Les désordres climatiques nous remplissent de terreur, l’agonie de la vie sauvage nous accable de pitié. Nous pleurons pour la planète et tremblons pour le futur. Ce nouveau sentiment tragique invite la littérature à sortir de sa réserve et à reprendre du service. Court-circuiter le réel n’est plus une solution. Licencier l’imaginaire n’est plus une solution. La hantise du contexte travaille de nouveau sous le plaisir du texte. L’économie de la fiction se réouvre aux cycles longs d’une écologie du récit: telle est la thèse défendue par Jean-Christophe Cavallin dans Valet noir: vers une écologie du récit (José Corti). Fabula donne à lire un extrait de l'ouvrage…
Signalons par anticipation que Jean-Christophe Cavallin est avec Alain Romestaing à l'initiative du prochain numéro de Fabula-LhT sur les enjeux de l'écopoétique : "Littérature(s) pour temps extrême", à paraître cet automne.