Essai
Nouvelle parution
Théophraste, Les Pierres

Théophraste, Les Pierres

Publié le par Nicolas Geneix

Théophraste, Les Pierres

Texte établi et traduit par : Suzanne Amigues.

Paris : Les Belles Lettres, 2018.

XX + 136 p.

EAN 9782251006239

37,00 EUR

Présentation de l'éditeur :

Avec Théophraste, Les pierres, s’achève l’édition dans la CUF des études zoologiques, botaniques, minéralogiques effectuées au IVe siècle av. J.-C. par les naturalistes grecs Aristote (pour les animaux) et son disciple Théophraste (dans les deux autres domaines). Après la mort d’Aristote, Théophraste a prolongé l’œuvre de son maître par la rédaction des Recherches sur les plantes (5 vol. dans la CUF) et des Causes des phénomènes végétaux (3 vol. ibid.).
À une époque où la minéralogie ne s’appuyait pas sur l’analyse chimique, un ouvrage traitant des pierres ne pouvait que décrire les minéraux bruts, leurs gisements en Grèce et ailleurs, leurs usages et propriétés. L’ouvrage, rédigé vers 310 av. J.-C., comprenait, d’après l’auteur lui-même, trois livres dont les deux premiers traitaient des pierres précieuses (or, argent) ou particulièrement utiles (cuivre, étain, fer, etc.). Ils ont disparu dès l’Antiquité, victimes des convoitises que l’on imagine. L’ouvrage que voici est donc le dernier livre, réservé aux matériaux de construction et d’ornement, aux teintures dont l’Antiquité faisait grand usage, ainsi qu’à des minéraux apparemment aussi éloignés les uns des autres que le charbon et l’ambre.

Moins connu que ses maîtres Platon et Aristote, Théophraste (371-287 av. J.-C.) est tombé dans un injuste oubli. Sa biographie antique lui attribue environ deux cent vingt ouvrages traitant de sujets variés : logique, rhétorique, politique, etc. Mais l’essentiel de sa vie scientifique fut consacré à l’observation et à la description des végétaux de Grèce et de l’Orient parcouru par l’expédition d’Alexandre. Les ouvrages qu’il leur a consacrés ont paru tellement fondamentaux qu’ils ont été conservés jusqu’à nos jours, et permettent de voir aujourd’hui en Théophraste le « père de la botanique ».

Suzanne Amigues est née à Lodève (Hérault) en 1937 ; études de lettres classiques à la Faculté des Lettres de Montpellier ; admission en 1959 à l’agrégation de grammaire ; enseignement du second degré (à Montpellier et à Lodève) ; mutation en 1967 à l’université de Montpellier sur un poste de langue et littérature grecques, occupé jusqu’à la retraite (1997).