier numéro des Carnets de Poédiles, sont attendus des articles scientifiques qui permettent d’éclairer un ou plusieurs aspects de la problématique évoquée ci-dessus. Nous souhaitons que l’enseignement de la poésie soit interrogé dans des contextes variés et du point de vue de différentes disciplines : la littérature, le français langue étrangère, les langues vivantes, les langues anciennes, les arts… de l’école maternelle à l’université. Les articles seront proposés en langue française mais ils peuvent s’appuyer sur des investigations didactiques réalisées dans toutes les langues.

Calendrier

  • Les propositions devront être envoyées au plus tard le 1er octobre 2021 aux trois adresses suivantes:
  • poediles@gmail.com ainsi qu’aux coordinatrices
  • christine.boutevin@umontpellier.fr
  • nathalie.rannou@univ-rennes2.fr.

Elles se présenteront sous la forme d’un résumé (5 à 6000 signes espaces compris) assorti de 5 mots-clés et d’une bibliographie de 6 à 8 références. La problématique, les objectifs et la méthodologie de recherche y seront clairement énoncés.

Les auteurs et autrices veilleront à mentionner leurs coordonnées complètes (statut, institution de rattachement et courriel).

  • 15 novembre 2021 : retour aux auteurs et autrices des propositions.
  • 15 février 2022 : réception des articles complets (entre 30 et 40000 signes espaces compris).
  • La version définitive des articles sera remise par les auteurs le 15 mai  2022.
  • La publication est prévue fin juin 2022.

 

Les articles feront l'objet d'une double expertise anonyme.

 

Eléments de bibliographie, sitographie

Alferi, P. (2010). Qu'est-ce qu'un ciné-poème ? Action poétique no 201, “Cinéma & poésie” .

Boutevin, C. & Plissonneau, G. (2019). Films d’animation et poèmes de la guerre de Guillaume Apollinaire. Dans C. Blanvillain & M.-D. Bidard (dir.). Voir/Montrer la guerre aujourd’hui, 1. Visions. Paris : L’Harmattan, pp. 67-88.

Boutevin, C., Brillant Rannou, N. & Plissonneau, G. (dir.) (2018). À l’écoute des poèmes. Enseigner les lectures créatives. Bruxelles :  Peter Lang.

Brillant Rannou, N.,  Boutevin, C. & Brunel, M. (coord.) (2016). Être et devenir lecteur(s) de poèmes - de la poésie patrimoniale au numérique. Namur: Presses universitaires de Namur.

Brillant Rannou, N. & Petit, C. (2015). Devenir lecteur et scripteur de poésie en primaire: quelle expérience? Quels enjeux ? Repères, 52, pp. 159-176. 

Bonnet, G. & Théron, F. (dir.) (2019). “La littératube, une nouvelle écriture?”, actes de la journée d’étude du 13 novembre 2018 à l’Université de Lyon 2, Fabula, [En ligne https://www.fabula.org/colloques/index.php?id=6252&fbclid=IwAR3TXAie0dwa-j2rZM4m0S2Czl-DtNgc1QRQbpKAuqUxiVqBfyl9DPuwn0M]

Brunel, M. (2016). Quels corpus de poésie effectifs au collège? Etude de cas. Dans N. Brillant Rannou et al.. (coord.). Être  et devenir lecteur(s) de poèmes - de la poésie patrimoniale au numérique. Namur : Presses universitaires de Namur, pp. 69-86.

Castro, I. (2020). La poésie a mauvais genre : l’exemplum du vidéopoème « Buena chica » d’Alicia García Núñez. Dans E. Tilly (dir.). Genre et Identité en Espagne du Moyen Âge à nos jours (Plaidoyer pour la sororité).  Paris:  Indigo. 

Coureau, D., (dir)  (2014). Un cinéma de poésie.  Recherche et travaux, 84. [En ligne : https://doi.org/10.4000/recherchestravaux.670 ]

Delas, D. (coord.) (1990). Aimer/enseigner la poésie. Paris : Syros Alternatives.  

Émery-Bruneau, J. (2020). Le noyau dur des pratiques d’enseignement de la poésie au secondaire québécois, Pratiques - linguistique, littérature, didactique, 187-188, [En ligne : http://journals.openedition.org/pratiques/8907 ] ; DOI : https://doi.org/10.4000/pratiques.8907

Émery-Bruneau, J. (2018). Le rapport à la poésie d’enseignants du secondaire québécois : quelle progression entre les cycles/degrés ?. Tréma, 49, 29-42. [En ligne : https://journals.openedition.org/trema/4526]

Fallenbacher-Clavien, F. (2017). « Autours » des œuvres littéraires : les métatextes d’auteurs enseignés. Thèse de Doctorat. Université de Genève. [En ligne: https://archive-ouverte.unige.ch/unige:102556]

Favriaud, M. (2018). Poésie et langue ; aspects théoriques et didactiques. Pratiques 179-180. [En ligne : https://doi.org/10.4000/pratiques.4539]

Griot, F. (2016). La parole portée. Dans Brillant Rannou et al. (coord.). Être et devenir lecteur(s) de poèmes aujourd’hui - de la poésie patrimoniale au numérique. Namur : Presses universitaires de Namur, pp 235-242.

Grisel, L. (2018). Lire à voix haute un poème parmi n possibles. Dans C. Boutevin et al. (dir.).  À l’écoute des poèmes. Enseigner les lectures créatives. Bruxelles :  Peter Lang, pp. 149-153.

Jean, G. (1999). La lecture à haute voix. Paris : Les éditions de l’atelier.

Lebrun, M. & Lacelle, N. (2012). Le document multimodal : le comprendre et le produire en classe de français. Repères, 45 [En ligne : http://journals.openedition.org/reperes/141 ; DOI : https://doi.org/10.4000/reperes.141]

Le Goff, F. (2018). “Poésie en voix” et immersion lyrique: présence du poème. Dans C. Boutevin et al. (dir.) (2018). À l’écoute des poèmes. Enseigner les lectures créatives. Bruxelles :  Peter Lang, pp.155-164.

Lemarchand, S. (2017). Rendre compte de la réception des œuvres littéraires : le dessin du lecteur. Dans J.-C. Chabanne, Actes des XVIIes Rencontres de didactique de la littérature, juin 2016, Institut français de l'éducation-ENS de Lyon. [En ligne : https://rdidlit17.hypotheses.org/lemarchand]

Martin, M.-C. & Martin, S. (1997). Les poésies, l’école. Paris : Presses Universitaires de France. 

Mas, M., Nicolas, C. & Vibert, A. (coord.). Penser le retour de l'éloquence dans l'enseignement, Recherches et travaux, à paraître (automne 2021).

 

Mas, M. (2021). La littérature au corps : expérience sensible du littéraire et engagement éthique dans les concours d’éloquence. Dans N. Brillant Rannou, F. Le Goff & M. Sauvaire (dir.) Expérience et partage du sensible dans l’enseignement de la littérature. Actes des 20es Rencontres des chercheurs en didactique de la littérature de Rennes, à paraître en ligne sur le site de Sciences Conf, CCSD cnrs.fr.

Massol, J.-F. (2018). Écouter/voir des poèmes à l’époque d’internet. Dans C. Boutevin et al. (dir.) (2018). À l’écoute des poèmes. Enseigner les lectures créatives. Genève: Peter Lang, pp. 181-203.

Méchoulan, E. (2017). Intermédialité, ou comment penser les transmissions. Fabula / Les colloques, Création, intermédialité, dispositif, [En ligne : http://www.fabula.org/colloques/document4278.php]

Mazauric, C., Fourtanier, M.-J. & Langlade, G. (dir.) (2011). Le texte du lecteur. Bruxelles: Peter Lang ; Textes de lecteurs en formation. Bruxelles : Peter Lang.

Morvan, F. (2016). En marge de la poésie. Dans N. Brillant Rannou et al.  (coord.) (2016). Être et devenir lecteur(s) de poèmes - de la poésie patrimoniale au numérique. Namur : Presses universitaires de Namur, pp. 29-39.

Ortel, P. (dir. ) (2008). Discours, image, dispositif. Paris : L’Harmattan.

Penot-Lacassagne, O. & Théval, G. (dir.), (2018). Poésie & Performance. Nantes : Éditions Cécile Defaut.

Poirson-Dechonne, M. (2017). Le cinéma d’animation : une essence poétique ? Fabula-LhT, n° 18, « Un je-ne-sais-quoi de “poétique’’». [En ligne : http://www.fabula.org/lht/18/poirson.html.]

Théval, G. (2019). La poésie sur YouTube, la poésie dans la vie : les vidéoperformances de Charles Pennequin. Dans G. Bonnet. & F. Théron (dir.). La littératube, une nouvelle écriture?, actes de la journée d’étude du 13 novembre 2018 à l’Université de Lyon 2. Fabula. [En ligne : 

https://www.fabula.org/colloques/index.php?id=6252&fbclid=IwAR3TXAie0dwa-j2rZM4m0S2Czl-DtNgc1QRQbpKAuqUxiVqBfyl9DPuwn0M]

Toudoire-Surlapierre F., Fix. F., Denker-Bercoff, B. & Schnyder P. (2015). Poésie en scène. Paris : Orizons.

Zumthor, P. (1990). Performance, réception, lecture. Longueil : Le Préambule.

Le comité éditorial

Cynthia Agra de Brito de Neves, maitresse de conférences en sciences du langage, GEDLit - CNPq, Université d’État de Campinas - UNICAMP, Campinas - Brésil.

Christine Boutevin, maitresse de conférences en langue et littérature françaises, LIRDEF, Faculté d’éducation, Université de Montpellier. 

Nathalie Brillant Rannou, maitresse de conférences en langue et littérature françaises, CELLAM , Université Rennes 2.

Marie-Sylvie Claude, maîtresse de conférences en littérature française et didactique de la littérature, UMR LITT&ARTS CNRS et Université Grenoble Alpes, INSPE de l’Académie de Grenoble.  

Judith Émery-Bruneau, professeure titulaire en didactique de la littérature, département des sciences de l’éducation, Université du Québec en Outaouais.

Francine Fallenbacher Clavien, professeure en didactique du français, Haute Ecole pédagogique du Valais - Suisse.

François Le Goff, professeur de littérature française et didactique de la littérature, LLA-Créatis,

Université Jean-Jaurès, Toulouse.

Jean-François Massol, professeur émérite en littérature française et didactique de la littérature, UMR

LITT&ARTS CNRS et Université Grenoble Alpes.

Anne-Marie Petitjean, maitresse de conférences en littérature française et écriture créative, UMR Héritages, CY Cergy Paris Université.

Gersende Plissonneau, maitresse de conférences en langue et littérature françaises/ didactique de la littérature, TELEM, INSPE de l’Académie de Bordeaux.

Bénédicte Shawky-Milcent, maitresse de conférences en littérature française et didactique de la littérature, UMR LITT&ARTS CNRS et Université Grenoble Alpes.  

Rosiane Xypas, maitresse de conférences en littérature et langue française (FLE), GEFALL - CNPq, Université Fédérale de Pernambouc - UFPE, Recife - Brésil. 

 

Le comité scientifique

Sylviane Ahr, professeure émérite en langue et littératures françaises, LLA-CREATIS, Université Toulouse Jean Jaurès.

Béatrice Bloch, maîtresse de conférences habilitée à diriger des recherches, TELEM, Université Bordeaux Montaigne.

Jean-Pierre Bobillot, poète sonore et professeur honoraire en langue et littérature françaises, UMR LITT&ARTS CNRS et Université Grenoble-Alpes.

Jean-Louis Dufays, professeur de littérature et de didactique du français à l’UCLouvain, CRIPEDIS. 

Sonya Florey, professeure HEP ordinaire en didactique de la littérature, UER de didactique du français, Haute École Pédagogique du canton de Vaud. 

Marie-José Fourtanier, professeure émérite en langue et littérature françaises LLA-Créatis, Université Jean-Jaurès, Toulouse.

Isabelle Krzywkowski, professeure de littérature comparée, UMR LITT&ARTS CNRS et Université Grenoble Alpes.

Nathalie Lacelle, professeure en littératie médiatique au département de didactique des langues, Université du Québec à Montréal.

Martin Lépine, professeur en didactique du français et vice-doyen à la formation et à la culture, Faculté d’éducation, Université de Sherbrooke.  

Brigitte Louichon, professeure de langue et littérature françaises, LIRDEF, Université de Montpellier.

Serge Martin, professeur émérite en langue et littératures françaises, DILTEC et THALIM, Université Sorbonne nouvelle. 

Marion Mas, maîtresse de conférences en langue et littérature françaises, IHRIM, Université Lyon 1.

Michèle Petit, anthropologue et ingénieure de recherche honoraire, LADYSS, CNRS, Paris.

Esther Pinon, maîtresse de conférences en langue et littérature françaises, CELLAM, Université Rennes2.   

Annie Rouxel, professeure honoraire en langue et littérature françaises, Université de Bordeaux, CELLAM, Université Rennes 2.

Mathilde Vischer, professeure associée au département de traduction de la Faculté de traduction et d’interprétation, Université de Genève.

 

 

[1]  Revue scientifique en libre accès intégrée à la pépinière de revues interrégionale Bretagne-Pays de la Loire (portée par la Maison des sciences de l’homme en Bretagne).

[2] Le projet “Enseigner le Théâtre et la Poésie Aujourd’hui”, centre LITEXTRA (Littérature Expérience Transmission), UMR Litt&Arts CNRS et Université de Grenoble-Alpes.

[3] Par exemple, “Crachez des pluies de roses” (2008),  avec Jean-Michel Le-Baut, à Brest : URL https://www.dailymotion.com/video/x5d55p